Abidjan - Le président ivoirien, Alassane Ouattara, prône un partenariat "fort" entre les Etats africains et le secteur privé, pour permettre au continent, en pleine croissance, de rattraper son retard en matière d’infrastructures.
"Les ressources des Etats et celles accordées par les partenaires au développement ne couvrent que 50% des besoins en financement. En conséquence, seul un partenariat fort avec le secteur privé peut permettre à l’Afrique de combler son retard et de poursuivre sa marche vers l’émergence", a déclaré M. Ouattara, s’exprimant, vendredi à Paris, lors du "Forum Franco-Africain pour une croissance partagée", au ministère français de l’Economie et des Finances.
Selon une note d’information de la Présidence ivoirienne dont l’AIP a reçu copie samedi, le chef de l’Etat ivoirien, également ex-directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), a souligné que la forte croissance que connaît l’Afrique au cours de ces dernières années, a entrainé de nombreux besoins en matière d’infrastructures, estimés à ce jour à plus de 100 milliards de dollars par an.
Alassane Ouattara qui s’exprimait en présence de ses homologues français, François Hollande, et sénégalais Macky Sall et gabonais Ali Bongo, a relevé que les partenariats public-privé (PPP) "ont fait leurs preuves partout dans le monde, et tous s’accordent à reconnaître qu’ils sont un bon levier pour accélérer le développement des infrastructures, surtout en Afrique ; car, ils offrent une plus grande souplesse des politiques budgétaires et permettent de tirer profit des capitaux et de l’expertise apportés par le secteur privé".
Il a exhorté les investisseurs Français à venir investir en Afrique, estimant que "le moment est opportun et l’environnement favorable".
Depuis son accession au pouvoir en avril 2011, Alassane Ouattara a opté pour les contrats de type PPP pour le financement des infrastructures dans plusieurs secteurs. Le pont Henri Konan Bédié, troisième pont d’Abidjan inauguré mi-décembre, et financé à hauteur de 152 milliards de FCFA, est le fruit d’un partenariat entre l’Etat ivoirien et l’entreprise Bouygues.
(AIP)
tm
"Les ressources des Etats et celles accordées par les partenaires au développement ne couvrent que 50% des besoins en financement. En conséquence, seul un partenariat fort avec le secteur privé peut permettre à l’Afrique de combler son retard et de poursuivre sa marche vers l’émergence", a déclaré M. Ouattara, s’exprimant, vendredi à Paris, lors du "Forum Franco-Africain pour une croissance partagée", au ministère français de l’Economie et des Finances.
Selon une note d’information de la Présidence ivoirienne dont l’AIP a reçu copie samedi, le chef de l’Etat ivoirien, également ex-directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), a souligné que la forte croissance que connaît l’Afrique au cours de ces dernières années, a entrainé de nombreux besoins en matière d’infrastructures, estimés à ce jour à plus de 100 milliards de dollars par an.
Alassane Ouattara qui s’exprimait en présence de ses homologues français, François Hollande, et sénégalais Macky Sall et gabonais Ali Bongo, a relevé que les partenariats public-privé (PPP) "ont fait leurs preuves partout dans le monde, et tous s’accordent à reconnaître qu’ils sont un bon levier pour accélérer le développement des infrastructures, surtout en Afrique ; car, ils offrent une plus grande souplesse des politiques budgétaires et permettent de tirer profit des capitaux et de l’expertise apportés par le secteur privé".
Il a exhorté les investisseurs Français à venir investir en Afrique, estimant que "le moment est opportun et l’environnement favorable".
Depuis son accession au pouvoir en avril 2011, Alassane Ouattara a opté pour les contrats de type PPP pour le financement des infrastructures dans plusieurs secteurs. Le pont Henri Konan Bédié, troisième pont d’Abidjan inauguré mi-décembre, et financé à hauteur de 152 milliards de FCFA, est le fruit d’un partenariat entre l’Etat ivoirien et l’entreprise Bouygues.
(AIP)
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