Abidjan, 2 fév 2015 (AFP) - La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a vu le revenu des paysans de cette filière croître de 20% en 2014 après des récoltes historiques, a annoncé le ministre ivoirien de l’Agriculture.
"Les prix garantis relativement meilleurs ont permis de procurer des revenus globaux aux producteurs de 1.309,65 milliards de francs CFA (2 milliards d’euros), soit 20,51% de hausse pour le cacao" par rapport à 2013, a déclaré Mamadou Sangafowa Coulibaly dans un discours dont une copie a été transmise à l’AFP lundi.
La nouvelle est excellente pour la Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao avec plus de 35% des récoltes mondiales et où le secteur agricole - surtout le cacao - représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale.
Elle l’est aussi pour les autorités ivoiriennes, qui ont entrepris depuis trois ans une réforme de la filière en garantissant un prix d’achat relativement avantageux aux producteurs.
La Côte d’Ivoire entre en période préélectorale: la prochaine présidentielle se tiendra en octobre prochain.
Abidjan est régulièrement critiqué pour la mauvaise redistribution des fruits de sa remarquable croissance : de 9,8% en 2012 après "d’importantes réformes", le taux de croissance avait atteint 8,7% en 2013 et de "8 à 10%"
étaient prévus pour 2014.
La campagne cacaoyère 2013/2014 s’est soldée par une production record historique de 1,74 million de tonnes de cacao au cours de laquelle le prix garanti de 750 francs CFA (1,14 euro) le kilo a été fixé aux paysans.
Pour la campagne 2014/2015, en cours, ce prix garanti a été augmenté par les autorités de 13%, pour atteindre 850 francs CFA (près d’1,30 euro).
ck/jf/fal
"Les prix garantis relativement meilleurs ont permis de procurer des revenus globaux aux producteurs de 1.309,65 milliards de francs CFA (2 milliards d’euros), soit 20,51% de hausse pour le cacao" par rapport à 2013, a déclaré Mamadou Sangafowa Coulibaly dans un discours dont une copie a été transmise à l’AFP lundi.
La nouvelle est excellente pour la Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao avec plus de 35% des récoltes mondiales et où le secteur agricole - surtout le cacao - représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale.
Elle l’est aussi pour les autorités ivoiriennes, qui ont entrepris depuis trois ans une réforme de la filière en garantissant un prix d’achat relativement avantageux aux producteurs.
La Côte d’Ivoire entre en période préélectorale: la prochaine présidentielle se tiendra en octobre prochain.
Abidjan est régulièrement critiqué pour la mauvaise redistribution des fruits de sa remarquable croissance : de 9,8% en 2012 après "d’importantes réformes", le taux de croissance avait atteint 8,7% en 2013 et de "8 à 10%"
étaient prévus pour 2014.
La campagne cacaoyère 2013/2014 s’est soldée par une production record historique de 1,74 million de tonnes de cacao au cours de laquelle le prix garanti de 750 francs CFA (1,14 euro) le kilo a été fixé aux paysans.
Pour la campagne 2014/2015, en cours, ce prix garanti a été augmenté par les autorités de 13%, pour atteindre 850 francs CFA (près d’1,30 euro).
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