Le Canada, deuxième pays au monde de par sa superficie, attire chaque année des milliers de personnes à travers le monde. Le taux élevé de l’immigration au Canada démontre la volonté politique des gouvernants à accueillir chaque année de nouveaux immigrants. Le gouvernement du Canada s’activent quotidiennement à mettre à jour des programmes d'insertion, ou d'intégration c'est selon, adaptés aux nouveaux arrivants.
Mais les obstacles et les réalités de l'immigration s’imposent et suscitent des interrogations auxquelles les nouveaux immigrants devront faire face.
Mme Emma Sophie Amoussou, responsable et consultante d’une entreprise de service- conseils en immigration au Canada est notre invitée du mois. Avec elle, nous débattrons de l’immigration et des problèmes liés à l’intégration des nouveaux arrivants au Canada.
Diasporas-News: Pouvez vous s'il vous plait vous présenter brièvement au public ?
Mme Emma Sophie Amoussou : Mon nom est Emma Sophie Amoussou, diplômée de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en Immigration et Relations Interethniques et Consultante en Immigration réglementée par le CRCIC (Conseil de Régulation des Consultants en Immigration) et reconnue au niveau provincial par le MIDI (Ministère de l'Immigration et des Diversités et Inclusion) au Québec.
Je dirige un cabinet conseil en immigration, où mon équipe et moi offrons des services aux personnes désireuses de déposer une demande d'immigration au Canada, tant au Fédéral que dans la partie provinciale du Québec. Nos services sont ouverts aux personnes du monde entier répondant aux critères de sélection du gouvernement canadien.
D-N : Votre choix d’étudier le droit en immigration canadienne répondait t-il à un besoin spécifique ? Ou parce qu’il est un secteur porteur ?
E.S.A : Mon choix d'étudier le droit d'immigration était d'abord pour comprendre l'enjeu de l'immigration pour le Canada, et en tant qu'immigrante, savoir comment saisir cette nouvelle culture qui s'offrait à moi. En choisissant de venir au Canada avec mon garçon il y a de cela 7 années, un avenir tout nouveau s'offrait à moi. J'ai choisi de laisser tomber ce que j'avais fait jusqu'à présent, dirigeante de société d'informatique, et faire le droit d'immigration pour les raisons expliquées plus haut.
Je peux donc vous répondre en disant que ce n'est vraiment pas à cause du caractère pécuniaire, mais plutôt dans le but de comprendre et pouvoir accompagner d'autres personnes dans ce processus.
D-N : En plus d’être Consultante en immigration, vous êtes également diplômée en Immigration et Relations Interethniques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), à quoi cela consiste t-il ?
E.S.A : J'ai d'abord obtenu mon diplôme à l'Uqam, avant de devenir Consultante en Immigration reconnue par le CRCIC et le Québec. Le diplôme en Immigration et Relations interethniques de l'UQAM, permet aux personnes intervenant dans les milieux multiethniques, de mieux comprendre les spécificités canadiennes et québécoises en matière de phénomènes migratoires et ainsi accompagné les institutions ou les individus à mieux comprendre l'interaction entre la société d'accueil et les communautés à caractère ethnique. Ce qui facilite l'intégration et l'acceptation de part et d'autre.
En tant que Consultante en immigration, c'est de pouvoir apporter une réponse aux personnes désireuses d'entamer une demande d'immigration, soit en tant qu'étudiant, travailleurs qualifiés à l'extérieur du Canada, ou travailleurs qualifiées avec expérience canadienne ou québécoise. Mais aussi s'occuper des demandeurs d'asile sur le sol canadien.
D-N : En tant qu’experte en immigration, pouvez- vous nous définir l’immigration ?
E.S.A : On peut définir l'immigration comme l'enjeu de demain. Les pays du Nord, sont tous à la recherche de personnes qualifiées pouvant répondre à leur besoin en matière de main d'œuvre. Le phénomène migratoire n'est certes pas nouveau, mais plus accentué dans certains pays qui en ont fait une politique, comme le Canada ou l'Australie qui ont mis en place des critères bien précis d'admission des demandeurs. On pense, souvent à tort, que l'immigration est faite pour des personnes qui cherchent seulement un mieux être ailleurs.
