Le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a co-animé avec son collègue de la Solidarité, Anne-Désirée Ouloto, hier à son cabinet au Plateau, un point-presse sur le phénomène d’enlèvements d’enfants.
«Les mesures prises par le gouvernement portent leurs fruits car l’on note très peu de nouveaux cas depuis leur mise en œuvre», s’est réjoui hier à son cabinet à Abidjan-Plateau, Paul Koffi Koffi. Le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense venait de faire le point des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le phénomène d’enlèvements d’enfants depuis le mois de novembre 2014. Selon le conférencier, les enquêtes qui se poursuivent évoquent diverses explications. «Plusieurs thèses sont avancées, dont les principales pourraient être la cybercriminalité; la filière des crimes rituels, les besoins d’organes humains, l’enrichissement rapide, les réseaux criminels, etc.», a-t-il égrené. Le ministre en charge de la Défense a rappelé que l’unité spéciale de 1500 hommes est déjà déployée sur tout le territoire national. «La vigilance est accrue autour des écoles, des lieux publics, des forêts, des plans d’eau», a-t-il précisé. C’est à ce titre, dira-t-il, que la forêt du Banco est rendue inaccessible depuis le 29 janvier 2015. M. Koffi a également fait savoir que «près de 550 cybercafés non-autorisés ont été fermés entre le 28 et le 31 janvier». Et toujours dans la dynamique de la dissuasion, «près de 1000 personnes ont été raflées et identifiées par la gendarmerie, essentiellement des individus fréquentant les cybercafés et rodant autour des écoles». Ces dispositions gouvernementales ont conduit, selon le patron de la Défense, à éviter d’autres cas de rapts. «Trois tentatives d’enlèvements ont été perpétrées à Abobo, à Kononfla (Sinfra) et à Fakobly; un cas d’enfant enlevé et retrouvé à Yopougon», a-t-il révélé. A l’en croire, le ravisseur de ce dernier cas serait un jeune homme de 19 ans. «Avec deux complices, il a enlevé son propre frère de deux ans pour lequel il demandait une rançon de six millions au père». «Tous les trois ont été arrêtés par la police», a-t-il poursuivi. Paul Koffi Koffi n’a pas oublié ces fausses alertes qui se développent autour de l’affaire. «Nous avons enregistré 33 cas de fausses alertes à Abidjan, Korhogo, Bouaké, Guiglo, Bongouanou, avec malheureusement parfois des cas de lynchages», a-t-il dénoncé. «Le nombre de (fausses) rumeurs n’a fait qu’amplifier la psychose. C’est pourquoi nous invitons les populations à faire confiance au gouvernement et à garder la sérénité», a-t-il exhorté.
Anne Oulotto : «accompagnons les enfants à l’école»
Quant à la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, elle a invité les parents à s’impliquer davantage dans la protection des enfants. «Ce phénomène n’est pas nouveau. Dans plusieurs grandes villes du monde, les enfants sont sujet à cette grave atteinte à leur intégrité (…) Nous invitons les parents à un comportement nouveau dans ce milieu urbain», a exhorté Anne Ouloto. «Qu’on ne laisse plus les enfants aller seuls à l’école», a-t-elle par exemple préconisé. D’ailleurs Mme Ouloto a annoncé une rencontre pour ce matin à son cabinet avec les forces vives de la nation pour renforcer la collaboration entre les familles et le gouvernement.
«Les mesures prises par le gouvernement portent leurs fruits car l’on note très peu de nouveaux cas depuis leur mise en œuvre», s’est réjoui hier à son cabinet à Abidjan-Plateau, Paul Koffi Koffi. Le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense venait de faire le point des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le phénomène d’enlèvements d’enfants depuis le mois de novembre 2014. Selon le conférencier, les enquêtes qui se poursuivent évoquent diverses explications. «Plusieurs thèses sont avancées, dont les principales pourraient être la cybercriminalité; la filière des crimes rituels, les besoins d’organes humains, l’enrichissement rapide, les réseaux criminels, etc.», a-t-il égrené. Le ministre en charge de la Défense a rappelé que l’unité spéciale de 1500 hommes est déjà déployée sur tout le territoire national. «La vigilance est accrue autour des écoles, des lieux publics, des forêts, des plans d’eau», a-t-il précisé. C’est à ce titre, dira-t-il, que la forêt du Banco est rendue inaccessible depuis le 29 janvier 2015. M. Koffi a également fait savoir que «près de 550 cybercafés non-autorisés ont été fermés entre le 28 et le 31 janvier». Et toujours dans la dynamique de la dissuasion, «près de 1000 personnes ont été raflées et identifiées par la gendarmerie, essentiellement des individus fréquentant les cybercafés et rodant autour des écoles». Ces dispositions gouvernementales ont conduit, selon le patron de la Défense, à éviter d’autres cas de rapts. «Trois tentatives d’enlèvements ont été perpétrées à Abobo, à Kononfla (Sinfra) et à Fakobly; un cas d’enfant enlevé et retrouvé à Yopougon», a-t-il révélé. A l’en croire, le ravisseur de ce dernier cas serait un jeune homme de 19 ans. «Avec deux complices, il a enlevé son propre frère de deux ans pour lequel il demandait une rançon de six millions au père». «Tous les trois ont été arrêtés par la police», a-t-il poursuivi. Paul Koffi Koffi n’a pas oublié ces fausses alertes qui se développent autour de l’affaire. «Nous avons enregistré 33 cas de fausses alertes à Abidjan, Korhogo, Bouaké, Guiglo, Bongouanou, avec malheureusement parfois des cas de lynchages», a-t-il dénoncé. «Le nombre de (fausses) rumeurs n’a fait qu’amplifier la psychose. C’est pourquoi nous invitons les populations à faire confiance au gouvernement et à garder la sérénité», a-t-il exhorté.
Anne Oulotto : «accompagnons les enfants à l’école»
Quant à la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, elle a invité les parents à s’impliquer davantage dans la protection des enfants. «Ce phénomène n’est pas nouveau. Dans plusieurs grandes villes du monde, les enfants sont sujet à cette grave atteinte à leur intégrité (…) Nous invitons les parents à un comportement nouveau dans ce milieu urbain», a exhorté Anne Ouloto. «Qu’on ne laisse plus les enfants aller seuls à l’école», a-t-elle par exemple préconisé. D’ailleurs Mme Ouloto a annoncé une rencontre pour ce matin à son cabinet avec les forces vives de la nation pour renforcer la collaboration entre les familles et le gouvernement.