Le gouvernement ivoirien a décidé mercredi d’accorder une "grâce collective" à 3.000 prisonniers, dont sont exclus les détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, selon un communiqué du conseil des ministres.
Le conseil a adopté un décret portant sur "une grâce collective à 3.000 détenus" de droit commun dont les infractions, "commises du fait de l’état de précarité ou de vulnérabilité de ces personnes", ne sont "pas très graves", souligne le texte.
L’élargissement, qui concerne également des prisonniers dont le comportement a été jugé "exemplaire", "exclut les prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011", dont certains sont actuellement entendus par la Cour d’assises d’Abidjan, a précisé le porte-parole du gouvernement Bruno Koné lors d’une conférence de presse.
La Côte d’Ivoire compte plusieurs centaines de détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, qui avait fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Opposition et société civile dénoncent les lenteurs de la justice dans les procédures les concernant. Plus de 300 d’entre eux s’étaient mis en grève de la faim en décembre pour exiger leur libération.
La grâce collective est prononcée alors que les prisons ivoiriennes sont
fermées depuis lundi en raison d’un mouvement de grève des gardes
pénitentiaires, qui réclament notamment une revalorisation salariale.
Plus de 3.000 prisonniers, représentant environ 30% de la population carcérale ivoirienne, avaient déjà été graciés en août 2014 par le président Alassane Ouattara, à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.
Mais les prisons, dont la plupart sont en surpopulation chronique,
s’étaient remplies instantanément, du fait des peines assez lourdes
généralement prononcées par la justice ivoirienne.
La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le plus grand centre
pénitentiaire du pays, prévue pour accueillir 1.500 détenus, en compte près de 5.000.
Les 32 autres prisons du pays abritent quelque 5.000 prévenus et condamnés, selon des chiffres officiels.
Les prisons du sud, comme celle d’Abidjan, ont dû être réhabilitées après de très importants dégâts subis durant la crise et des évasions massives.
ck/jf/fal
Le conseil a adopté un décret portant sur "une grâce collective à 3.000 détenus" de droit commun dont les infractions, "commises du fait de l’état de précarité ou de vulnérabilité de ces personnes", ne sont "pas très graves", souligne le texte.
L’élargissement, qui concerne également des prisonniers dont le comportement a été jugé "exemplaire", "exclut les prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011", dont certains sont actuellement entendus par la Cour d’assises d’Abidjan, a précisé le porte-parole du gouvernement Bruno Koné lors d’une conférence de presse.
La Côte d’Ivoire compte plusieurs centaines de détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, qui avait fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Opposition et société civile dénoncent les lenteurs de la justice dans les procédures les concernant. Plus de 300 d’entre eux s’étaient mis en grève de la faim en décembre pour exiger leur libération.
La grâce collective est prononcée alors que les prisons ivoiriennes sont
fermées depuis lundi en raison d’un mouvement de grève des gardes
pénitentiaires, qui réclament notamment une revalorisation salariale.
Plus de 3.000 prisonniers, représentant environ 30% de la population carcérale ivoirienne, avaient déjà été graciés en août 2014 par le président Alassane Ouattara, à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.
Mais les prisons, dont la plupart sont en surpopulation chronique,
s’étaient remplies instantanément, du fait des peines assez lourdes
généralement prononcées par la justice ivoirienne.
La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le plus grand centre
pénitentiaire du pays, prévue pour accueillir 1.500 détenus, en compte près de 5.000.
Les 32 autres prisons du pays abritent quelque 5.000 prévenus et condamnés, selon des chiffres officiels.
Les prisons du sud, comme celle d’Abidjan, ont dû être réhabilitées après de très importants dégâts subis durant la crise et des évasions massives.
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