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Économie Publié le mardi 3 février 2015 | Le Sursaut

Investissement dans le facteur humain: les partenaires financiers doivent mettre la main à la poche

‘’Donner plus de valeur à nos ressources’’. C’est ainsi que peut se décliner l’objectif inavoué du colloque de Yamoussoukro sur le développement des compétences pour la transformation économique auquel ont pris part plusieurs experts. Une rencontre qui aura permis aux participants d’identifier les voies d’amélioration pour l’enseignement professionnel et supérieur afin de répondre aux besoins croissants des économies de nos pays. Il s’est agi de rassembler les parties prenantes (gouvernements, établissements d’enseignement supérieur, monde socio-économique, bailleurs de fonds), en s’appuyant sur des études de cas et des succès, pour concevoir des solutions et favoriser des collaborations au-delà des frontières dans des domaines de spécialité préalablement définis. La formation professionnelle et technique et l’enseignement supérieur ont été abordés, dans le cadre d’une analyse générale des situations respectives. Les différentes réflexions ont permis de relever que l’Afrique est un continent où plus de 50 % de la population ont moins de 25 ans et les risques d’implosion sociale si des solutions ne sont pas trouvées pour leur insertion dans le monde de l’emploi sont élevés. Le potentiel en ressources naturelles demeure la vitalité de l’économie africaine et les bonnes perspectives de croissance économique. Pour mettre en valeur toutes ces ressources et en tirer profit, les experts ont convenu entre autres de renforcer la mutualisation des compétences et des ressources qui s’avère nécessaire pour éviter les duplications ; d’engager une réflexion stratégique pour la mise en place de systèmes éducatifs intégrés; d’assurer une meilleure articulation entre une économie en pleine croissance et une formation diversifiée pour répondre à ses besoins ; d’approfondir la réflexion sur des secteurs prioritaires, à fort potentiel pour pérenniser la croissance, la rendre compétitive et inclusive. Pour en arriver, ils suggèrent aux Partenaires Techniques et Financiers de répondre à nos demandes de mobilisation de leurs ressources, au niveau approprié et dans la durée nécessaire, en faveur de la mise en place de systèmes d’enseignements performants, axés sur les secteurs prioritaires de l’économie des pays. Les participants plaident pour une accélération de la transformation économique du continent au travers d’actions concrètes, englobant des appuis institutionnels, des réformes politiques et des investissements massifs dans le secteur de l’enseignement supérieur.

HK et la BM
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