ABIDJAN -- L’armée et la police ivoiriennes se sont déployées mardi dans les prisons en raison de la grève des gardes pénitentiaires, a appris Xinhua mardi de source sécuritaire.
Les unités de la gendarmerie, la police et l’armée ont fait une descente à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), la plus grande prison du pays, ainsi que dans les autres prisons telles que celle de Bouaké (centre).
Les soldats, les gendarmes et les policiers ont délogé puis désarmé les gardes pénitentiaires et se sont postés aux endroits stratégiques des prisons.
Les agents pénitentiaires observaient depuis plusieurs jours une grève pour exiger le paiement de primes.
Cet arrêt de travail du personnel des prisons a entraîné des conséquences dont le report des programmés et le maintien en détention de détenus venant de bénéficier d’une grâce présidentielle.
Jeudi, le ministre ivoirien de la Justice Gnénéma Coulibaly avait déploré le maintien en détention de 3.000 prisonniers ayant bénéficié la veille d’une grâce collective et avait appelé les gardes de prison à cesser leur mouvement.
"Il est inadmissible que des personnes ayant bénéficié de la grâce présidentielle soient maintenues en détention à cause de cette grève", s’était insurgé le ministre.
Les unités de la gendarmerie, la police et l’armée ont fait une descente à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), la plus grande prison du pays, ainsi que dans les autres prisons telles que celle de Bouaké (centre).
Les soldats, les gendarmes et les policiers ont délogé puis désarmé les gardes pénitentiaires et se sont postés aux endroits stratégiques des prisons.
Les agents pénitentiaires observaient depuis plusieurs jours une grève pour exiger le paiement de primes.
Cet arrêt de travail du personnel des prisons a entraîné des conséquences dont le report des programmés et le maintien en détention de détenus venant de bénéficier d’une grâce présidentielle.
Jeudi, le ministre ivoirien de la Justice Gnénéma Coulibaly avait déploré le maintien en détention de 3.000 prisonniers ayant bénéficié la veille d’une grâce collective et avait appelé les gardes de prison à cesser leur mouvement.
"Il est inadmissible que des personnes ayant bénéficié de la grâce présidentielle soient maintenues en détention à cause de cette grève", s’était insurgé le ministre.
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