La cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au ministère de l’agriculture a eu lieu vendredi 30 janvier au Plateau. A cette occasion, le ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a donné un aperçu du bilan des activités menées au sein de son département ministériel. Ci-dessous, l’intégralité de son message.
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Monsieur le Directeur Adjoint de Cabinet,
Madame le Chef de Cabinet,
Monsieur l’Inspecteur Général,
Mesdames et Messieurs les Conseillers techniques,
Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration,
Madame et Messieurs les Directeurs Généraux,
Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers,
Messieurs les Directeurs des Structures Sous-tutelle,
Messieurs les Inspecteurs,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux,
Mesdames et Messieurs les Sous- Directeurs,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux,
Mesdames et Messieurs les Chefs des Services Centraux,
Chers collaborateurs agents du Ministère,
Honorables invités en vos titres et qualités,
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs.
Avant tout propos, je voudrais sincèrement vous remercier pour votre présence massive et qualitative, témoignage significatif de votre engagement pour les grands événements de notre ministère.
C’est l’occasion pour moi, de féliciter le Comité d’Organisation, pour la parfaite organisation de la présente cérémonie.
Je me réjouis de l’opportunité que m’offre cette cérémonie, pour partager avec vous, votre affectueux engagement aux côtés de S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République à qui j’exprime ma déférente et profonde gratitude, pour m’avoir confié la charge de cet important Département ministériel.
En outre, plus qu’un simple rituel protocolaire, la présente cérémonie est la meilleure occasion pour nous, de faire le point annuel de nos activités et de donner des orientations pour les perspectives de l’année 2015, dans le cadre de la noble et exaltante mission qui nous a été confiée.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais très sincèrement, vous remercier pour les vœux que vous avez bien voulu former pour ma famille et moi-même, à travers votre porte-parole qui a su les traduire, en des termes bien choisis et suffisamment affectifs, pour créer en nous une profonde émotion positive.
J’ai également apprécié à sa juste valeur, l’initiative prise par votre porte-parole, qui nous a permis d’avoir une pensée pieuse pour nos regrettés disparus de la famille agricole qui, malheureusement, n’ont pas eu la chance de partager ces agréables moments avec nous. Merci pour votre compassion et tous mes encouragements aux familles éplorées!
A travers ma modeste personne, vos vœux s’adressent prioritairement à S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République et à Monsieur Le Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN. Soyez donc rassurés que ce sera un agréable devoir pour moi, de les leur transmettre de vive voix, au nom de la famille agricole.
En votre nom également, je voudrais témoigner ici-même, ma respectueuse admiration à Monsieur le Président de la République, pour les résultats exceptionnellement positifs obtenus en si peu de temps de gouvernance.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs
Veuillez donc accepter en retour, au nom de Monsieur le Président de la République, de celui de Monsieur Premier Ministre, et en mon nom propre, pour vous-mêmes et pour tous ceux qui vous sont chers, mes meilleurs vœux de Santé, de Bonheur et de Prospérité́.
Mes meilleurs vœux s’adressent également à tous nos invités, à l’ensemble du personnel et aux agents des structures sous-tutelle, ainsi qu’à nos Partenaires Techniques et Financiers, qui nous ont toujours accompagnés dans la conduite de nos activités.
Enfin, permettez-moi de faire une mention spéciale à l’endroit de ceux-là mêmes qui constituent la majorité opérationnelle de notre grande famille, à savoir, nos braves Producteurs et autres Acteurs, certes absents à la présente cérémonie, mais dignement représentés par leurs Organisations respectives.
Qu’ils soient tous remerciés pour leur soutien spirituel et que Dieu leur accorde le Bonheur durable, à l’aune de leurs souhaits les plus chers.
Honorables invités, Mesdames, Messieurs et Chers collaborateurs,
L’année dernière, nous nous étions fixés des objectifs en prenant certains engagements pour l’année 2014. Ces éléments portaient essentiellement sur la poursuite de la mobilisation des ressources pour le financement du PNIA, la poursuite des réformes structurelles relatives à la gouvernance agricole et le renforcement de la coopération agricole internationale.
Ces objectifs ont-ils été atteints ? Ces engagements ont-ils été respectés ? En d’autres termes, quel est le bilan de nos activités au terme de l’année 2014 ?
Dans le cadre de la recherche de financements additionnels pour la mise en œuvre du PNIA, tout en faisant la promotion du SARA 2015, nous avons effectué des missions en Europe, en Arabie Saoudite et au Maroc.
Ces missions ont été couronnées de plusieurs résultats positifs, avec d’une part, l’obtention d’accords de financement pour un montant global de 111,86 milliards F.CFA avec l’Union Européenne (39,360 milliards) et la Banque Islamique de Développement (72,5 milliards), et d’autre part, la signature d’Accords de Coopération Agricole avec le Maroc et le Fonds Saoudien de Développement, pour l’organisation et le sponsoring du SARA 2015.
