• Le détail de l’affaire
Le centre-ville de Port-Bouët comprenant le grand marché, les commerces, les banques et le commissariat du 5ème arrondissement présentait un visage particulier dans la mi-journée d’hier jeudi. Et pour cause, la population voulait en découdre avec la police qui a exfiltré un présumé enleveur d’enfant et qui le gardait au violon. Quand notre équipe de reportage arrivait sur les lieux, peu après 15 heures, un important dispositif de la Crs, des éléments du Ccdo aidés de ceux du commissariat du 5ème arrondissement avaient bloqué toutes les voies d’accès. A l’opposé, des jeunes, des femmes et des enfants qui réclament vengeance. « Qu’on nous livre cet individu qui a coupé 4 têtes d’enfants hier, dans l’euphorie de la victoire des éléphants. Nous ne voulons pas de justice, nous allons le tuer aussi pour qu’il connaisse l’expérience de la mort », martèle un groupe de jeunes visiblement excité. Et chaque fois que l’étreint se resserre autour du bâtiment abritant le commissariat de police, les forces de l’ordre usent de tirs de sommation et de gaz lacrymogène pour disperser la foule compacte. Pour mieux démêler l’écheveau, notre équipe de reportage s’est annoncé au bureau du chef de service, le commissaire Adjoumani. Mais la secrétaire s’est montrée ferme. « Mon patron dit qu’il ne parle pas à la presse sans autorisation de sa hiérarchie. Ce sont les consignes, je n’y peux rien », a-t-elle réagi. Dans notre quête de recouper l’information, nous avons joint le porte-parole de la police nationale. Et là, notre équipe de reportage a eu une meilleure compréhension. « Ce sont des soupçons d’enlèvement d’enfants. Et cet individu n’a eu son salut que grâce à la police qui l’a exfiltré. Il est en ce moment interné au Chu de Treichville. Sinon, il n’en est rien du tout », a indiqué notre interlocuteur. Mais en attendant certainement une déclaration officielle de la police nationale, les commentaires vont bon train : « C’est Certainement un enleveur d’enfants. Sinon comment comprendre qu’un aussi impressionnant détachement de la police soit mobilisé de la sorte. J’ai vu le sang dans le cargo policier qui l’a conduit au commissariat et il y a avait du sang et un gros sac. Ce sont sans doute les têtes des enfants qui étaient contenues dans ce sac », parlementaient certains jeunes que nous essayons de convaincre de ce que ce n’était qu’une simple rumeur.
G. De Gnamien et Elysée LATH
Le centre-ville de Port-Bouët comprenant le grand marché, les commerces, les banques et le commissariat du 5ème arrondissement présentait un visage particulier dans la mi-journée d’hier jeudi. Et pour cause, la population voulait en découdre avec la police qui a exfiltré un présumé enleveur d’enfant et qui le gardait au violon. Quand notre équipe de reportage arrivait sur les lieux, peu après 15 heures, un important dispositif de la Crs, des éléments du Ccdo aidés de ceux du commissariat du 5ème arrondissement avaient bloqué toutes les voies d’accès. A l’opposé, des jeunes, des femmes et des enfants qui réclament vengeance. « Qu’on nous livre cet individu qui a coupé 4 têtes d’enfants hier, dans l’euphorie de la victoire des éléphants. Nous ne voulons pas de justice, nous allons le tuer aussi pour qu’il connaisse l’expérience de la mort », martèle un groupe de jeunes visiblement excité. Et chaque fois que l’étreint se resserre autour du bâtiment abritant le commissariat de police, les forces de l’ordre usent de tirs de sommation et de gaz lacrymogène pour disperser la foule compacte. Pour mieux démêler l’écheveau, notre équipe de reportage s’est annoncé au bureau du chef de service, le commissaire Adjoumani. Mais la secrétaire s’est montrée ferme. « Mon patron dit qu’il ne parle pas à la presse sans autorisation de sa hiérarchie. Ce sont les consignes, je n’y peux rien », a-t-elle réagi. Dans notre quête de recouper l’information, nous avons joint le porte-parole de la police nationale. Et là, notre équipe de reportage a eu une meilleure compréhension. « Ce sont des soupçons d’enlèvement d’enfants. Et cet individu n’a eu son salut que grâce à la police qui l’a exfiltré. Il est en ce moment interné au Chu de Treichville. Sinon, il n’en est rien du tout », a indiqué notre interlocuteur. Mais en attendant certainement une déclaration officielle de la police nationale, les commentaires vont bon train : « C’est Certainement un enleveur d’enfants. Sinon comment comprendre qu’un aussi impressionnant détachement de la police soit mobilisé de la sorte. J’ai vu le sang dans le cargo policier qui l’a conduit au commissariat et il y a avait du sang et un gros sac. Ce sont sans doute les têtes des enfants qui étaient contenues dans ce sac », parlementaient certains jeunes que nous essayons de convaincre de ce que ce n’était qu’une simple rumeur.
G. De Gnamien et Elysée LATH
