Abidjan – Le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) et la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) ont organisé, lundi à Dakar, une rencontre de réflexion et d’échanges sur les menaces régionales à la paix et à la sécurité, causées par les groupes terroristes, notamment Boko Haram.
D’après un communiqué publié par UNOWA, les participants ont exprimé leur consternation sur les violations massives des droits de l’homme commises sur les populations civiles, en particulier les femmes et les enfants.
Ils se sont par ailleurs préoccupés des défis humanitaires que ces actes terroristes engendrent, notamment la paralysie des activités socioéconomiques, des établissements scolaires et académiques, des administrations locales, ainsi que le déplacement massif des populations.
Ils ont relevé les défis liés à la mauvaise gouvernance, la corruption, la circulation des armes et la criminalité organisée transfrontalière. En outre, l’extrême pauvreté, le chômage, les crises scolaires et universitaires exposent davantage les jeunes à l’appât du gain facile offert par ces groupes terroristes.
Les participants ont observé que la tenue de prochaines élections au Nigeria dans ce contexte de violence n’est pas de nature à apaiser les inquiétudes et les appréhensions, surtout dans le Nord-Est de l’Etat fédéral.
La réunion s’est en outre félicitée des initiatives sous régionales et régionales en cours pour imprimer une action collective et concertée pour faire face efficacement aux groupes terroristes. Notamment, la décision de l’Union africaine (UA) «d’autoriser le déploiement de la Force multinationale mixte (FMM) pour une période initiale de douze (12) mois renouvelable et un effectif pouvant aller jusqu’à 7 500 personnels militaires et autres ».
Les experts encouragent les organisations sous-régionales, régionales et internationales à renforcer la coopération régionale en cette matière, la mutualisation et une meilleure coordination des stratégies, initiatives et efforts de prévention et de lutte contre les groupes terroristes d’une façon générale et Boko Haram en particulier.
Divers experts et représentants des Etats membres du CBLT, d’organisations sous régionales et internationales, de la société civile, d’instituts de recherche et d’agences des Nations Unies ont pris part aux travaux.
(AIP)
cmas
D’après un communiqué publié par UNOWA, les participants ont exprimé leur consternation sur les violations massives des droits de l’homme commises sur les populations civiles, en particulier les femmes et les enfants.
Ils se sont par ailleurs préoccupés des défis humanitaires que ces actes terroristes engendrent, notamment la paralysie des activités socioéconomiques, des établissements scolaires et académiques, des administrations locales, ainsi que le déplacement massif des populations.
Ils ont relevé les défis liés à la mauvaise gouvernance, la corruption, la circulation des armes et la criminalité organisée transfrontalière. En outre, l’extrême pauvreté, le chômage, les crises scolaires et universitaires exposent davantage les jeunes à l’appât du gain facile offert par ces groupes terroristes.
Les participants ont observé que la tenue de prochaines élections au Nigeria dans ce contexte de violence n’est pas de nature à apaiser les inquiétudes et les appréhensions, surtout dans le Nord-Est de l’Etat fédéral.
La réunion s’est en outre félicitée des initiatives sous régionales et régionales en cours pour imprimer une action collective et concertée pour faire face efficacement aux groupes terroristes. Notamment, la décision de l’Union africaine (UA) «d’autoriser le déploiement de la Force multinationale mixte (FMM) pour une période initiale de douze (12) mois renouvelable et un effectif pouvant aller jusqu’à 7 500 personnels militaires et autres ».
Les experts encouragent les organisations sous-régionales, régionales et internationales à renforcer la coopération régionale en cette matière, la mutualisation et une meilleure coordination des stratégies, initiatives et efforts de prévention et de lutte contre les groupes terroristes d’une façon générale et Boko Haram en particulier.
Divers experts et représentants des Etats membres du CBLT, d’organisations sous régionales et internationales, de la société civile, d’instituts de recherche et d’agences des Nations Unies ont pris part aux travaux.
(AIP)
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