Au niveau national, la concrétisation des intentions enregistrées pendant la table ronde relative à la mobilisation des financements du PNIA s’est poursuivie, d’une part avec la signature d’autres Accords de financement, et d’autre part, avec la formulation de nouveaux projets.
En plus des actions menées pour la mobilisation des financements du PNIA, d’autres événements majeurs ont été organisés, en vue de créer des opportunités de partenariat entre les différents acteurs Nationaux et Internationaux du secteur agricole, avec notamment le Forum investir en Côte d’Ivoire, la Journée Nationale du Chocolat et le Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA 2014).
En plus de ces grands événements, d’autres activités à caractère transversal ont été réalisées par certaines Directions Centrales, dans le cadre des engagements pris l’année dernière.
En effet, s’agissant du Processus général de Réforme des filières, sur le plan institutionnel, les filières du Café-Cacao, du Coton et de l’Anacarde ont été réformées avec pour résultats, la création de deux Conseils qui sont déjà opérationnels.
Toutefois, si la filière Coton a pu obtenir le Décret de reconnaissance de son Interprofession en 2014, celles du Café-Cacao et de l’Anacarde sont encore dans le processus de leur de la mise en place ; le résultat du Recensement des Exploitants et des Exploitations Agricoles (REEA) qui est en cours, en facilitera l’aboutissement en 2015.
En outre, une dizaine d’autres filières ont connu de grandes avancées au cours de l’année 2014 et la mise en place de leurs Interprofessions sera réalisée dans le courant du premier semestre de 2015.
S’agissant du Foncier Rural, l’année 2014 a connu la poursuite de la mise en œuvre du Programme National de Sécurisation du Foncier Rural (PNSFR), portant notamment sur la formation des acteurs principaux (336 de toutes les régions). La Banque Africaine de Développement a donné son accord pour financer les opérations de délimitation de 1 270 territoires de villages dans l’Ouest du pays.
Mesdames et Messieurs
Outre les actions de grande envergure menées à Abidjan, d’autres grands événements ont été organisés à l’intérieur du Pays, dans le cadre de la promotion des actions de notre Ministère, au profit du monde rural et ses partenaires. Il s’agit notamment de l’organisation des 3è Journées de l’Administration Agricole Délocalisée dans le District des Savanes, renforcées par les célébrations de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale, de la Journée Mondiale de l’Alimentation, de la distribution d’une somme totale de 1 251 000 000 F.CFA à 63 Coopératives bénéficiaires du Fonds vivriers, ainsi que des matériels et intrants agricoles pour un montant de 500 000 000 F CFA du Programme de Sécurité Alimentaire ; soit un montant total de 1 751 000 000 F CFA distribués aux producteurs.
Par ailleurs, comme présentées tantôt par Mme le Chef de Cabinet, votre Porte-parole, plusieurs actions ont été menées en faveur de l’ensemble des acteurs du Secteur, ainsi que pour nos Services Centraux et Déconcentrés, afin de les remotiver, tout en leur permettant de retrouver les standards des moyens requis pour leur opérationnalité, après les graves préjudices causés par les crises successives que notre pays a traversées.
En plus des actions à caractère général, dans le cadre de leurs missions spécifiques, les Structures sous-tutelle ont également conduit plusieurs activités avec un succès remarquable.
S’agissant de la Filière CAFE-CACAO, les effets positifs induits de la réforme de cette Filière, acquis en 2013, se sont consolidés et même améliorés en 2014. En effet, avec une production record de 1 746 204 tonnes de fèves de Cacao de meilleure qualité et 104 766 tonnes de Café vert marchand, ces résultats ont connu des hausses par rapport à la campagne précédente et ce, avec les prix garantis relativement meilleurs, ayant permis de procurer des revenus globaux aux producteurs, de 1 309,65 milliards (soit 20,51% de hausse) pour le Cacao, et de 64,32 milliards (soit 1% de hausse malgré les cours en baisse sur le marché international).
En outre, des actions d’appui aux producteurs ont été réalisées à travers la fourniture d’intrants et de matériels agricoles et la formation pour la durabilité du système de production.
Enfin, les zones de production de cette filière, ont bénéficié d’un programme d’aide à 250 jeunes Agriculteurs, et du renforcement de plusieurs réalisations en vue d’améliorer leurs conditions de vie sociale, à travers les travaux du Fonds d’Investissement en Milieu Rural (FIMR), pour un montant global de près de 20 milliards.
S’agissant des Filières du COTON et de l’ANACARDE, la mise en œuvre de la réforme de ces deux Filières a connu un démarrage effectif de son opérationnalité en 2014, avec une meilleure maîtrise du système de production et des circuits de commercialisation.
Ainsi, ces nouvelles dispositions ont permis de produire 405 226 tonnes de Coton graine et de distribuer un revenu brut global d’environ 101,307 milliards FCFA aux producteurs ; ce qui est un record national et fait de la Côte d’Ivoire, le Troisième (3è) Producteur Africain.
