Du 10 au 11 janvier 2014, Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a entamé en Côte d’Ivoire, une tournée de quatre jours en Afrique, la première d’un chef du gouvernement japonais sur le continent depuis huit ans. Au cours des rencontres avec M. Alassane Ouattara, chef d’Etat de Côte d’Ivoire, M. Shinzo Abe a promis plus de 43 milliards de FCFA d’aide à la Côte d’Ivoire. Afin de matérialiser cette promesse, SEM. Kawamura Hiroshi, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon en Côte d’Ivoire a visité le jeudi 12 février dernier, quatre site, où son pays a développé une coopération majeure.
Quatre projets d’envergure sont actuellement menés en Côte d’Ivoire par le Japon par le biais de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Il s’agit du Projet d’appui au renforcement des capacités de la Police nationale ; du Projet de Renforcement des communautés pour la Promotion de la cohésion sociale du grand Abidjan ; de la mise en place d’une grande industrie alimentaire ; du projet de réalisation de plusieurs plantations de riz à Zatta (Yamoussoukro).
Projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale de Côte d’Ivoire,
Ce projet, débuté en 2014, doit prendre fin en 2016. Il s’agit de fournir des compétences et connaissances aux animateurs de la police nationale. Des formations surtout basées sur les acquis du maintien de l’ordre. SEM Kawamura Hiroshi lors de sa visite à la BAE à Yopougon où se déroulent ces formations a souligné que ledit projet était financé à hauteur de plus de 956 millions de FCFA. Son objectif selon lui, est de contribuer à la paix et à la stabilité en Côte d’Ivoire à travers des formations des agents de la Police nationale dans de différents domaines tels que le leadership, la lutte contre le crime organisé, la réponse face aux émeutes et l’étude des scènes de crime. Ce sont près de 4000 qui sont concernés par ces formations. Après quoi, cap a été mis par l’ambassadeur et sa délégation à l’EPP Plaque 1et 2 à Abobo sur le second projet.
Projet de renforcement des communautés pour la promotion de la cohésion sociale du grand Abidjan.
Ce projet a pour partenaire le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. La coopération japonaise s’est engagée à promouvoir et à renforcer la cohésion sociale dans les communes d’Abobo et de Yopougon durement touchées par la longue crise sociopolitique qu’a connue la Côte d’Ivoire. Comme l’a souligné SEM. Kawamura Hiroshi, son pays va financer à hauteur de 2,750 milliards de FCFA, la réalisation de travaux de réhabilitation et de construction d’infrastructures de base scolaires et routières. L’objectif c’est d’une part de promouvoir la cohésion sociale par le développement de la compréhension mutuelle entre communautés et de la confiance des communautés à l’égard de l’administration locale. Et d’autre part, il contribuera au renforcement des capacités de l’administration locale dans la mise en œuvre et la gestion des projets communautaires.
Industrie alimentaire
Le dernier site visité à Abidjan fut une entreprise japonaise spécialisée dans l’agro-alimentaire. L’usine qui se trouve à la zone industrielle de Yopougon a été inaugurée en 2013 en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Elle est selon l’ambassadeur du Japon, la première entreprise japonaise à avoir réalisé un investissement direct dans le pays, après les longues années de crise politique. Selon lui, son implantation est d’une grande importance et revêt deux caractères fondamentaux. Premièrement, les investissements réalisés par cette unité manufacturière japonaise a induit la création de plus de 100 emplois directs. Et plus le développement de ces activités prendra de l’ampleur, un plus grand nombre d’emplois seront créés en Côte d’Ivoire. Deuxièmement, plusieurs entreprises japonaises pourraient s’imprégner de l’évolution des affaires en vue d’apprécier le climat des affaires en Côte d’Ivoire et évaluer par la suite le bien-fondé de leur implantation. Après quoi, cap a été mis sur Yamoussoukro pour visiter des productions rizicoles
Création de plantations de riz à Zatta (Yamoussoukro)
La coopération japonaise a repris à son compte un ancien projet de culture de riz. Projet qu’elle a continué dans la région de Zatta, à 15 km de la ville de Yamoussoukro. Il s’agit de pratiquer la culture du riz sur plus de 160 ha de terres irriguées. Selon les initiateurs de ce projet, la Côte d’Ivoire a un déficit important en matière de production rizicole, alors que le pays est grand consommateur de cette denrée. Le Japon, ayant une expertise reconnue dans le domaine, a mis en place un mécanisme assez novateur pour booster la production.
Il s’agit de faire travailler en partenariat producteurs, banques, industriels et commerçants.
Ainsi, le producteur ne s’intéresse qu’à créer des plantations. Les questions concernant les intrants, la matière première, la mise en sac de la production et de la vente étant déjà réglées en amont.
