Abidjan - Le président du Rassemblement des chauffeurs pour la réussite (RCR), Traoré Mamadou dit Ladji, a été mis aux arrêts mercredi par la brigade de gendarmerie d’Adjamé, suite à des altercations entre lui et des syndicalistes du secteur, a appris l’AIP auprès du concerné, qui dénonce une arrestation "abusive et sans fondement".
"Ce matin, des syndicalistes m’ont agressé physiquement dans notre gare à Adjamé Liberté, parce que mon association refuse de payer leurs tickets.
Je suis allé me plaindre auprès des éléments du CCDO qui nous ont tous conduits à la gendarmerie.
Mais une fois la-bas, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais la gendarmerie dit que c’est moi l’agresseur et ils m’ont mis au violon depuis matin", a expliqué à l’AIP, M. Traoré, joint au téléphone dans la nuit de mercredi depuis la cellule de la gendarmerie d’Adjame Mirador.
Des gendarmes interrogés à la brigade par l’AIP, dans la même nuit à 22H30, sur les motifs de l’arrestation de Traoré Ladji ont dans un premier temps nié sa présence dans leurs locaux, après avoir consulté le registre d’écrou. "Son nom n’est pas dans le registre".
Mais face à l’instance du journaliste de l’AIP qui dit avoir eu M. Traoré au téléphone quelques minutes auparavant, l’agent entre faire une vérification au violon, avant de reconnaitre la présence du président du RCR dans leurs locaux, et demander au journaliste de repasser lendemain pour voir le commandant de brigade.
Joint au téléphone par jeudi par l’AIP, le service communication du commandement supérieur de la gendarmerie a promis apporter des éclairages cette affaire dans les plus brefs délais.
(AIP)
tm
"Ce matin, des syndicalistes m’ont agressé physiquement dans notre gare à Adjamé Liberté, parce que mon association refuse de payer leurs tickets.
Je suis allé me plaindre auprès des éléments du CCDO qui nous ont tous conduits à la gendarmerie.
Mais une fois la-bas, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais la gendarmerie dit que c’est moi l’agresseur et ils m’ont mis au violon depuis matin", a expliqué à l’AIP, M. Traoré, joint au téléphone dans la nuit de mercredi depuis la cellule de la gendarmerie d’Adjame Mirador.
Des gendarmes interrogés à la brigade par l’AIP, dans la même nuit à 22H30, sur les motifs de l’arrestation de Traoré Ladji ont dans un premier temps nié sa présence dans leurs locaux, après avoir consulté le registre d’écrou. "Son nom n’est pas dans le registre".
Mais face à l’instance du journaliste de l’AIP qui dit avoir eu M. Traoré au téléphone quelques minutes auparavant, l’agent entre faire une vérification au violon, avant de reconnaitre la présence du président du RCR dans leurs locaux, et demander au journaliste de repasser lendemain pour voir le commandant de brigade.
Joint au téléphone par jeudi par l’AIP, le service communication du commandement supérieur de la gendarmerie a promis apporter des éclairages cette affaire dans les plus brefs délais.
(AIP)
tm