Au niveau de la filière Anacarde, les nouvelles dispositions ont permis de produire 560 000 tonnes de Noix de Cajou de meilleure qualité et de distribuer un revenu brut global de plus de 140 milliards FCFA aux producteurs ; ce qui est également un record national, qui vient ainsi consolider le classement de notre Pays comme Premier (1er) Exportateur Africain et deuxième Producteur Mondial après l’Inde.
S’agissant de la Filière Riz, avec la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR), la production de Riz blanchi connait une hausse progressive depuis 2010 et la tendance à fin septembre 2014 permet d’espérer l’atteinte de l’objectif de 1 600 000 tonnes à fin février 2015, qui marque la fin de la campagne principale de production.
S’agissant des Activités de Financement de la Recherche et du Conseil Agricoles, dans le cadre de sa fonction d’Agence fiduciaire, sur l’ensemble des fonds reçus, le FIRCA a mobilisé un montant total de 8,72 milliards F.CFA en 2014, pour le financement des Programmes conventionnés avec les PTF.
A côté de ces ressources extérieures, en 2014, onze (11) filières agricoles ont cotisé au FIRCA, un montant total de 9,97 milliards de Francs CFA, soit un taux d’accroissement de 11% par rapport au total des cotisations de 2013. Ces fonds ont permis de financer au total 75 Projets initiés par les filières.
Globalement, les résultats obtenus par le FIRCA honorent notre pays car, non seulement au terme des deux dernières missions de suivi-évaluation la Banque Mondiale a attribué le niveau d’appréciation de "SATISFAISANT" à la Côte d’Ivoire, mais aussi, plusieurs pays de la sous-région sont venus s’inspirer du modèle FIRCA, en vue de trouver une solution au problème du financement agricole chez eux.
Mesdames et Messieurs
La concrétisation des intentions enregistrées pendant la table ronde relative à la mobilisation des financements du PNIA s’est poursuivie avec la signature d’autres Accords de financement pour un montant global de plus de 63 milliards F.CFA concernant huit 8 projets.
Ces appuis financiers sont apportés par le FIDA, l’ASAP, l’OFID, la BAD, l’UEMOA, la KFW et la BID.
Par ailleurs, 5 autres projets, pour lesquels les financements ont été acquis en 2014, sont en cours de formulation, pour un montant global de 203 milliards F CFA, grâce aux appuis du 11è FED de l’Union Européenne, de l’Etat Français à travers l’AFD dans le cadre du C2D et de la BID.
Au niveau du secteur privé, les ressources mobilisées et en cours d’exécution s’élèvent à 48 milliards de F CFA, suite aux accords signés avec les groupes SIPRA et CAPCI.
Ces financements, ajoutés à ceux de l’année 2013 (qui s’élevaient à 744,835 milliards de F CFA), nous amènent à un taux de mobilisation du PNIA supérieur à 50%. L’atelier bilan du PNIA qui se tiendra le 12 février à Yamoussoukro, donnera les détails de ces ressources.
Globalement, à l’instar de celles des filières Café-Cacao, du Coton, de l’Anacarde et du Riz, en 2014, l’ensemble des productions, aussi bien des cultures de rente que des cultures vivrières, ont connu une hausse significative.
Selon les statistiques actuellement à disposition (collectées à novembre 2014), le volume de la production des cultures de rente a augmenté de 7,6% en 2014, par rapport à 2013. Celui des cultures vivrières a augmenté de 9,6%.
Ainsi, pour les revenus, ce sont au moins 2 244 milliards de F CFA qui ont été distribués pour les cultures de rentes, soit une augmentation de 7.8% par rapport à l’année passée. Pour les cultures vivrières les revenus captés par les producteurs s’élèvent à 2 735 milliards de F CFA, soit une progression de 9,6% par rapport à 2013.
Un atelier de validation de toutes les données est prévu pour le début du mois de février 2015, en vue de consolider avec les chiffres finaux, toutes les tendances déjà observées dans les différentes filières.
Comme indiqué plus haut, c’est au terme de l’atelier bilan de début février 2015 que la situation définitive sera connue.
Toutefois, au vu des indications précédentes, la situation cumulée des financements mobilisés à fin 2013, a connu une hausse en 2014.
En outre, pour la trentaine de projets déjà en cours d’exécution, 633 562 emplois ont été déjà créés à fin décembre 2014.
Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons affirmer qu’à l’image de l’ensemble du pays, malgré les conséquences multiformes des crises successives, le secteur agricole a su résister et est au travail avec des performances très encourageantes.
Cependant, nous aurions certainement pu mieux faire, si nous, avions pu bénéficier de la concrétisation de l’engagement pris à Maputo par les Chefs d’Etat d’Afrique, à savoir l’affectation d’au moins 10% de leur budget national au secteur agricole.
Par ailleurs, il n’est plus à démontrer que le secteur agricole ne peut se développer que par une meilleure répartition de la richesse générée dans la chaîne des valeurs.
