Abidjan – Le gouvernement grec réclame 1,9 milliard d'euros aux banques centrales de la zone euro, au titre des bénéfices réalisées par celles-ci sur leurs avoirs en titres grecs, ainsi que l'extension de sa capacité d'endettement fixée par ses créanciers à 15 milliards d'euros en 2015.
De retour à Athènes après une semaine de consultations européennes peu concluantes, les dirigeants grecs ont réitéré vendredi, leur demande d'un plan-relais d'aide au pays, avant une semaine de réunions à haut risque.
Cette posture et les échéances de dettes cruciales à honorer, ont poussé l'agence de notation Standard & Poor's à dégrader d'un cran la note de la Grèce vendredi soir, de "B" à "B-", en menaçant d'aller encore plus loin.
"Nous ne faisons pas de financements-relais", a asséné le patron de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, cité par l'agence Bloomberg. Or, la Grèce va jouer son va-tout devant l'Eurogroupe comptant les 19 ministres des Finances de la zone euro, mercredi, avant un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à Bruxelles.
Athènes maintient une revendication majeure du gouvernement Tsipras, à savoir s'affranchir des accords passés depuis 2010 qui imposent un programme de rigueur jugé humiliant en échange d'une aide de plus de 200 milliards d'euros.
Mais pour l'Allemagne, la Grèce doit s'en tenir aux engagements passés et au calendrier fixé, sans régime d'exception même temporaire. Le compte à rebours est donc plus que jamais engagé pour Athènes qui pourrait se voir privé le 28 février de toute aide internationale. Son financement ne tient plus qu'à un filet de sécurité de la Banque centrale européenne, le mécanisme "ELA", indique-t-on.
(AIP)
cmas
De retour à Athènes après une semaine de consultations européennes peu concluantes, les dirigeants grecs ont réitéré vendredi, leur demande d'un plan-relais d'aide au pays, avant une semaine de réunions à haut risque.
Cette posture et les échéances de dettes cruciales à honorer, ont poussé l'agence de notation Standard & Poor's à dégrader d'un cran la note de la Grèce vendredi soir, de "B" à "B-", en menaçant d'aller encore plus loin.
"Nous ne faisons pas de financements-relais", a asséné le patron de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, cité par l'agence Bloomberg. Or, la Grèce va jouer son va-tout devant l'Eurogroupe comptant les 19 ministres des Finances de la zone euro, mercredi, avant un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à Bruxelles.
Athènes maintient une revendication majeure du gouvernement Tsipras, à savoir s'affranchir des accords passés depuis 2010 qui imposent un programme de rigueur jugé humiliant en échange d'une aide de plus de 200 milliards d'euros.
Mais pour l'Allemagne, la Grèce doit s'en tenir aux engagements passés et au calendrier fixé, sans régime d'exception même temporaire. Le compte à rebours est donc plus que jamais engagé pour Athènes qui pourrait se voir privé le 28 février de toute aide internationale. Son financement ne tient plus qu'à un filet de sécurité de la Banque centrale européenne, le mécanisme "ELA", indique-t-on.
(AIP)
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