Abidjan – Des dizaines de milliers d'Espagnols ont investi les rues de Madrid, samedi à l'appel du parti de la gauche radicale Podemos, qui espère suivre l'exemple parti Syriza en Grèce.
Aux cris de "Oui, nous le pouvons!" et "Tic tac tic tac, c'est l'heure du changement", les manifestants ont rappelé au président du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy, que les sondages donnent le parti anti-austérité Podemos en tête des intentions de vote en vue des élections régionales en mai et législatives à la fin de l'année.
Ce rassemblement est le plus grand jamais organisé par le parti issu du mouvement des "Indignés", fondé il y a un an à peine. La marche à Madrid intervient une semaine après la victoire, le 25 janvier en Grèce, du parti de gauche radicale Syriza, dont les dirigeants ont régulièrement fait campagne aux côtés de ceux de Podemos.
Issus de deux des pays européens ayant vécu le plus durement la crise, avec encore plus d'un cinquième de leur population active au chômage, Podemos et Syriza partagent le même rejet de la "troïka", terme qui désigne la Banque centrale, la commission européenne et le Fonds monétaire international.
Selon ces partis, il faut mettre fin à l'empire de la finance internationale qui oublie l'humain et poser la question d'une restructuration de la dette.
Présent à Madrid, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 en France, a estimé que l'Europe était secouée "par un tremblement de terre politique".
(AIP)
cmas
Aux cris de "Oui, nous le pouvons!" et "Tic tac tic tac, c'est l'heure du changement", les manifestants ont rappelé au président du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy, que les sondages donnent le parti anti-austérité Podemos en tête des intentions de vote en vue des élections régionales en mai et législatives à la fin de l'année.
Ce rassemblement est le plus grand jamais organisé par le parti issu du mouvement des "Indignés", fondé il y a un an à peine. La marche à Madrid intervient une semaine après la victoire, le 25 janvier en Grèce, du parti de gauche radicale Syriza, dont les dirigeants ont régulièrement fait campagne aux côtés de ceux de Podemos.
Issus de deux des pays européens ayant vécu le plus durement la crise, avec encore plus d'un cinquième de leur population active au chômage, Podemos et Syriza partagent le même rejet de la "troïka", terme qui désigne la Banque centrale, la commission européenne et le Fonds monétaire international.
Selon ces partis, il faut mettre fin à l'empire de la finance internationale qui oublie l'humain et poser la question d'une restructuration de la dette.
Présent à Madrid, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 en France, a estimé que l'Europe était secouée "par un tremblement de terre politique".
(AIP)
cmas