Dans son communiqué, le gouvernement ivoirien justifie sa décision par « la défaillance de la société Aeria qui n’a pu réaliser le projet Aérocité dans les délais et les conditions de tarif convenus ». Contacté, Gille Darriau, directeur général de la filiale d’Egis, s’est voulu conciliant : « nous n’avons pas trouvé d’accord avec le gouvernement sur le montage économique du projet, même si nous étions en phase sur les parties techniques et urbanistique. Dans ces conditions, le gouvernement a estimé plus à propos de travailler avec d’autres opérateurs sur Aerocité, sans du tout remettre en cause les performances d’Aeria dans la gestion de l’aéroport ».
Dans le communiqué annonçant le retrait du projet au groupe français, les autorités ivoiriennes ont tenu à rappeler que le projet Aerocité restait « maintenu » et qu’un « processus de sélection de nouveaux partenaires sera prochainement déployé ». Interrogé, le ministre Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, a insisté sur la volonté d’Abidjan de voir débuter Aerocité en 2015. Selon les estimations des autorités ivoiriennes, ce projet dont le coût est estimé à 127 milliards de francs CFA « contribuera à la création de 25 à 30 000 emplois ».
FB
Dans le communiqué annonçant le retrait du projet au groupe français, les autorités ivoiriennes ont tenu à rappeler que le projet Aerocité restait « maintenu » et qu’un « processus de sélection de nouveaux partenaires sera prochainement déployé ». Interrogé, le ministre Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, a insisté sur la volonté d’Abidjan de voir débuter Aerocité en 2015. Selon les estimations des autorités ivoiriennes, ce projet dont le coût est estimé à 127 milliards de francs CFA « contribuera à la création de 25 à 30 000 emplois ».
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