Abidjan (Côte d’Ivoire) - La contribution de la diaspora ivoirienne au développement de la Côte d’Ivoire reste ‘’marginale’’ voire ‘’insuffisante’’ a déploré, lundi, dans une communication à la 2è édition du Forum ‘’Diaspora for Growth’’, le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Adama Koné, estimant à ‘’0,9%’’, l’apport des Ivoiriens de l’extérieur en 2011.
‘’La contribution de la diaspora ivoirienne au développement de la Côte d’Ivoire reste marginale, voire insuffisante au vu des ambitions affichées par l’Etat de Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2020’’ a relevé M. Koné dans une communication présentée par le Directeur Général Adjoint du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Assahoré Konan.
De façon générale dans l’UEMOA, a poursuivi Adama Koné, la contribution de la diaspora au financement de l’économie sous forme de transfert de fonds reçus des travailleurs migrants ‘’ont plus que quadruplé entre 2000 et 2011, passant de 323,1 milliards FCFA à 1.353,0 milliards FCFA.
‘’Rapportés au PIB, ils sont passés de 1,7% en 2000 à 3,6% en 2011. Cependant, en moyenne, la Côte d’Ivoire n’a reçu sur la même période que 0,9% de ces transferts contre 8,8% pour le Togo et 7,3% pour le Sénégal’’ a-t-il précisé.
Citant une enquête de la BCEAO réalisée en 2013 sur les pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), M. Koné a indiqué que les besoins de consommations courantes justifient 36,2% des transferts effectués.
‘’Les investissements immobiliers représentent le second motif de transfert avec 29,3% des fonds consacrés. Viennent ensuite les événements familiaux ou religieux (8,5%), l’éducation (8,2%), la santé (7,2%), les autres investissements (6,1%) tels que créer et/ou entretenir une plantation, l’achat de fonds de commerce, la création d’entreprise’’, a-t-il ajouté, soulignant une ‘’assez faible proportion de ces fonds consacrée à l’épargne (2,6%)’’.
Dans l’optique de relever ce défi, la Côte d’Ivoire dispose, selon lui, de plusieurs leviers dont sa diaspora qui reste une ressource majeure non suffisamment exploitée.
‘’La marge d’action est grande pour booster cette contribution à travers l’intéressement de la diaspora à la souscription aux titres publics de l’Etat de Côte d’Ivoire que sont les bons et obligations du trésor en compte courant, les bons et obligations par adjudication et les obligations émises par appel public à l’épargne (TPCI)’’ a dit le directeur général du Trésor.
Aussi, le Trésor Public, a-t-il promis, continuera de mettre en œuvre toutes ‘’les politiques, innovations et reformes’’ visant à accroître la contribution de la diaspora ivoirienne, notamment par la mise en place ‘’d’un système informatique permettant les souscriptions en ligne à tous les titres émis’’ par l’institution financière.
La deuxième édition du Forum « Diaspora for Growth » co-organisée par le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur et le CEPICI autour du thème ‘’la Diaspora ivoirienne face aux défis de l’émergence’’ prend fin mardi.
HS/ls
‘’La contribution de la diaspora ivoirienne au développement de la Côte d’Ivoire reste marginale, voire insuffisante au vu des ambitions affichées par l’Etat de Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2020’’ a relevé M. Koné dans une communication présentée par le Directeur Général Adjoint du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Assahoré Konan.
De façon générale dans l’UEMOA, a poursuivi Adama Koné, la contribution de la diaspora au financement de l’économie sous forme de transfert de fonds reçus des travailleurs migrants ‘’ont plus que quadruplé entre 2000 et 2011, passant de 323,1 milliards FCFA à 1.353,0 milliards FCFA.
‘’Rapportés au PIB, ils sont passés de 1,7% en 2000 à 3,6% en 2011. Cependant, en moyenne, la Côte d’Ivoire n’a reçu sur la même période que 0,9% de ces transferts contre 8,8% pour le Togo et 7,3% pour le Sénégal’’ a-t-il précisé.
Citant une enquête de la BCEAO réalisée en 2013 sur les pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), M. Koné a indiqué que les besoins de consommations courantes justifient 36,2% des transferts effectués.
‘’Les investissements immobiliers représentent le second motif de transfert avec 29,3% des fonds consacrés. Viennent ensuite les événements familiaux ou religieux (8,5%), l’éducation (8,2%), la santé (7,2%), les autres investissements (6,1%) tels que créer et/ou entretenir une plantation, l’achat de fonds de commerce, la création d’entreprise’’, a-t-il ajouté, soulignant une ‘’assez faible proportion de ces fonds consacrée à l’épargne (2,6%)’’.
Dans l’optique de relever ce défi, la Côte d’Ivoire dispose, selon lui, de plusieurs leviers dont sa diaspora qui reste une ressource majeure non suffisamment exploitée.
‘’La marge d’action est grande pour booster cette contribution à travers l’intéressement de la diaspora à la souscription aux titres publics de l’Etat de Côte d’Ivoire que sont les bons et obligations du trésor en compte courant, les bons et obligations par adjudication et les obligations émises par appel public à l’épargne (TPCI)’’ a dit le directeur général du Trésor.
Aussi, le Trésor Public, a-t-il promis, continuera de mettre en œuvre toutes ‘’les politiques, innovations et reformes’’ visant à accroître la contribution de la diaspora ivoirienne, notamment par la mise en place ‘’d’un système informatique permettant les souscriptions en ligne à tous les titres émis’’ par l’institution financière.
La deuxième édition du Forum « Diaspora for Growth » co-organisée par le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur et le CEPICI autour du thème ‘’la Diaspora ivoirienne face aux défis de l’émergence’’ prend fin mardi.
HS/ls