Le premier corollaire de cette condition est l’adoption du système d’intégration verticale ascendante et descendante de cette chaîne par le Secteur Primaire (Agricole), avec en amont, la Recherche Agronomique et en aval la Première et la Seconde Transformation des produits agricoles.
Les deuxième et troisième corollaires de cette condition est la mise en place d’Interprofessions fortes et une formation agricole intégré et opérationnelle.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs
La mise en œuvre de la loi sur le foncier rural sera accélérée en 2015 par la finalisation des travaux déjà engagés en 2014, ainsi que le démarrage de plusieurs autres projets de grande envergure, notamment la délimitation de territoires de villages et la délivrance de Certificats Fonciers dans 15 Départements, la délimitation des territoires de 1270 villages dans 4 Régions administratives de l’Ouest du pays, la finalisation du Projet « une parcelle d’Hévéa, un Certificat foncier », qui doit aboutir à la délivrance d’environ 120 000 Certificats fonciers et la massification de la délivrance des Certificats fonciers.
Le projet de Loi d’Orientation Agricole de Côte d’Ivoire (LOACI), déjà finalisé par notre Ministère et soumis au Gouvernement, sera présenté à l’Assemblée Nationale en 2015, afin de permettre à tous les Acteurs actuels et potentiels du Secteur, de disposer d’un cadre légal de référence.
Le recensement des Exploitants et des Exploitations Agricoles (REEA), dont le processus a démarré en 2014, sera finalisé et servira d’instrument pour l’accélération de la structuration des filières et la finalisation de la mise en place de la Chambre Nationale d’Agriculture reformée.
Avec l’appui des PTF, il sera procédé à la revue des Structures de l’Etat en charge des services agricoles, à savoir, le CNRA, l’ANADER et le FIRCA, en vue d’évaluer leurs performances par rapport aux missions qui avaient justifié leur création, de capitaliser les acquis, d’identifier les faiblesses et de faire des recommandations correctives en tenant compte de l’évolution de la situation depuis leur création.
Par ailleurs, le processus de la mise en place de la Bourse des matières premières, déjà très avancé en 2014, sera finalisé en 2015.
Comme indiqué ci-dessus, les projets qui ont fait l’objet de signature de convention et/ou de début formulation dans le bilan des activités de 2014, vont entrer dans leur phase opérationnelle. Il s’agit notamment du projet de création de Centres semenciers financé par la BID (16,360 milliards F CFA), le projet de réhabilitation de bas-fonds pour la riziculture financé par EXIM BANK INDE (51 milliards de F CFA), le PROPACOM OUEST financé par le FIDA et l’Etat de Côte d’Ivoire (26 milliards de F CFA), et le projet de productions maraichères périurbaines financé par la BID (10 milliards de F CFA).
Au titre de la filière Café-Cacao
Comme indiqué plus haut, cette filière mettra à profit le résultat de sa structuration, pour améliorer la gouvernance de son Organe de gestion.
En outre, étant les deux principaux producteurs au plan mondial, la coopération entre notre pays et la Ghana sera renforcée, afin d’harmoniser, entre autres, nos positions dans les débats internationaux.
Par ailleurs, en vue d’élargir l’éventail des débouchés commerciaux, la promotion de nos produits vers les pays émergents sera renforcée.
Enfin, dans le double objectif, d’une part de créer une valeur ajoutée locale dans la filière, et d’autre part de réduire progressivement l’exportation de fèves de Cacao, le processus de transformation de cette matière première sera accéléré en 2015.
Au titre des filières du Coton et de l’Anacarde
Le processus de mise en place d’un mécanisme rationnel et durable, de stabilisation du prix bord champ de la noix de Cajou, sera finalisé en 2015, afin de garantir un revenu suffisamment rémunérateur aux Producteurs.
Quant à la filière Coton, le mécanisme de fixation du prix d’achat bord champ du Coton graine sera revu et actualisé en 2015, afin de garantir un revenu plus équitable aux Producteurs.
Par ailleurs, les résultats du SIETTA 2014 seront mis à profit pour accélérer le processus de transformation de l’Anacarde, afin de tendre vers l’objectif de transformation de 100% de la production à l’horizon 2020.
Au titre de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR)
Au cours de l’année 2015, trois grandes actions seront menées, portant sur la mise en place d’un système de production pérenne des semences certifiées qualitativement, la poursuite des efforts en matière de maîtrise de l’eau et équipements de transformation et l’identification définitive d’un modèle économique, à la fois rentable pour le producteur et le secteur privé, tout en étant compétitif face à la concurrence au niveau du consommateur.
Au titre de la promotion agricole
Les JAAD 2015 seront organisées à l’Est et à l’Ouest du pays, constituant ainsi, un bouclage complet de l’ensemble du territoire.
Enfin, j’en appelle à la mobilisation générale de tous autour du SARA 2015, pour asseoir sa notoriété au niveau continental et à l’échelle mondiale.
Pour conclure, nous pouvons affirmer que le PNIA est en bonne voie. Il est cependant nécessaire de renforcer l’investissement public afin de faciliter l’investissement privé.
