La traditionnelle cérémonie de présentation de vœux de nouvel an de son département, Mamadou Sangafowa Coulibaly a situé les enjeux de l’année pour que la croissance agricole de 9% se confirme.
Le personnel du ministère de l’Agriculture, les opérateurs agricoles, les partenaires techniques et financiers ont présenté, hier, au cours d’une cérémonie qui se voulait familiale, leurs vœux du nouvel an au ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly. La croissance agricole en 2014 reste soutenue, environ 6%, et comme pour dire à ses collaborateurs qui ont exprimé, à travers son chef de cabinet, leur fierté de travailler à ses côtés et ont apprécié son engagement ferme et constant à faire fonctionner son département pour qu’il soit un peu plus chaque jour au service des populations rurales, qu’il n’est point question de dormir sur leurs lauriers, Sangafowa Coulibaly a aussitôt fixé le cap pour 2015 : «2015 est une année courte parce que c’est une année électorale. Nos actions et toutes nos activités doivent nécessairement être couronnées par des résultats. Et ces résultats doivent immédiatement impacter la vie des Ivoiriens »
Le ministre a décliné cette feuille de route avec des enjeux précis, en de grands chantiers dont l’exécution et les résultats confirmeront la croissance agricole annuelle de 9% programmée cette année. Il a donc articulé les grandes orientations et perspectives pour une croissance durable pour l’année civile en cours autour de quatre axes.
Au niveau de la gouvernance, la mise en œuvre de la loi foncière doit être accélérée. Le ministre a mis sur pied un groupe de relecture de cette loi.
Les recommandations de l’atelier sur la relance de la mise en application de la loi de 1998, tenu les 28 et 29 janvier à l’auditorium de l’ancienne Caistab, sont très pertinentes. Un groupe de travail va élaborer une déclaration de politique foncière rurale puis un véritable document de Programme national de sécurisation du foncier rural. Le cadre juridique et institutionnel de gestion du domaine foncier rural sera amélioré.
La loi d’orientation agricole arrive
Le Parlement ivoirien va adopter la loi d’orientation agricole Le Recensement des exploitants et des exploitations agricoles (Reea) sera finalisé et servira d’instrument pour la structuration des filières et la finalisation de la mise en place de la Chambre nationale d’agriculture réformée, (Cna). Il sera, par ailleurs, procédé à la revue des structures de l’Etat en charge des services agricoles, notamment le Cnra, l’Anader et le Firca, en vue d’évaluer leurs performances par rapport aux missions qui avaient justifié leur création, de capitaliser les acquis, d’identifier les faiblesses pour faire des recommandations correctives.
La sécurité alimentaire sera aussi au cœur des priorités de cette année. Elle permet d’avoir cette agriculture rentable et capable de procurer aux producteurs des revenus substantiels et durables, conformément au deuxième des cinq objectifs ultimes de l’agriculture ivoirienne engagée sur la voie de la modernisation. Ce secteur va donc bénéficier de projets déjà sanctionnés par des signatures de convention en 2014 et qui seront exécutés cette année. Il s’agit, en l’occurrence, du projet de création de centres semenciers financés par la Bid à hauteur de 16,360 milliards de Fcfa. Du projet de réhabilitation de bas-fonds pour la riziculture financé par Exim Bank Inde à hauteur de 51 milliards de Fcfa, du Propacom Ouest financé par le Fida et l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 35 milliards de Fcfa, puis du projet de productions maraîchères périurbaines financé par la Bid à hauteur de 10 milliards de Fcfa.
Le ministre a donc fait de la promotion agricole et des investissements privés son cheval de bataille. Les journées agricoles décentralisées vont se dérouler, cette année, à l’est et à l’ouest du pays. Elles seront l’occasion d’évaluer les projets sur place, de donner de nouveaux matériels agricoles et de récompenser les meilleurs agriculteurs. Ceux-ci trouveront dans le Salon de l’agriculture d’Abidjan (Sara 2015), du 3 au 12 avril prochain, une plateforme pour démontrer qu’ils sont les piliers de cette Côte d’Ivoire qui est une puissance agricole. Pour Mamadou Sangafowa Coulibaly, ce n’est pas un simple rêve. Il existe une volonté politique, des investissements grâce au partenariat public-privé, même si le budget national alloué à l’agriculture n’a pas encore atteint les 10% recommandés par le sommet des Chefs d’Etat de Maputo. Mieux, la structuration des filières est assez engagée pour qu’à travers les sociétés coopératives, les acteurs du milieu soient entièrement responsabilisés.