Ces différents projets initiés par le Japon sont, selon SEM. Kawamura Hiroshi, appelés à se renforcer dans les mois à venir. Le pays du Soleil Levant démontre ainsi la place occupée par la Côte d’Ivoire avec plus de 40% du PNB et dans le reste de l’Afrique de par sa position stratégique.
Olivier Guédé
Quatre projets d’envergure sont actuellement menés en Côte d’Ivoire par le Japon par le biais de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Il s’agit du Projet d’appui au renforcement des capacités de la Police nationale ; du Projet de Renforcement des communautés pour la Promotion de la cohésion sociale du grand Abidjan ; de la mise en place d’une grande industrie alimentaire ; du projet de réalisation de plusieurs plantations de riz à Zatta (Yamoussoukro).
Projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale de Côte d’Ivoire,
Ce projet, débuté en 2014, doit prendre fin en 2016. Il s’agit de fournir des compétences et connaissances aux animateurs de la police nationale. Des formations surtout basées sur les acquis du maintien de l’ordre. SEM Kawamura Hiroshi lors de sa visite à la BAE à Yopougon où se déroulent ces formations a souligné que ledit projet était financé à hauteur de plus de 956 millions de FCFA. Son objectif selon lui, est de contribuer à la paix et à la stabilité en Côte d’Ivoire à travers des formations des agents de la Police nationale dans de différents domaines tels que le leadership, la lutte contre le crime organisé, la réponse face aux émeutes et l’étude des scènes de crime. Ce sont près de 4000 qui sont concernés par ces formations. Après quoi, cap a été mis par l’ambassadeur et sa délégation à l’EPP Plaque 1et 2 à Abobo sur le second projet.
Projet de renforcement des communautés pour la promotion de la cohésion sociale du grand Abidjan.
Ce projet a pour partenaire le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. La coopération japonaise s’est engagée à promouvoir et à renforcer la cohésion sociale dans les communes d’Abobo et de Yopougon durement touchées par la longue crise sociopolitique qu’a connue la Côte d’Ivoire. Comme l’a souligné SEM. Kawamura Hiroshi, son pays va financer à hauteur de 2,750 milliards de FCFA, la réalisation de travaux de réhabilitation et de construction d’infrastructures de base scolaires et routières. L’objectif c’est d’une part de promouvoir la cohésion sociale par le développement de la compréhension mutuelle entre communautés et de la confiance des communautés à l’égard de l’administration locale. Et d’autre part, il contribuera au renforcement des capacités de l’administration locale dans la mise en œuvre et la gestion des projets communautaires.
Industrie alimentaire
Le dernier site visité à Abidjan fut une entreprise japonaise spécialisée dans l’agro-alimentaire. L’usine qui se trouve à la zone industrielle de Yopougon a été inaugurée en 2013 en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Elle est selon l’ambassadeur du Japon, la première entreprise japonaise à avoir réalisé un investissement direct dans le pays, après les longues années de crise politique. Selon lui, son implantation est d’une grande importance et revêt deux caractères fondamentaux. Premièrement, les investissements réalisés par cette unité manufacturière japonaise a induit la création de plus de 100 emplois directs. Et plus le développement de ces activités prendra de l’ampleur, un plus grand nombre d’emplois seront créés en Côte d’Ivoire. Deuxièmement, plusieurs entreprises japonaises pourraient s’imprégner de l’évolution des affaires en vue d’apprécier le climat des affaires en Côte d’Ivoire et évaluer par la suite le bien-fondé de leur implantation. Après quoi, cap a été mis sur Yamoussoukro pour visiter des productions rizicoles
Création de plantations de riz à Zatta (Yamoussoukro)
La coopération japonaise a repris à son compte un ancien projet de culture de riz. Projet qu’elle a continué dans la région de Zatta, à 15 km de la ville de Yamoussoukro. Il s’agit de pratiquer la culture du riz sur plus de 160 ha de terres irriguées. Selon les initiateurs de ce projet, la Côte d’Ivoire a un déficit important en matière de production rizicole, alors que le pays est grand consommateur de cette denrée. Le Japon, ayant une expertise reconnue dans le domaine, a mis en place un mécanisme assez novateur pour booster la production.
Il s’agit de faire travailler en partenariat producteurs, banques, industriels et commerçants.
Ainsi, le producteur ne s’intéresse qu’à créer des plantations. Les questions concernant les intrants, la matière première, la mise en sac de la production et de la vente étant déjà réglées en amont.
Ces différents projets initiés par le Japon sont, selon SEM. Kawamura Hiroshi, appelés à se renforcer dans les mois à venir. Le pays du Soleil Levant démontre ainsi la place occupée par la Côte d’Ivoire avec plus de 40% du PNB et dans le reste de l’Afrique de par sa position stratégique.
Olivier Guédé
