Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan DUNCAN, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, intervenant ce vendredi au Forum du Groupe de la Banque Mondiale sur les Etats fragiles, en situation de conflit et de violence, a déclaré du haut de cette tribune qu’au vu de l‘expérience de son pays au cours des quatre dernières années, l’un des premiers secrets pour sortir de la fragilité et de la pauvreté, c’est « le travail, le travail et encore travail ». C’était au Preston Auditorium du bâtiment MC de la Banque mondiale, à Washington, DC., aux Etats-Unis d’Amérique.
Le chef du Gouvernement ivoirien était appelé à prendre la parole dans deux différents panels, aux côtés de grands académiciens et entrepreneurs, ainsi que des décideurs politiques, pour partager l’expérience de la Côte d’Ivoire qui est en train de se relever résolument d’une longue transition politique et d’une crise armée postélectorale survenue en 2011, et qui l’ont fragilisée. Comment Redéfinir la notion de fragilité pour lutter contre la pauvreté, notamment avec l’implication du secteur privé ? Tel était le thème central et donc la question principale qui attendait les réflexions et opinions des participants au cours de ce forum qui a duré du 11 au 15 février, à l’invitation de Monsieur Jin-Yong CAI, Vice-président exécutif et Directeur général de la Société Financière Internationale (SFI), une des principales institutions du Groupe de la Banque mondiale.
Le Premier ministre Kablan DUNCAN, pour sa part, a d’abord présenté le tableau d’une Côte d’Ivoire devenue fragile au sortir de 10 années de crise multiforme, avec comme décor : un climat sociopolitique délétère ; un niveau d’insécurité élevé ; des infrastructures socioéconomiques délabrées ; une baisse du revenu par habitant ; la délocalisation de nombreuses entreprises avec pour conséquence un chômage galopant ; et un manque de confiance des investisseurs. Face à cela, le Gouvernement a dû travailler sur les trois axes principaux fixés par le Président de la République, à savoir : Primo, la Paix et la sécurité, où les efforts, après trois ans, ont permis de faire chuter le taux d’insécurité de 4 à 2 mettant ainsi Abidjan au même niveau Genève, selon le standard international ; Secondo, la Réconciliation nationale et la Cohésion sociale, où le Gouvernement a réussi, à travers un dialogue avec la classe politique et la société civile, à recréer la confiance et faire siéger notamment toute significative à la Commission électorale indépendante en vue d’élections transparentes, inclusives et apaisées en 2015 ; tertio, la Reconstruction et la Relance économique, avec le secteur privé comme le principal moteur de la croissance en vue du développement économique et social de la Côte d’Ivoire.
Au plan économique, expliquera Kablan DUNCAN, le renforcement du partenariat public-privé, avec le soutien des partenaires au développement, a déjà permis de réaliser un grand bond, avec un taux de croissance moyen de 9% depuis 2012, avec des raisons palpables de croire en une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020, comme l’a projeté le Président de la République, Alassane OUATTARA. C’est alors que le Premier ministre, au vu de cette expérience enviable vécue au cours des quatre dernière années en Côte d’Ivoire, a déclaré que pour lui, un pays qui sort fragilisé d’un conflit a besoin des cinq recettes suivantes : une vision, à l’instar de la Côte d’Ivoire qui se veut émergente à l’horizon 2020 ; une volonté politique réelle de ses dirigeants ; le travail, le travail et encore la travail, jusqu’à même 18 heures de travail sur 24; un capital humain constitué de jeunes bien formés ; et enfin, l’intégration économique dans le cadre de grands ensembles régionaux, telles que la CEDEAO qui revendique 300 millions de consommateurs.
Au regard du cas ivoirien, Jean-Philippe PROSPER, vice-président de la SFI, qui était le modérateur du premier panel auquel a pris part le Premier ministre ivoirien, s’est voulu très confiant pour les pays fragiles, en déclarant : « les pays fragiles ne sont pas prisonniers de leur histoire »
Dans l’ensemble, tous les intervenants se sont accordés sur le rôle primordial du secteur privé dans les efforts de reconstruction et de création de l’emploi dans les pays fragiles en proie aux violences et à la pauvreté.