Mais oublier que le monde est basé sur ce mouvement migratoire de personnes d'origines diverses, et par là même assurant ainsi le développement du pays concerné, est réducteur et ouvre la porte à beaucoup d'excès de la part de la société d'accueil pouvant amener à des attitudes racistes ou xénophobes.
D-N : Quel regard portez- vous sur les relations multiculturelles au Canada ?
E.S.A : Le multiculturalisme ou l'inter culturalisme, pour le Québec, sont des termes qui au premier abord parlent de la même chose, c'est-à-dire, l'interaction entre les nouveaux arrivants et le pays d'accueil, mettre en avant les différentes cultures et ainsi coexister au Canada.
Un immigrant intégré à la société d'accueil est forcément beaucoup plus enclin à s'impliquer dans l'économie du pays. Le Canada a cette particularité, qui fait de lui un modèle d'intégration à travers le monde. Les différentes politiques mises en place permettent au Canada d'accueillir différentes cultures et par les services mis en place, répondre aux besoins de ses nouveaux arrivants, tout en assurant la sécurité et la santé des canadiens.
Ce qui fait du Canada, une destination de choix en matière d'immigration.
D-N : Pouvez- vous nous partager votre expérience de vie au Canada, d’abord en tant qu’immigrante et en tant que consultante en immigration et citoyenne canadienne aujourd'hui ?
E.S.A : On ne peut finir de découvrir le Canada. Je pense même que toute une vie ne suffirait pas à faire le tour de toutes ses facettes au travers des différentes provinces et territoires. Parler d'expérience de vie à ce stade, est un peu trop tôt à mon sens, mais ce que je peux dire qu'en tant que nouvelle arrivante, j'ai eu à me battre pour arriver à réaliser mon rêve, avoir ma place dans la société. Aujourd'hui, en tant que citoyenne canadienne et consultante réglementée en immigration, c'est de pouvoir permettre à d'autres personnes de réussir leur défi avec le moins de désillusions possibles. Mais d'autres défis sont encore là, de toute façon sans défi devant soi, la vie serait très ennuyeuse.
D-N : Qu’est ce que l’intégration pour vous ? Et quels sont les défis de l’intégration des nouveaux arrivants au Canada ?
E.S.A : L'intégration, pour moi, est la capacité d'une personne à admettre la différence de l'autre dans tous les aspects d'une vie. Le défi d'intégration d'un nouvel arrivant, est justement de comprendre qu'il vit maintenant dans une société différente de la sienne, et qu'il faille accepter de nouvelles façons de faire dans divers domaines de sa vie. Mais, aussi comprendre que la richesse qu'il a en lui, (sa culture, sa langue, etc.) sont des éléments qu'il devrait pouvoir apporter à cette nouvelle société. En faisant ainsi, on s'enrichit soi-même encore davantage et on vit mieux ce passage. Pour le pays d'accueil, arrivé à permettre aux nouveaux arrivants, une intégration réussie est un avantage qui éviterait une déperdition de talents et de savoir-faire pour les entreprises canadiennes qui déjà doivent faire face à l'effet du vieillissement général de la population. Plusieurs services sont offerts par des organismes communautaires dans l'accompagnement des nouveaux arrivants pour cette autre étape de leur immigration. Donc, ne pas hésiter à recourir à ces services est très avantageux pour les demandeurs comme pour les employeurs.
D-N : En tant que consultante en immigration, quels sont les facteurs qui freinent l’intégration des immigrants au Canada ?
E.S.A : Je dirais que c'est la mauvaise préparation des candidats à l'immigration. Un consultant en immigration par exemple, n'est pas outillé pour parler d'intégration mais plutôt de l'application de la loi. Une personne qui fait une demande d'immigration toute seule se retrouvera confronté aussi à ce problème. La partie administrative n'étant pas toujours facile à comprendre, les demandeurs ne mettent pas souvent assez de temps sur la connaissance des valeurs du pays. Une fois arrivé dans le pays sans être outillé mentalement, le nouvel arrivant se heurte à plusieurs barrières, qui en général sont des incompréhensions sur les valeurs des uns et des autres.
D-N : Immigration et intégration vont-elles de paire ? Ou l’une après l’autre ? Qu’en pensez-vous ?
