Les gardes pénitentiaires ont déclenché, lundi, une grève illimitée dans les prisons, et maisons d’arrêt et de correction de Bouaké (379 Km au nord d’Abidjan) pour réclamer de meilleures conditions salariales, a constaté APA dans la métropole du Nord.
La Maison d'arrêt et de correction de Bouaké, ainsi que le camp pénal de la même ville ont été fermés par les grévistes. Des barricades ont été érigées à cet effet, interdisant tout accès dans les périmètres de ces prisons.
‘'Les visites, les extractions, les transferts et autres déferrements de détenus sont interdits jusqu'à nouvel ordre'', a déclaré le Chef de poste au barrage de la Maison d'arrêt et de correction de Bouaké, visiblement très remonté.
‘'A la suite de notre grève au mois de novembre dernier, l'Etat de Côte d'Ivoire a pris des engagements écrits qui stipulent que nos primes devraient être payées au plus tard, ce 31 janvier 2015. On est au 02 février aujourd'hui, jusque là rien. Personne ne nous a approché pour nous dire quoi que ce soit'' a déclaré à APA, le Sergent-chef Charlemagne Konan, en poste à la Maison d'arrêt et de correction de Bouaké.
C'est pourquoi a-t-il poursuivi, ‘' nous déclenchons une grève illimité pour rappeler à l'Etat ivoirien qu'il se doit de respecter ses engagements''. ‘'La Maison d'arrêt et de correction de Bouaké et le camp pénal sont donc fermés à toutes visites et à tous les transfèrements de prisonniers jusqu'à nouvel ordre'' a ajouté le Sergent-chef Konan.
Les gardes pénitentiaires réclament le paiement de plusieurs primes dont la prime de contagion (liées aux maladies), les primes d'installation et le reliquat des primes de risque. Une prime de responsabilité pour les régisseurs des prisons figurent également sur la liste des revendications.
CK/ls/APA
La Maison d'arrêt et de correction de Bouaké, ainsi que le camp pénal de la même ville ont été fermés par les grévistes. Des barricades ont été érigées à cet effet, interdisant tout accès dans les périmètres de ces prisons.
‘'Les visites, les extractions, les transferts et autres déferrements de détenus sont interdits jusqu'à nouvel ordre'', a déclaré le Chef de poste au barrage de la Maison d'arrêt et de correction de Bouaké, visiblement très remonté.
‘'A la suite de notre grève au mois de novembre dernier, l'Etat de Côte d'Ivoire a pris des engagements écrits qui stipulent que nos primes devraient être payées au plus tard, ce 31 janvier 2015. On est au 02 février aujourd'hui, jusque là rien. Personne ne nous a approché pour nous dire quoi que ce soit'' a déclaré à APA, le Sergent-chef Charlemagne Konan, en poste à la Maison d'arrêt et de correction de Bouaké.
C'est pourquoi a-t-il poursuivi, ‘' nous déclenchons une grève illimité pour rappeler à l'Etat ivoirien qu'il se doit de respecter ses engagements''. ‘'La Maison d'arrêt et de correction de Bouaké et le camp pénal sont donc fermés à toutes visites et à tous les transfèrements de prisonniers jusqu'à nouvel ordre'' a ajouté le Sergent-chef Konan.
Les gardes pénitentiaires réclament le paiement de plusieurs primes dont la prime de contagion (liées aux maladies), les primes d'installation et le reliquat des primes de risque. Une prime de responsabilité pour les régisseurs des prisons figurent également sur la liste des revendications.
CK/ls/APA