La ministre de Solidarité, de la famille de la femme et de l’enfant a exhorté les leaders d’opinion, les responsables politiques et les guides religieux, à accompagner l’Etat à lutter contre le phénomène d’enlèvement et d’assassinats d’enfants.
La lutte contre le phénomène d’enlèvement des enfants est l’affaire de tous, à commencer par les parents. Le sujet était hier au centre des échanges entre la ministre de la Solidarité, de la famille de la femme et de l’enfant, Anne Ouloto et des responsables de partis politiques, des leaders d’opinion, des guides religieux... Cette rencontre s’est tenue hier, à l’hôtel du district au Plateau. Pour Anne Désirée Ouloto, l’efficacité dans l’éradication de ce fléau va de pair avec une franche collaboration entre les familles et les structures étatiques. «Chères sœurs, chefs traditionnels, leader de partis politique, j’ai besoin de vous pour que les parents prennent conscience. Chaque individu ne peut pas avoir un policier pour sa surveillance. Ce n’est pas possible. L’Etat a déployé les policiers pour sécuriser les Ivoiriens mais, les parents doivent s’impliquer davantage », a-t-elle indiqué. Selon l’ancienne ministre de la Salubrité, certains parents n’hésitent pas à prendre des cadeaux provenant de leur enfant sans chercher à connaître la provenance de l’argent. «Pourquoi ne demandez-vous pas à vos enfants de 15 ans d’où ils tirent l’argent qu’ils prennent pour payer les pagnes qu’ils viennent vous offrir ? », a-t-elle interrogé l’assistance, avant d’ajouter : « des enfants sont tués par d’autres enfants. L’Etat est en train de prendre ses responsabilités, il faut faire en sorte que cela prenne fin. Il faut aider les enfants à constituer leur propre défense et leur apprendre aussi à avoir recours au numéro 116 ». Les leaders politiques, la société civile ainsi que les chefs traditionnels étaient présents à ladite rencontre.
FD
La lutte contre le phénomène d’enlèvement des enfants est l’affaire de tous, à commencer par les parents. Le sujet était hier au centre des échanges entre la ministre de la Solidarité, de la famille de la femme et de l’enfant, Anne Ouloto et des responsables de partis politiques, des leaders d’opinion, des guides religieux... Cette rencontre s’est tenue hier, à l’hôtel du district au Plateau. Pour Anne Désirée Ouloto, l’efficacité dans l’éradication de ce fléau va de pair avec une franche collaboration entre les familles et les structures étatiques. «Chères sœurs, chefs traditionnels, leader de partis politique, j’ai besoin de vous pour que les parents prennent conscience. Chaque individu ne peut pas avoir un policier pour sa surveillance. Ce n’est pas possible. L’Etat a déployé les policiers pour sécuriser les Ivoiriens mais, les parents doivent s’impliquer davantage », a-t-elle indiqué. Selon l’ancienne ministre de la Salubrité, certains parents n’hésitent pas à prendre des cadeaux provenant de leur enfant sans chercher à connaître la provenance de l’argent. «Pourquoi ne demandez-vous pas à vos enfants de 15 ans d’où ils tirent l’argent qu’ils prennent pour payer les pagnes qu’ils viennent vous offrir ? », a-t-elle interrogé l’assistance, avant d’ajouter : « des enfants sont tués par d’autres enfants. L’Etat est en train de prendre ses responsabilités, il faut faire en sorte que cela prenne fin. Il faut aider les enfants à constituer leur propre défense et leur apprendre aussi à avoir recours au numéro 116 ». Les leaders politiques, la société civile ainsi que les chefs traditionnels étaient présents à ladite rencontre.
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