E.S.A : Effectivement, immigration et intégration vont de paire. Un immigrant mal préparé à s'intégrer dans la société d'accueil, aura de la difficulté à réussir son projet d'immigration. Ce qui sera un échec pour le gouvernement et pour la personne elle-même, en termes d'argent, de temps, de stress et de désillusions, facteurs de beaucoup d'autres maux. Il ne suffit pas d'achever la partie administrative de l'immigration, recevoir son acceptation, et se dire que j'ai réussi mon projet d'immigration. Non! Réussir son immigration, c'est surtout réussir son intégration.
D-N : Parlez- nous de votre structure? Et les services qu’elle offre au grand public ?
E.S.A : ESoph Immigration est un cabinet conseil en droit d'immigration comme je le disais plus haut. Le siège est à Montréal. Nous avons un bureau à Abidjan (Côte d'Ivoire), normal, j'en suis originaire! Et un bureau sera ouvert très bientôt, à Toronto. Nous ne travaillons pas avec des intermédiaires pour l'heure. Nous préconisons un contact direct avec nos clients, que nous appelons nos partenaires. Parce que c'est un projet commun que nous faisons avec eux, sur la base du contrat de service que nous signons ensemble. Les accompagner dans leur demande et présenter pour eux, un dossier gagnant aux autorités canadiennes, là est notre défi.
Nos services sont axés sur les programmes des travailleurs qualifiés au Fédéral comme au provincial du Québec. Les demandes de permis de travail et d'étude ainsi que le Parrainage ou Regroupement familial. Nous accompagnons aussi les gens d'affaires pour la mise en place de leur projet d'immigration. En tant que diplômée de l'UQAM, en Immigration et Relations interethniques, nous avons mis en place un service distinct d'intégration des personnes demandeurs. Ce service concerne les personnes qui désirent débuter leur démarche d'intégration, dès le début du processus de demande d'immigration. En faisant cela, nous voulons outiller nos clients afin qu'une fois rendue au Canada, plusieurs étapes soient déjà effectuées ce qui facilite les autres démarches.
D-N : Quel rapport entretenez vous avec les organisations de promotion pour l’intégration des immigrants au Canada ?
E.S.A : Je dois dire que j'ai de très bons rapports avec plusieurs organismes qui accompagnent les nouveaux arrivants, d'abord parce que j'ai eu à faire ce parcours moi-même à mon arrivée et aussi parce que je suis spécialisée dans ce domaine.
D-N : Pensez vous occuper une place importante sur le marché du service – conseils en Immigration, surtout qu’il existe un nombre pléthorique de consultants en immigration? Quelle sera votre touche personnelle ?
E.S.A : Mon but est d'être parmi les meilleurs consultants en immigration dans les 5 prochaines années. C'est important que le public ait le choix parmi plusieurs offres. Donc le nombre de consultants en immigration existant ne m'effraie pas. La différence se fait au niveau du service rendu et notre capacité à répondre à l'attente des demandeurs. Pour être plus proche des demandeurs, nous avons décidé de développer le volet intégration. Pas seulement pour les personnes à l'extérieur, mais aussi accompagner les personnes sur le territoire canadien en leur donnant un service de qualité qui réponde à leurs attentes.
D-N : Mot de fin
E.S.A : Je remercie vivement toute l'équipe du Journal Diasporas- News de m'avoir donné la parole pour me présenter à ses lecteurs. J'apprécie cette marque d'encouragement et de confiance. Mon but est de donner un service de qualité à toute personne qui aurait besoin de nos services sur un quelconque aspect de l'immigration canadienne. Mon cabinet et moi, nous nous mettons aussi à la disposition des institutions, pour les accompagner et leur apporter les outils pour une meilleure intégration de leurs personnels d'origines diverses.
D-N : Nous vous remercions, Madame Emma Sophie Amoussou d’avoir partagé avec nous vos expériences tant professionnelles et personnelles. Et nous espérons que ces mots forts soient un leitmotiv pour tous les candidats à l'immigration canadienne.
E.S.A : Nous vous souhaitons beaucoup de courage et plein succès dans la conduite de vos activités de service – conseils, en espérant encore vous revoir pour débattre d’autres thèmes importants sur l’immigration au Canada.