En marge du forum proprement dit, Daniel Kablan DUNCAN a eu une suite de réunions techniques et reçu en audience plusieurs personnalités, notamment des dirigeants de grosses entreprises telle que les groupes Cargill, Coleman, Agrismart, etc, intéressés par l’implantation ou le développement de leurs activités respectives en Côte d’Ivoire. Le Premier ministre avait à ses le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Monsieur Bruno Nabagné KONE, dont le secteur était aussi au centre de plusieurs entretiens et séances techniques durant cette mission.
Le chef du Gouvernement ivoirien était appelé à prendre la parole dans deux différents panels, aux côtés de grands académiciens et entrepreneurs, ainsi que des décideurs politiques, pour partager l’expérience de la Côte d’Ivoire qui est en train de se relever résolument d’une longue transition politique et d’une crise armée postélectorale survenue en 2011, et qui l’ont fragilisée. Comment Redéfinir la notion de fragilité pour lutter contre la pauvreté, notamment avec l’implication du secteur privé ? Tel était le thème central et donc la question principale qui attendait les réflexions et opinions des participants au cours de ce forum qui a duré du 11 au 15 février, à l’invitation de Monsieur Jin-Yong CAI, Vice-président exécutif et Directeur général de la Société Financière Internationale (SFI), une des principales institutions du Groupe de la Banque mondiale.
Le Premier ministre Kablan DUNCAN, pour sa part, a d’abord présenté le tableau d’une Côte d’Ivoire devenue fragile au sortir de 10 années de crise multiforme, avec comme décor : un climat sociopolitique délétère ; un niveau d’insécurité élevé ; des infrastructures socioéconomiques délabrées ; une baisse du revenu par habitant ; la délocalisation de nombreuses entreprises avec pour conséquence un chômage galopant ; et un manque de confiance des investisseurs. Face à cela, le Gouvernement a dû travailler sur les trois axes principaux fixés par le Président de la République, à savoir : Primo, la Paix et la sécurité, où les efforts, après trois ans, ont permis de faire chuter le taux d’insécurité de 4 à 2 mettant ainsi Abidjan au même niveau Genève, selon le standard international ; Secondo, la Réconciliation nationale et la Cohésion sociale, où le Gouvernement a réussi, à travers un dialogue avec la classe politique et la société civile, à recréer la confiance et faire siéger notamment toute significative à la Commission électorale indépendante en vue d’élections transparentes, inclusives et apaisées en 2015 ; tertio, la Reconstruction et la Relance économique, avec le secteur privé comme le principal moteur de la croissance en vue du développement économique et social de la Côte d’Ivoire.
Au plan économique, expliquera Kablan DUNCAN, le renforcement du partenariat public-privé, avec le soutien des partenaires au développement, a déjà permis de réaliser un grand bond, avec un taux de croissance moyen de 9% depuis 2012, avec des raisons palpables de croire en une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020, comme l’a projeté le Président de la République, Alassane OUATTARA. C’est alors que le Premier ministre, au vu de cette expérience enviable vécue au cours des quatre dernière années en Côte d’Ivoire, a déclaré que pour lui, un pays qui sort fragilisé d’un conflit a besoin des cinq recettes suivantes : une vision, à l’instar de la Côte d’Ivoire qui se veut émergente à l’horizon 2020 ; une volonté politique réelle de ses dirigeants ; le travail, le travail et encore la travail, jusqu’à même 18 heures de travail sur 24; un capital humain constitué de jeunes bien formés ; et enfin, l’intégration économique dans le cadre de grands ensembles régionaux, telles que la CEDEAO qui revendique 300 millions de consommateurs.
Au regard du cas ivoirien, Jean-Philippe PROSPER, vice-président de la SFI, qui était le modérateur du premier panel auquel a pris part le Premier ministre ivoirien, s’est voulu très confiant pour les pays fragiles, en déclarant : « les pays fragiles ne sont pas prisonniers de leur histoire »
Dans l’ensemble, tous les intervenants se sont accordés sur le rôle primordial du secteur privé dans les efforts de reconstruction et de création de l’emploi dans les pays fragiles en proie aux violences et à la pauvreté.
En marge du forum proprement dit, Daniel Kablan DUNCAN a eu une suite de réunions techniques et reçu en audience plusieurs personnalités, notamment des dirigeants de grosses entreprises telle que les groupes Cargill, Coleman, Agrismart, etc, intéressés par l’implantation ou le développement de leurs activités respectives en Côte d’Ivoire. Le Premier ministre avait à ses le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Monsieur Bruno Nabagné KONE, dont le secteur était aussi au centre de plusieurs entretiens et séances techniques durant cette mission.