En outre, une bonne structuration des filières constitue le gage d’une croissance agricole durable.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2015 A TOUTES ET A TOUS !
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Monsieur le Directeur Adjoint de Cabinet,
Madame le Chef de Cabinet,
Monsieur l’Inspecteur Général,
Mesdames et Messieurs les Conseillers techniques,
Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration,
Madame et Messieurs les Directeurs Généraux,
Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers,
Messieurs les Directeurs des Structures Sous-tutelle,
Messieurs les Inspecteurs,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux,
Mesdames et Messieurs les Sous- Directeurs,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux,
Mesdames et Messieurs les Chefs des Services Centraux,
Chers collaborateurs agents du Ministère,
Honorables invités en vos titres et qualités,
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs.
Avant tout propos, je voudrais sincèrement vous remercier pour votre présence massive et qualitative, témoignage significatif de votre engagement pour les grands événements de notre ministère.
C’est l’occasion pour moi, de féliciter le Comité d’Organisation, pour la parfaite organisation de la présente cérémonie.
Je me réjouis de l’opportunité que m’offre cette cérémonie, pour partager avec vous, votre affectueux engagement aux côtés de S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République à qui j’exprime ma déférente et profonde gratitude, pour m’avoir confié la charge de cet important Département ministériel.
En outre, plus qu’un simple rituel protocolaire, la présente cérémonie est la meilleure occasion pour nous, de faire le point annuel de nos activités et de donner des orientations pour les perspectives de l’année 2015, dans le cadre de la noble et exaltante mission qui nous a été confiée.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais très sincèrement, vous remercier pour les vœux que vous avez bien voulu former pour ma famille et moi-même, à travers votre porte-parole qui a su les traduire, en des termes bien choisis et suffisamment affectifs, pour créer en nous une profonde émotion positive.
J’ai également apprécié à sa juste valeur, l’initiative prise par votre porte-parole, qui nous a permis d’avoir une pensée pieuse pour nos regrettés disparus de la famille agricole qui, malheureusement, n’ont pas eu la chance de partager ces agréables moments avec nous. Merci pour votre compassion et tous mes encouragements aux familles éplorées!
A travers ma modeste personne, vos vœux s’adressent prioritairement à S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République et à Monsieur Le Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN. Soyez donc rassurés que ce sera un agréable devoir pour moi, de les leur transmettre de vive voix, au nom de la famille agricole.
En votre nom également, je voudrais témoigner ici-même, ma respectueuse admiration à Monsieur le Président de la République, pour les résultats exceptionnellement positifs obtenus en si peu de temps de gouvernance.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs
Veuillez donc accepter en retour, au nom de Monsieur le Président de la République, de celui de Monsieur Premier Ministre, et en mon nom propre, pour vous-mêmes et pour tous ceux qui vous sont chers, mes meilleurs vœux de Santé, de Bonheur et de Prospérité́.
Mes meilleurs vœux s’adressent également à tous nos invités, à l’ensemble du personnel et aux agents des structures sous-tutelle, ainsi qu’à nos Partenaires Techniques et Financiers, qui nous ont toujours accompagnés dans la conduite de nos activités.
Enfin, permettez-moi de faire une mention spéciale à l’endroit de ceux-là mêmes qui constituent la majorité opérationnelle de notre grande famille, à savoir, nos braves Producteurs et autres Acteurs, certes absents à la présente cérémonie, mais dignement représentés par leurs Organisations respectives.
Qu’ils soient tous remerciés pour leur soutien spirituel et que Dieu leur accorde le Bonheur durable, à l’aune de leurs souhaits les plus chers.
Honorables invités, Mesdames, Messieurs et Chers collaborateurs,
L’année dernière, nous nous étions fixés des objectifs en prenant certains engagements pour l’année 2014. Ces éléments portaient essentiellement sur la poursuite de la mobilisation des ressources pour le financement du PNIA, la poursuite des réformes structurelles relatives à la gouvernance agricole et le renforcement de la coopération agricole internationale.
Ces objectifs ont-ils été atteints ? Ces engagements ont-ils été respectés ? En d’autres termes, quel est le bilan de nos activités au terme de l’année 2014 ?
Dans le cadre de la recherche de financements additionnels pour la mise en œuvre du PNIA, tout en faisant la promotion du SARA 2015, nous avons effectué des missions en Europe, en Arabie Saoudite et au Maroc.
Ces missions ont été couronnées de plusieurs résultats positifs, avec d’une part, l’obtention d’accords de financement pour un montant global de 111,86 milliards F.CFA avec l’Union Européenne (39,360 milliards) et la Banque Islamique de Développement (72,5 milliards), et d’autre part, la signature d’Accords de Coopération Agricole avec le Maroc et le Fonds Saoudien de Développement, pour l’organisation et le sponsoring du SARA 2015.
Au niveau national, la concrétisation des intentions enregistrées pendant la table ronde relative à la mobilisation des financements du PNIA s’est poursuivie, d’une part avec la signature d’autres Accords de financement, et d’autre part, avec la formulation de nouveaux projets.