Emma Sophie Amoussou, CRIC
Consultante réglementée en immigration
Commissaire à l'assermentation
ESoph Immigration
Tel: Montréal: Bureau : +1 514 375-0275
Abidjan: Bureau: +225 08 28 38 20
Courriel: info@esoph-immigration.com
Site web: http://esoph-immigration.com
Mais les obstacles et les réalités de l'immigration s’imposent et suscitent des interrogations auxquelles les nouveaux immigrants devront faire face.
Mme Emma Sophie Amoussou, responsable et consultante d’une entreprise de service- conseils en immigration au Canada est notre invitée du mois. Avec elle, nous débattrons de l’immigration et des problèmes liés à l’intégration des nouveaux arrivants au Canada.
Diasporas-News: Pouvez vous s'il vous plait vous présenter brièvement au public ?
Mme Emma Sophie Amoussou : Mon nom est Emma Sophie Amoussou, diplômée de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en Immigration et Relations Interethniques et Consultante en Immigration réglementée par le CRCIC (Conseil de Régulation des Consultants en Immigration) et reconnue au niveau provincial par le MIDI (Ministère de l'Immigration et des Diversités et Inclusion) au Québec.
Je dirige un cabinet conseil en immigration, où mon équipe et moi offrons des services aux personnes désireuses de déposer une demande d'immigration au Canada, tant au Fédéral que dans la partie provinciale du Québec. Nos services sont ouverts aux personnes du monde entier répondant aux critères de sélection du gouvernement canadien.
D-N : Votre choix d’étudier le droit en immigration canadienne répondait t-il à un besoin spécifique ? Ou parce qu’il est un secteur porteur ?
E.S.A : Mon choix d'étudier le droit d'immigration était d'abord pour comprendre l'enjeu de l'immigration pour le Canada, et en tant qu'immigrante, savoir comment saisir cette nouvelle culture qui s'offrait à moi. En choisissant de venir au Canada avec mon garçon il y a de cela 7 années, un avenir tout nouveau s'offrait à moi. J'ai choisi de laisser tomber ce que j'avais fait jusqu'à présent, dirigeante de société d'informatique, et faire le droit d'immigration pour les raisons expliquées plus haut.
Je peux donc vous répondre en disant que ce n'est vraiment pas à cause du caractère pécuniaire, mais plutôt dans le but de comprendre et pouvoir accompagner d'autres personnes dans ce processus.
D-N : En plus d’être Consultante en immigration, vous êtes également diplômée en Immigration et Relations Interethniques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), à quoi cela consiste t-il ?
E.S.A : J'ai d'abord obtenu mon diplôme à l'Uqam, avant de devenir Consultante en Immigration reconnue par le CRCIC et le Québec. Le diplôme en Immigration et Relations interethniques de l'UQAM, permet aux personnes intervenant dans les milieux multiethniques, de mieux comprendre les spécificités canadiennes et québécoises en matière de phénomènes migratoires et ainsi accompagné les institutions ou les individus à mieux comprendre l'interaction entre la société d'accueil et les communautés à caractère ethnique. Ce qui facilite l'intégration et l'acceptation de part et d'autre.
En tant que Consultante en immigration, c'est de pouvoir apporter une réponse aux personnes désireuses d'entamer une demande d'immigration, soit en tant qu'étudiant, travailleurs qualifiés à l'extérieur du Canada, ou travailleurs qualifiées avec expérience canadienne ou québécoise. Mais aussi s'occuper des demandeurs d'asile sur le sol canadien.
D-N : En tant qu’experte en immigration, pouvez- vous nous définir l’immigration ?
E.S.A : On peut définir l'immigration comme l'enjeu de demain. Les pays du Nord, sont tous à la recherche de personnes qualifiées pouvant répondre à leur besoin en matière de main d'œuvre. Le phénomène migratoire n'est certes pas nouveau, mais plus accentué dans certains pays qui en ont fait une politique, comme le Canada ou l'Australie qui ont mis en place des critères bien précis d'admission des demandeurs. On pense, souvent à tort, que l'immigration est faite pour des personnes qui cherchent seulement un mieux être ailleurs.
Mais oublier que le monde est basé sur ce mouvement migratoire de personnes d'origines diverses, et par là même assurant ainsi le développement du pays concerné, est réducteur et ouvre la porte à beaucoup d'excès de la part de la société d'accueil pouvant amener à des attitudes racistes ou xénophobes.
