Abidjan – Le programme de sécurisation foncière, à travers la mise en œuvre de la loi relative au domaine foncier rural, bénéficie d’un appui financier de 7,55 milliards de F CFA sur les 41,04 milliards de F CFA au titre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) destiné au volet agriculture.
"Dans le cadre du C2D Agriculture, il était donc tout naturel de consacrer 7,55 milliards de FCFA sur les 41,04 milliards du C2D Agriculture à l’appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural de 1998", a déclaré le directeur de l’Agence française de développement (AFD) en Côte d’Ivoire, Bruno Leclerc, mercredi, à l’ouverture d’un atelier de réflexion sur la relance de ce processus, ajoutant que la sécurisation des droits fonciers est au cœur de la consolidation de la paix sociale.
Avec ce financement, a-t-il indiqué, ce devrait être 1210 territoires de villages délimités dans 83 sous-préfectures, des certificats fonciers délivrés sur une superficie de 70.000 hectares, 2655 personnes formées pour mieux comprendre la loi sur le foncier rural et les directives départementales et régionales du foncier rural dans 15 départements.
La coopération française en Côte d’Ivoire, selon le directeur de l’AFD, a depuis longtemps appuyé les projets de sécurisation foncière du gouvernement.
"La sécurisation des droits fonciers est évidemment centrale à la consolidation de la paix sociale et à l’appui à l’initiative privée, notamment dans le domaine agricole", a souligné M. Leclerc, rappelant que cela a poussé, en 1992, la France à approuver les "directives volontaires de la FAO" sur les régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts.
Pour lui, ces deux jours d’atelier doivent permettre d’"opérer un premier bilan de la mise en œuvre de la loi, sans complaisance mais sans malveillance, afin de dégager des pistes d’amélioration et de stratégie".
La sécurisation foncière, souligne-t-on, première garantie pour les investissements à long terme, piétine depuis une quinzaine d’années. Seulement, 809 certificats fonciers ont été délivrés sur des superficies cumulées de 35.461,80 hectares, soit 0,15% des 23 millions d’hectares de terres rurales que compte la Côte d’Ivoire.
(AIP)
kkf/kkp/kam
"Dans le cadre du C2D Agriculture, il était donc tout naturel de consacrer 7,55 milliards de FCFA sur les 41,04 milliards du C2D Agriculture à l’appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural de 1998", a déclaré le directeur de l’Agence française de développement (AFD) en Côte d’Ivoire, Bruno Leclerc, mercredi, à l’ouverture d’un atelier de réflexion sur la relance de ce processus, ajoutant que la sécurisation des droits fonciers est au cœur de la consolidation de la paix sociale.
Avec ce financement, a-t-il indiqué, ce devrait être 1210 territoires de villages délimités dans 83 sous-préfectures, des certificats fonciers délivrés sur une superficie de 70.000 hectares, 2655 personnes formées pour mieux comprendre la loi sur le foncier rural et les directives départementales et régionales du foncier rural dans 15 départements.
La coopération française en Côte d’Ivoire, selon le directeur de l’AFD, a depuis longtemps appuyé les projets de sécurisation foncière du gouvernement.
"La sécurisation des droits fonciers est évidemment centrale à la consolidation de la paix sociale et à l’appui à l’initiative privée, notamment dans le domaine agricole", a souligné M. Leclerc, rappelant que cela a poussé, en 1992, la France à approuver les "directives volontaires de la FAO" sur les régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts.
Pour lui, ces deux jours d’atelier doivent permettre d’"opérer un premier bilan de la mise en œuvre de la loi, sans complaisance mais sans malveillance, afin de dégager des pistes d’amélioration et de stratégie".
La sécurisation foncière, souligne-t-on, première garantie pour les investissements à long terme, piétine depuis une quinzaine d’années. Seulement, 809 certificats fonciers ont été délivrés sur des superficies cumulées de 35.461,80 hectares, soit 0,15% des 23 millions d’hectares de terres rurales que compte la Côte d’Ivoire.
(AIP)
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