En plus des actions menées pour la mobilisation des financements du PNIA, d’autres événements majeurs ont été organisés, en vue de créer des opportunités de partenariat entre les différents acteurs Nationaux et Internationaux du secteur agricole, avec notamment le Forum investir en Côte d’Ivoire, la Journée Nationale du Chocolat et le Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA 2014).
En plus de ces grands événements, d’autres activités à caractère transversal ont été réalisées par certaines Directions Centrales, dans le cadre des engagements pris l’année dernière.
En effet, s’agissant du Processus général de Réforme des filières, sur le plan institutionnel, les filières du Café-Cacao, du Coton et de l’Anacarde ont été réformées avec pour résultats, la création de deux Conseils qui sont déjà opérationnels.
Toutefois, si la filière Coton a pu obtenir le Décret de reconnaissance de son Interprofession en 2014, celles du Café-Cacao et de l’Anacarde sont encore dans le processus de leur de la mise en place ; le résultat du Recensement des Exploitants et des Exploitations Agricoles (REEA) qui est en cours, en facilitera l’aboutissement en 2015.
En outre, une dizaine d’autres filières ont connu de grandes avancées au cours de l’année 2014 et la mise en place de leurs Interprofessions sera réalisée dans le courant du premier semestre de 2015.
S’agissant du Foncier Rural, l’année 2014 a connu la poursuite de la mise en œuvre du Programme National de Sécurisation du Foncier Rural (PNSFR), portant notamment sur la formation des acteurs principaux (336 de toutes les régions). La Banque Africaine de Développement a donné son accord pour financer les opérations de délimitation de 1 270 territoires de villages dans l’Ouest du pays.
Mesdames et Messieurs
Outre les actions de grande envergure menées à Abidjan, d’autres grands événements ont été organisés à l’intérieur du Pays, dans le cadre de la promotion des actions de notre Ministère, au profit du monde rural et ses partenaires. Il s’agit notamment de l’organisation des 3è Journées de l’Administration Agricole Délocalisée dans le District des Savanes, renforcées par les célébrations de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale, de la Journée Mondiale de l’Alimentation, de la distribution d’une somme totale de 1 251 000 000 F.CFA à 63 Coopératives bénéficiaires du Fonds vivriers, ainsi que des matériels et intrants agricoles pour un montant de 500 000 000 F CFA du Programme de Sécurité Alimentaire ; soit un montant total de 1 751 000 000 F CFA distribués aux producteurs.
Par ailleurs, comme présentées tantôt par Mme le Chef de Cabinet, votre Porte-parole, plusieurs actions ont été menées en faveur de l’ensemble des acteurs du Secteur, ainsi que pour nos Services Centraux et Déconcentrés, afin de les remotiver, tout en leur permettant de retrouver les standards des moyens requis pour leur opérationnalité, après les graves préjudices causés par les crises successives que notre pays a traversées.
En plus des actions à caractère général, dans le cadre de leurs missions spécifiques, les Structures sous-tutelle ont également conduit plusieurs activités avec un succès remarquable.
S’agissant de la Filière CAFE-CACAO, les effets positifs induits de la réforme de cette Filière, acquis en 2013, se sont consolidés et même améliorés en 2014. En effet, avec une production record de 1 746 204 tonnes de fèves de Cacao de meilleure qualité et 104 766 tonnes de Café vert marchand, ces résultats ont connu des hausses par rapport à la campagne précédente et ce, avec les prix garantis relativement meilleurs, ayant permis de procurer des revenus globaux aux producteurs, de 1 309,65 milliards (soit 20,51% de hausse) pour le Cacao, et de 64,32 milliards (soit 1% de hausse malgré les cours en baisse sur le marché international).
En outre, des actions d’appui aux producteurs ont été réalisées à travers la fourniture d’intrants et de matériels agricoles et la formation pour la durabilité du système de production.
Enfin, les zones de production de cette filière, ont bénéficié d’un programme d’aide à 250 jeunes Agriculteurs, et du renforcement de plusieurs réalisations en vue d’améliorer leurs conditions de vie sociale, à travers les travaux du Fonds d’Investissement en Milieu Rural (FIMR), pour un montant global de près de 20 milliards.
S’agissant des Filières du COTON et de l’ANACARDE, la mise en œuvre de la réforme de ces deux Filières a connu un démarrage effectif de son opérationnalité en 2014, avec une meilleure maîtrise du système de production et des circuits de commercialisation.
Ainsi, ces nouvelles dispositions ont permis de produire 405 226 tonnes de Coton graine et de distribuer un revenu brut global d’environ 101,307 milliards FCFA aux producteurs ; ce qui est un record national et fait de la Côte d’Ivoire, le Troisième (3è) Producteur Africain.
