Abidjan - Une folle rumeur d’enlèvements d’enfants a créé la panique générale au sein des populations jeudi matin à Yopougon, marquée par la fermeture d'écoles et par des actes de violence, a appris l’AIP de sources concordantes.
Selon des habitants joints par l'AIP, tout serait parti de l'arrestation et du lynchage de présumés ravisseurs d'enfants au quartier Maroc. Cette nouvelle, comme une trainée de poudre, a poussé des parents à se rendre dans les établissements scolaires pour chercher leurs enfants. Ce qui a poussé les responsables d'établissement à fermer leurs écoles.
"Une jeune fille, supposée une kidnappeuse, a été lynchée à sang par une foule en colère. Le Centre de commandement et de décisions opérationnelles (CCDO), pour l’exfiltrer, a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les attroupements", a expliqué un habitant de la localité.
A 13h, un communiqué de la direction générale de la police nationale, lu à la télévision nationale, appelait les populations au discernement et à la retenue, pour éviter des dérapages, tout en dénonçant "des rumeurs ou messages colportés par des individus ou transmis par des téléphones portables" et se rapportant au phénomène d’enlèvement et d’assassinat des enfants.
(AIP)
ik/kkp/tm
Selon des habitants joints par l'AIP, tout serait parti de l'arrestation et du lynchage de présumés ravisseurs d'enfants au quartier Maroc. Cette nouvelle, comme une trainée de poudre, a poussé des parents à se rendre dans les établissements scolaires pour chercher leurs enfants. Ce qui a poussé les responsables d'établissement à fermer leurs écoles.
"Une jeune fille, supposée une kidnappeuse, a été lynchée à sang par une foule en colère. Le Centre de commandement et de décisions opérationnelles (CCDO), pour l’exfiltrer, a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les attroupements", a expliqué un habitant de la localité.
A 13h, un communiqué de la direction générale de la police nationale, lu à la télévision nationale, appelait les populations au discernement et à la retenue, pour éviter des dérapages, tout en dénonçant "des rumeurs ou messages colportés par des individus ou transmis par des téléphones portables" et se rapportant au phénomène d’enlèvement et d’assassinat des enfants.
(AIP)
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