D-N : Quel regard portez- vous sur les relations multiculturelles au Canada ?
E.S.A : Le multiculturalisme ou l'inter culturalisme, pour le Québec, sont des termes qui au premier abord parlent de la même chose, c'est-à-dire, l'interaction entre les nouveaux arrivants et le pays d'accueil, mettre en avant les différentes cultures et ainsi coexister au Canada.
Un immigrant intégré à la société d'accueil est forcément beaucoup plus enclin à s'impliquer dans l'économie du pays. Le Canada a cette particularité, qui fait de lui un modèle d'intégration à travers le monde. Les différentes politiques mises en place permettent au Canada d'accueillir différentes cultures et par les services mis en place, répondre aux besoins de ses nouveaux arrivants, tout en assurant la sécurité et la santé des canadiens.
Ce qui fait du Canada, une destination de choix en matière d'immigration.
D-N : Pouvez- vous nous partager votre expérience de vie au Canada, d’abord en tant qu’immigrante et en tant que consultante en immigration et citoyenne canadienne aujourd'hui ?
E.S.A : On ne peut finir de découvrir le Canada. Je pense même que toute une vie ne suffirait pas à faire le tour de toutes ses facettes au travers des différentes provinces et territoires. Parler d'expérience de vie à ce stade, est un peu trop tôt à mon sens, mais ce que je peux dire qu'en tant que nouvelle arrivante, j'ai eu à me battre pour arriver à réaliser mon rêve, avoir ma place dans la société. Aujourd'hui, en tant que citoyenne canadienne et consultante réglementée en immigration, c'est de pouvoir permettre à d'autres personnes de réussir leur défi avec le moins de désillusions possibles. Mais d'autres défis sont encore là, de toute façon sans défi devant soi, la vie serait très ennuyeuse.
D-N : Qu’est ce que l’intégration pour vous ? Et quels sont les défis de l’intégration des nouveaux arrivants au Canada ?
E.S.A : L'intégration, pour moi, est la capacité d'une personne à admettre la différence de l'autre dans tous les aspects d'une vie. Le défi d'intégration d'un nouvel arrivant, est justement de comprendre qu'il vit maintenant dans une société différente de la sienne, et qu'il faille accepter de nouvelles façons de faire dans divers domaines de sa vie. Mais, aussi comprendre que la richesse qu'il a en lui, (sa culture, sa langue, etc.) sont des éléments qu'il devrait pouvoir apporter à cette nouvelle société. En faisant ainsi, on s'enrichit soi-même encore davantage et on vit mieux ce passage. Pour le pays d'accueil, arrivé à permettre aux nouveaux arrivants, une intégration réussie est un avantage qui éviterait une déperdition de talents et de savoir-faire pour les entreprises canadiennes qui déjà doivent faire face à l'effet du vieillissement général de la population. Plusieurs services sont offerts par des organismes communautaires dans l'accompagnement des nouveaux arrivants pour cette autre étape de leur immigration. Donc, ne pas hésiter à recourir à ces services est très avantageux pour les demandeurs comme pour les employeurs.
D-N : En tant que consultante en immigration, quels sont les facteurs qui freinent l’intégration des immigrants au Canada ?
E.S.A : Je dirais que c'est la mauvaise préparation des candidats à l'immigration. Un consultant en immigration par exemple, n'est pas outillé pour parler d'intégration mais plutôt de l'application de la loi. Une personne qui fait une demande d'immigration toute seule se retrouvera confronté aussi à ce problème. La partie administrative n'étant pas toujours facile à comprendre, les demandeurs ne mettent pas souvent assez de temps sur la connaissance des valeurs du pays. Une fois arrivé dans le pays sans être outillé mentalement, le nouvel arrivant se heurte à plusieurs barrières, qui en général sont des incompréhensions sur les valeurs des uns et des autres.
D-N : Immigration et intégration vont-elles de paire ? Ou l’une après l’autre ? Qu’en pensez-vous ?
E.S.A : Effectivement, immigration et intégration vont de paire. Un immigrant mal préparé à s'intégrer dans la société d'accueil, aura de la difficulté à réussir son projet d'immigration. Ce qui sera un échec pour le gouvernement et pour la personne elle-même, en termes d'argent, de temps, de stress et de désillusions, facteurs de beaucoup d'autres maux. Il ne suffit pas d'achever la partie administrative de l'immigration, recevoir son acceptation, et se dire que j'ai réussi mon projet d'immigration. Non! Réussir son immigration, c'est surtout réussir son intégration.