Au niveau de la filière Anacarde, les nouvelles dispositions ont permis de produire 560 000 tonnes de Noix de Cajou de meilleure qualité et de distribuer un revenu brut global de plus de 140 milliards FCFA aux producteurs ; ce qui est également un record national, qui vient ainsi consolider le classement de notre Pays comme Premier (1er) Exportateur Africain et deuxième Producteur Mondial après l’Inde.
S’agissant de la Filière Riz, avec la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR), la production de Riz blanchi connait une hausse progressive depuis 2010 et la tendance à fin septembre 2014 permet d’espérer l’atteinte de l’objectif de 1 600 000 tonnes à fin février 2015, qui marque la fin de la campagne principale de production.
S’agissant des Activités de Financement de la Recherche et du Conseil Agricoles, dans le cadre de sa fonction d’Agence fiduciaire, sur l’ensemble des fonds reçus, le FIRCA a mobilisé un montant total de 8,72 milliards F.CFA en 2014, pour le financement des Programmes conventionnés avec les PTF.
A côté de ces ressources extérieures, en 2014, onze (11) filières agricoles ont cotisé au FIRCA, un montant total de 9,97 milliards de Francs CFA, soit un taux d’accroissement de 11% par rapport au total des cotisations de 2013. Ces fonds ont permis de financer au total 75 Projets initiés par les filières.
Globalement, les résultats obtenus par le FIRCA honorent notre pays car, non seulement au terme des deux dernières missions de suivi-évaluation la Banque Mondiale a attribué le niveau d’appréciation de "SATISFAISANT" à la Côte d’Ivoire, mais aussi, plusieurs pays de la sous-région sont venus s’inspirer du modèle FIRCA, en vue de trouver une solution au problème du financement agricole chez eux.
Mesdames et Messieurs
La concrétisation des intentions enregistrées pendant la table ronde relative à la mobilisation des financements du PNIA s’est poursuivie avec la signature d’autres Accords de financement pour un montant global de plus de 63 milliards F.CFA concernant huit 8 projets.
Ces appuis financiers sont apportés par le FIDA, l’ASAP, l’OFID, la BAD, l’UEMOA, la KFW et la BID.
Par ailleurs, 5 autres projets, pour lesquels les financements ont été acquis en 2014, sont en cours de formulation, pour un montant global de 203 milliards F CFA, grâce aux appuis du 11è FED de l’Union Européenne, de l’Etat Français à travers l’AFD dans le cadre du C2D et de la BID.
Au niveau du secteur privé, les ressources mobilisées et en cours d’exécution s’élèvent à 48 milliards de F CFA, suite aux accords signés avec les groupes SIPRA et CAPCI.
Ces financements, ajoutés à ceux de l’année 2013 (qui s’élevaient à 744,835 milliards de F CFA), nous amènent à un taux de mobilisation du PNIA supérieur à 50%. L’atelier bilan du PNIA qui se tiendra le 12 février à Yamoussoukro, donnera les détails de ces ressources.
Globalement, à l’instar de celles des filières Café-Cacao, du Coton, de l’Anacarde et du Riz, en 2014, l’ensemble des productions, aussi bien des cultures de rente que des cultures vivrières, ont connu une hausse significative.
Selon les statistiques actuellement à disposition (collectées à novembre 2014), le volume de la production des cultures de rente a augmenté de 7,6% en 2014, par rapport à 2013. Celui des cultures vivrières a augmenté de 9,6%.
Ainsi, pour les revenus, ce sont au moins 2 244 milliards de F CFA qui ont été distribués pour les cultures de rentes, soit une augmentation de 7.8% par rapport à l’année passée. Pour les cultures vivrières les revenus captés par les producteurs s’élèvent à 2 735 milliards de F CFA, soit une progression de 9,6% par rapport à 2013.
Un atelier de validation de toutes les données est prévu pour le début du mois de février 2015, en vue de consolider avec les chiffres finaux, toutes les tendances déjà observées dans les différentes filières.
Comme indiqué plus haut, c’est au terme de l’atelier bilan de début février 2015 que la situation définitive sera connue.
Toutefois, au vu des indications précédentes, la situation cumulée des financements mobilisés à fin 2013, a connu une hausse en 2014.
En outre, pour la trentaine de projets déjà en cours d’exécution, 633 562 emplois ont été déjà créés à fin décembre 2014.
Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons affirmer qu’à l’image de l’ensemble du pays, malgré les conséquences multiformes des crises successives, le secteur agricole a su résister et est au travail avec des performances très encourageantes.
Cependant, nous aurions certainement pu mieux faire, si nous, avions pu bénéficier de la concrétisation de l’engagement pris à Maputo par les Chefs d’Etat d’Afrique, à savoir l’affectation d’au moins 10% de leur budget national au secteur agricole.
Par ailleurs, il n’est plus à démontrer que le secteur agricole ne peut se développer que par une meilleure répartition de la richesse générée dans la chaîne des valeurs.
Le premier corollaire de cette condition est l’adoption du système d’intégration verticale ascendante et descendante de cette chaîne par le Secteur Primaire (Agricole), avec en amont, la Recherche Agronomique et en aval la Première et la Seconde Transformation des produits agricoles.