Franck A. zagbayou
Le personnel du ministère de l’Agriculture, les opérateurs agricoles, les partenaires techniques et financiers ont présenté, hier, au cours d’une cérémonie qui se voulait familiale, leurs vœux du nouvel an au ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly. La croissance agricole en 2014 reste soutenue, environ 6%, et comme pour dire à ses collaborateurs qui ont exprimé, à travers son chef de cabinet, leur fierté de travailler à ses côtés et ont apprécié son engagement ferme et constant à faire fonctionner son département pour qu’il soit un peu plus chaque jour au service des populations rurales, qu’il n’est point question de dormir sur leurs lauriers, Sangafowa Coulibaly a aussitôt fixé le cap pour 2015 : «2015 est une année courte parce que c’est une année électorale. Nos actions et toutes nos activités doivent nécessairement être couronnées par des résultats. Et ces résultats doivent immédiatement impacter la vie des Ivoiriens »
Le ministre a décliné cette feuille de route avec des enjeux précis, en de grands chantiers dont l’exécution et les résultats confirmeront la croissance agricole annuelle de 9% programmée cette année. Il a donc articulé les grandes orientations et perspectives pour une croissance durable pour l’année civile en cours autour de quatre axes.
Au niveau de la gouvernance, la mise en œuvre de la loi foncière doit être accélérée. Le ministre a mis sur pied un groupe de relecture de cette loi.
Les recommandations de l’atelier sur la relance de la mise en application de la loi de 1998, tenu les 28 et 29 janvier à l’auditorium de l’ancienne Caistab, sont très pertinentes. Un groupe de travail va élaborer une déclaration de politique foncière rurale puis un véritable document de Programme national de sécurisation du foncier rural. Le cadre juridique et institutionnel de gestion du domaine foncier rural sera amélioré.
La loi d’orientation agricole arrive
Le Parlement ivoirien va adopter la loi d’orientation agricole Le Recensement des exploitants et des exploitations agricoles (Reea) sera finalisé et servira d’instrument pour la structuration des filières et la finalisation de la mise en place de la Chambre nationale d’agriculture réformée, (Cna). Il sera, par ailleurs, procédé à la revue des structures de l’Etat en charge des services agricoles, notamment le Cnra, l’Anader et le Firca, en vue d’évaluer leurs performances par rapport aux missions qui avaient justifié leur création, de capitaliser les acquis, d’identifier les faiblesses pour faire des recommandations correctives.
La sécurité alimentaire sera aussi au cœur des priorités de cette année. Elle permet d’avoir cette agriculture rentable et capable de procurer aux producteurs des revenus substantiels et durables, conformément au deuxième des cinq objectifs ultimes de l’agriculture ivoirienne engagée sur la voie de la modernisation. Ce secteur va donc bénéficier de projets déjà sanctionnés par des signatures de convention en 2014 et qui seront exécutés cette année. Il s’agit, en l’occurrence, du projet de création de centres semenciers financés par la Bid à hauteur de 16,360 milliards de Fcfa. Du projet de réhabilitation de bas-fonds pour la riziculture financé par Exim Bank Inde à hauteur de 51 milliards de Fcfa, du Propacom Ouest financé par le Fida et l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 35 milliards de Fcfa, puis du projet de productions maraîchères périurbaines financé par la Bid à hauteur de 10 milliards de Fcfa.
Le ministre a donc fait de la promotion agricole et des investissements privés son cheval de bataille. Les journées agricoles décentralisées vont se dérouler, cette année, à l’est et à l’ouest du pays. Elles seront l’occasion d’évaluer les projets sur place, de donner de nouveaux matériels agricoles et de récompenser les meilleurs agriculteurs. Ceux-ci trouveront dans le Salon de l’agriculture d’Abidjan (Sara 2015), du 3 au 12 avril prochain, une plateforme pour démontrer qu’ils sont les piliers de cette Côte d’Ivoire qui est une puissance agricole. Pour Mamadou Sangafowa Coulibaly, ce n’est pas un simple rêve. Il existe une volonté politique, des investissements grâce au partenariat public-privé, même si le budget national alloué à l’agriculture n’a pas encore atteint les 10% recommandés par le sommet des Chefs d’Etat de Maputo. Mieux, la structuration des filières est assez engagée pour qu’à travers les sociétés coopératives, les acteurs du milieu soient entièrement responsabilisés.
Franck A. zagbayou
