Quelque 3.000 détenus ayant bénéficié mercredi d’une grâce collective ne peuvent sortir de prison à cause d’une grève du personnel pénitentiaire, a annoncé jeudi le ministre ivoirien de la Justice, qui appelle les gardiens à cesser leur mouvement.
"Il est inadmissible que des personnes ayant bénéficié de la grâce
présidentielle soient maintenues en détention à cause de cette grève, alors
qu’elles devraient être en liberté", a déploré Gnénéma Coulibaly dans un
communiqué.
Le gouvernement, qui "n’a jamais interrompu les négociations en cours",
"est à la recherche de solutions", a fait savoir le ministre, qui "invite les
agents pénitentiaires à mettre fin à leur mouvement" afin de "donner une
chance" aux discussions.
L’"impatience" des surveillants n’est toutefois "pas de nature à favoriser
un dialogue serein", a regretté M. Coulibaly, ajoutant que "certaines
revendications" ont déjà connu "un aboutissement heureux".
Mercredi, le gouvernement ivoirien a décidé d’accorder une "grâce
collective" à 3.000 prisonniers, dont sont exclus les détenus de la crise
postélectorale de 2010-2011.
La Côte d’Ivoire compte plusieurs centaines de prisonniers de cette crise,
qui avait fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Certains d’entre eux, co-accusés de l’ex-Première dame Simone Gbagbo dans
un procès pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", n’ont être entendus cette
semaine par la Cour d’assises d’Abidjan, les grévistes ayant empêché leur
transfèrement.
Les prisons ivoiriennes sont fermées depuis lundi en raison d’un mouvement
de grève des gardes pénitentiaires, qui réclament notamment une revalorisation
salariale.
Plus de 3.000 prisonniers, représentant environ 30% de la population
carcérale ivoirienne, avaient déjà été graciés en août 2014 par le président
Alassane Ouattara, à l’occasion de la commémoration de la fête de
l’indépendance.
Mais les prisons, dont la plupart sont en surpopulation chronique,
s’étaient remplies instantanément, du fait des peines assez lourdes
généralement prononcées par la justice ivoirienne.
La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le plus grand centre
pénitentiaire du pays, prévue pour accueillir 1.500 détenus, en compte près de
5.000.
Les 32 autres prisons du pays abritent quelque 5.000 prévenus et condamnés,
selon des chiffres officiels.
ck/jf/sba
"Il est inadmissible que des personnes ayant bénéficié de la grâce
présidentielle soient maintenues en détention à cause de cette grève, alors
qu’elles devraient être en liberté", a déploré Gnénéma Coulibaly dans un
communiqué.
Le gouvernement, qui "n’a jamais interrompu les négociations en cours",
"est à la recherche de solutions", a fait savoir le ministre, qui "invite les
agents pénitentiaires à mettre fin à leur mouvement" afin de "donner une
chance" aux discussions.
L’"impatience" des surveillants n’est toutefois "pas de nature à favoriser
un dialogue serein", a regretté M. Coulibaly, ajoutant que "certaines
revendications" ont déjà connu "un aboutissement heureux".
Mercredi, le gouvernement ivoirien a décidé d’accorder une "grâce
collective" à 3.000 prisonniers, dont sont exclus les détenus de la crise
postélectorale de 2010-2011.
La Côte d’Ivoire compte plusieurs centaines de prisonniers de cette crise,
qui avait fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Certains d’entre eux, co-accusés de l’ex-Première dame Simone Gbagbo dans
un procès pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", n’ont être entendus cette
semaine par la Cour d’assises d’Abidjan, les grévistes ayant empêché leur
transfèrement.
Les prisons ivoiriennes sont fermées depuis lundi en raison d’un mouvement
de grève des gardes pénitentiaires, qui réclament notamment une revalorisation
salariale.
Plus de 3.000 prisonniers, représentant environ 30% de la population
carcérale ivoirienne, avaient déjà été graciés en août 2014 par le président
Alassane Ouattara, à l’occasion de la commémoration de la fête de
l’indépendance.
Mais les prisons, dont la plupart sont en surpopulation chronique,
s’étaient remplies instantanément, du fait des peines assez lourdes
généralement prononcées par la justice ivoirienne.
La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le plus grand centre
pénitentiaire du pays, prévue pour accueillir 1.500 détenus, en compte près de
5.000.
Les 32 autres prisons du pays abritent quelque 5.000 prévenus et condamnés,
selon des chiffres officiels.
ck/jf/sba