Les deuxième et troisième corollaires de cette condition est la mise en place d’Interprofessions fortes et une formation agricole intégré et opérationnelle.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs
La mise en œuvre de la loi sur le foncier rural sera accélérée en 2015 par la finalisation des travaux déjà engagés en 2014, ainsi que le démarrage de plusieurs autres projets de grande envergure, notamment la délimitation de territoires de villages et la délivrance de Certificats Fonciers dans 15 Départements, la délimitation des territoires de 1270 villages dans 4 Régions administratives de l’Ouest du pays, la finalisation du Projet « une parcelle d’Hévéa, un Certificat foncier », qui doit aboutir à la délivrance d’environ 120 000 Certificats fonciers et la massification de la délivrance des Certificats fonciers.
Le projet de Loi d’Orientation Agricole de Côte d’Ivoire (LOACI), déjà finalisé par notre Ministère et soumis au Gouvernement, sera présenté à l’Assemblée Nationale en 2015, afin de permettre à tous les Acteurs actuels et potentiels du Secteur, de disposer d’un cadre légal de référence.
Le recensement des Exploitants et des Exploitations Agricoles (REEA), dont le processus a démarré en 2014, sera finalisé et servira d’instrument pour l’accélération de la structuration des filières et la finalisation de la mise en place de la Chambre Nationale d’Agriculture reformée.
Avec l’appui des PTF, il sera procédé à la revue des Structures de l’Etat en charge des services agricoles, à savoir, le CNRA, l’ANADER et le FIRCA, en vue d’évaluer leurs performances par rapport aux missions qui avaient justifié leur création, de capitaliser les acquis, d’identifier les faiblesses et de faire des recommandations correctives en tenant compte de l’évolution de la situation depuis leur création.
Par ailleurs, le processus de la mise en place de la Bourse des matières premières, déjà très avancé en 2014, sera finalisé en 2015.
Comme indiqué ci-dessus, les projets qui ont fait l’objet de signature de convention et/ou de début formulation dans le bilan des activités de 2014, vont entrer dans leur phase opérationnelle. Il s’agit notamment du projet de création de Centres semenciers financé par la BID (16,360 milliards F CFA), le projet de réhabilitation de bas-fonds pour la riziculture financé par EXIM BANK INDE (51 milliards de F CFA), le PROPACOM OUEST financé par le FIDA et l’Etat de Côte d’Ivoire (26 milliards de F CFA), et le projet de productions maraichères périurbaines financé par la BID (10 milliards de F CFA).
Au titre de la filière Café-Cacao
Comme indiqué plus haut, cette filière mettra à profit le résultat de sa structuration, pour améliorer la gouvernance de son Organe de gestion.
En outre, étant les deux principaux producteurs au plan mondial, la coopération entre notre pays et la Ghana sera renforcée, afin d’harmoniser, entre autres, nos positions dans les débats internationaux.
Par ailleurs, en vue d’élargir l’éventail des débouchés commerciaux, la promotion de nos produits vers les pays émergents sera renforcée.
Enfin, dans le double objectif, d’une part de créer une valeur ajoutée locale dans la filière, et d’autre part de réduire progressivement l’exportation de fèves de Cacao, le processus de transformation de cette matière première sera accéléré en 2015.
Au titre des filières du Coton et de l’Anacarde
Le processus de mise en place d’un mécanisme rationnel et durable, de stabilisation du prix bord champ de la noix de Cajou, sera finalisé en 2015, afin de garantir un revenu suffisamment rémunérateur aux Producteurs.
Quant à la filière Coton, le mécanisme de fixation du prix d’achat bord champ du Coton graine sera revu et actualisé en 2015, afin de garantir un revenu plus équitable aux Producteurs.
Par ailleurs, les résultats du SIETTA 2014 seront mis à profit pour accélérer le processus de transformation de l’Anacarde, afin de tendre vers l’objectif de transformation de 100% de la production à l’horizon 2020.
Au titre de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR)
Au cours de l’année 2015, trois grandes actions seront menées, portant sur la mise en place d’un système de production pérenne des semences certifiées qualitativement, la poursuite des efforts en matière de maîtrise de l’eau et équipements de transformation et l’identification définitive d’un modèle économique, à la fois rentable pour le producteur et le secteur privé, tout en étant compétitif face à la concurrence au niveau du consommateur.
Au titre de la promotion agricole
Les JAAD 2015 seront organisées à l’Est et à l’Ouest du pays, constituant ainsi, un bouclage complet de l’ensemble du territoire.
Enfin, j’en appelle à la mobilisation générale de tous autour du SARA 2015, pour asseoir sa notoriété au niveau continental et à l’échelle mondiale.
Pour conclure, nous pouvons affirmer que le PNIA est en bonne voie. Il est cependant nécessaire de renforcer l’investissement public afin de faciliter l’investissement privé.
En outre, une bonne structuration des filières constitue le gage d’une croissance agricole durable.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2015 A TOUTES ET A TOUS !