D-N : Parlez- nous de votre structure? Et les services qu’elle offre au grand public ?
E.S.A : ESoph Immigration est un cabinet conseil en droit d'immigration comme je le disais plus haut. Le siège est à Montréal. Nous avons un bureau à Abidjan (Côte d'Ivoire), normal, j'en suis originaire! Et un bureau sera ouvert très bientôt, à Toronto. Nous ne travaillons pas avec des intermédiaires pour l'heure. Nous préconisons un contact direct avec nos clients, que nous appelons nos partenaires. Parce que c'est un projet commun que nous faisons avec eux, sur la base du contrat de service que nous signons ensemble. Les accompagner dans leur demande et présenter pour eux, un dossier gagnant aux autorités canadiennes, là est notre défi.
Nos services sont axés sur les programmes des travailleurs qualifiés au Fédéral comme au provincial du Québec. Les demandes de permis de travail et d'étude ainsi que le Parrainage ou Regroupement familial. Nous accompagnons aussi les gens d'affaires pour la mise en place de leur projet d'immigration. En tant que diplômée de l'UQAM, en Immigration et Relations interethniques, nous avons mis en place un service distinct d'intégration des personnes demandeurs. Ce service concerne les personnes qui désirent débuter leur démarche d'intégration, dès le début du processus de demande d'immigration. En faisant cela, nous voulons outiller nos clients afin qu'une fois rendue au Canada, plusieurs étapes soient déjà effectuées ce qui facilite les autres démarches.
D-N : Quel rapport entretenez vous avec les organisations de promotion pour l’intégration des immigrants au Canada ?
E.S.A : Je dois dire que j'ai de très bons rapports avec plusieurs organismes qui accompagnent les nouveaux arrivants, d'abord parce que j'ai eu à faire ce parcours moi-même à mon arrivée et aussi parce que je suis spécialisée dans ce domaine.
D-N : Pensez vous occuper une place importante sur le marché du service – conseils en Immigration, surtout qu’il existe un nombre pléthorique de consultants en immigration? Quelle sera votre touche personnelle ?
E.S.A : Mon but est d'être parmi les meilleurs consultants en immigration dans les 5 prochaines années. C'est important que le public ait le choix parmi plusieurs offres. Donc le nombre de consultants en immigration existant ne m'effraie pas. La différence se fait au niveau du service rendu et notre capacité à répondre à l'attente des demandeurs. Pour être plus proche des demandeurs, nous avons décidé de développer le volet intégration. Pas seulement pour les personnes à l'extérieur, mais aussi accompagner les personnes sur le territoire canadien en leur donnant un service de qualité qui réponde à leurs attentes.
D-N : Mot de fin
E.S.A : Je remercie vivement toute l'équipe du Journal Diasporas- News de m'avoir donné la parole pour me présenter à ses lecteurs. J'apprécie cette marque d'encouragement et de confiance. Mon but est de donner un service de qualité à toute personne qui aurait besoin de nos services sur un quelconque aspect de l'immigration canadienne. Mon cabinet et moi, nous nous mettons aussi à la disposition des institutions, pour les accompagner et leur apporter les outils pour une meilleure intégration de leurs personnels d'origines diverses.
D-N : Nous vous remercions, Madame Emma Sophie Amoussou d’avoir partagé avec nous vos expériences tant professionnelles et personnelles. Et nous espérons que ces mots forts soient un leitmotiv pour tous les candidats à l'immigration canadienne.
E.S.A : Nous vous souhaitons beaucoup de courage et plein succès dans la conduite de vos activités de service – conseils, en espérant encore vous revoir pour débattre d’autres thèmes importants sur l’immigration au Canada.
Emma Sophie Amoussou, CRIC
Consultante réglementée en immigration
Commissaire à l'assermentation
ESoph Immigration
Tel: Montréal: Bureau : +1 514 375-0275
Abidjan: Bureau: +225 08 28 38 20
Courriel: info@esoph-immigration.com
Site web: http://esoph-immigration.com