Me Sylvain Dacouri Tapi. Ce nom restera longtemps gravé dans la mémoire des observateurs de la vie politique en Côte d’Ivoire. car c’est lui qui, dans la nuit du 25 novembre 2014, est venu remettre à Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien, candidat à sa propre succession à la présidence du parti, une lettre qu’il dit avoir reçu du président Gbagbo.
Quatre jours seulement après son inscription au barreau de Bruxelles, en Belgique. Il venait ainsi, à l’en croire, porter la preuve que Laurent Gbagbo acceptait la proposition de sa candidature proposée par quatre fédéraux à la tête du parti. Devant la presse nationale et internationale, hier, l’avocat venu de Bruxelles n’est pas parvenu à convaincre son auditoire sur la façon dont son client, Laurent Gbagbo en prison à La Haye, pourrait diriger le parti s’il était effectivement porté à la présidence du Fpi. Soutenant que le président Laurent Gbagbo dirigera le parti comme le faisait M. Affi lorsque celui-ci était en prison à Bouna.
Le dire ainsi n’est pas exact parce que le président Pascal Affi N’Guessan n’a jamais dirigé le parti depuis la prison. Une direction intérimaire avec pour présidents Mamadou Koulibaly puis Sylvain Miaka Ouretto avait été mise en place. Laurent Akoun en était le secrétaire général, porte-parole du parti. Elle ne recevait pas d’instructions du président Affi. Tous ses faits et gestes, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, ont été décidés et exécutés par elle-même. La composition des délégations du Fpi qui se sont rendues en Afrique du Sud, en France et au Sénégal n’a jamais été dictée par Pascal Affi N’Guessan pendant qu’il était en détention à Bouna.
Miaka Ouretto et Marie-Odette Lorougnon, qui étaient en mai 2011 à l’investiture d’Alassane Ouattara, sont encore là pour attester que ce n’est pas Affi N’Guessan qui leur a demandé d’aller faire allégeance à Ouattara. Il y a des amalgames qu’un avocat, qui dit avoir été recruté spécialement par Laurent Gbagbo pour sa candidature à la tête du Fpi, ne fait pas. Pascal Affi N’Guessan n’a pas dirigé le Fpi depuis la prison de Bouna. Il va de soi que le président Laurent Gbagbo ne pourra pas, non plus, diriger le Fpi depuis la prison de La Haye, au Pays-Bas.
A la vérité, ceux qui veulent la candidature de Laurent Gbagbo luttent pour leurs propres intérêts politiques. A savoir, contrôler le FPI en ayant auparavant éjecté Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo. Il s’agit tout simplement d’un vaste complot.
Koukougnon Zabril
Quatre jours seulement après son inscription au barreau de Bruxelles, en Belgique. Il venait ainsi, à l’en croire, porter la preuve que Laurent Gbagbo acceptait la proposition de sa candidature proposée par quatre fédéraux à la tête du parti. Devant la presse nationale et internationale, hier, l’avocat venu de Bruxelles n’est pas parvenu à convaincre son auditoire sur la façon dont son client, Laurent Gbagbo en prison à La Haye, pourrait diriger le parti s’il était effectivement porté à la présidence du Fpi. Soutenant que le président Laurent Gbagbo dirigera le parti comme le faisait M. Affi lorsque celui-ci était en prison à Bouna.
Le dire ainsi n’est pas exact parce que le président Pascal Affi N’Guessan n’a jamais dirigé le parti depuis la prison. Une direction intérimaire avec pour présidents Mamadou Koulibaly puis Sylvain Miaka Ouretto avait été mise en place. Laurent Akoun en était le secrétaire général, porte-parole du parti. Elle ne recevait pas d’instructions du président Affi. Tous ses faits et gestes, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, ont été décidés et exécutés par elle-même. La composition des délégations du Fpi qui se sont rendues en Afrique du Sud, en France et au Sénégal n’a jamais été dictée par Pascal Affi N’Guessan pendant qu’il était en détention à Bouna.
Miaka Ouretto et Marie-Odette Lorougnon, qui étaient en mai 2011 à l’investiture d’Alassane Ouattara, sont encore là pour attester que ce n’est pas Affi N’Guessan qui leur a demandé d’aller faire allégeance à Ouattara. Il y a des amalgames qu’un avocat, qui dit avoir été recruté spécialement par Laurent Gbagbo pour sa candidature à la tête du Fpi, ne fait pas. Pascal Affi N’Guessan n’a pas dirigé le Fpi depuis la prison de Bouna. Il va de soi que le président Laurent Gbagbo ne pourra pas, non plus, diriger le Fpi depuis la prison de La Haye, au Pays-Bas.
A la vérité, ceux qui veulent la candidature de Laurent Gbagbo luttent pour leurs propres intérêts politiques. A savoir, contrôler le FPI en ayant auparavant éjecté Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo. Il s’agit tout simplement d’un vaste complot.
Koukougnon Zabril