Bondoukou- Au total 941 ex-combattants en fin de stage, d’une durée d’un mois, au Centre de resocialisation de Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo), ont reçu, vendredi, leurs attestations, en présence des autorités administratives, politiques et traditionnelles de la localité.
Selon le responsable de ce centre, Bramassi Kallo, la resocialisation est une initiative de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR) qui consiste à faciliter le retour des ex-combattants dans la vie civile.
Elle vise notamment à aider ces derniers à rompre avec leur passé, à choisir leurs activités futures, à leur redonner confiance et à les rassurer sur leur cadre de vie future, professionnelle et sociale.
Pour y parvenir, les ex-combattants bénéficient d’une formation qui s’articule autour de trois modules à savoir l’aide à l’acquisition des fondements du comportement citoyen et de la vie en société, l’aide au choix de l’activité de réinsertion ainsi que le sport et cohésion.
Ils reçoivent également une formation en entrepreneuriat, comptabilité simplifié et en gestion commerciale, en vue de leur permettre de mieux gérer leurs activités économiques.
Le chargé de communication du Bureau régional de l’ADDR de Bondoukou, Yves Toalo, a pour sa part, affirmé la volonté de sa structure de tout mettre en œuvre pour tenir ses engagements notamment la réintégration de tous les ex-combattants au plus tard le 30 juin 2015.
Il a exhorté les stagiaires à être des ambassadeurs auprès des ex- combattants encore hésitant afin qu’ils adhérent au processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) pour leur prise en charge.
"Nous vous rassurons que nous seront au sortir d’ici, un model de citoyens, messagers de la paix, de la cohésion, du pardon, voir le miroir de l’ADDR au sein de nos familles, quartiers, villages et communes pour une Côte d’Ivoire réunifiée autour des valeurs qui nous sont chères à savoir l’union, la discipline et le travail", a indiqué le porte-parole des stagiaires, Oula Pacôme.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Bondoukou, Mme Kouamé Kalidja a plaidé auprès des responsables de l’ADDR pour que les kits d’installation soient rapidement mis à la disposition des stagiaires.
Elle a invité les stagiaires à s’investir totalement dans les activités qu’ils ont choisies, en les gérant avec rigueur, en évitant de confondre le capital et les bénéfices afin de réussir leur projet et contribuer au développement de la Côte d’Ivoire.
L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion dispose de six Centres de resocialisation en Côte d’Ivoire dont celui de Bondoukou, qui depuis son ouverture, le 4 mai 2014, a accueilli 4057 ex-combattants dont 314 femmes.
(AIP)
ns/tm
Selon le responsable de ce centre, Bramassi Kallo, la resocialisation est une initiative de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR) qui consiste à faciliter le retour des ex-combattants dans la vie civile.
Elle vise notamment à aider ces derniers à rompre avec leur passé, à choisir leurs activités futures, à leur redonner confiance et à les rassurer sur leur cadre de vie future, professionnelle et sociale.
Pour y parvenir, les ex-combattants bénéficient d’une formation qui s’articule autour de trois modules à savoir l’aide à l’acquisition des fondements du comportement citoyen et de la vie en société, l’aide au choix de l’activité de réinsertion ainsi que le sport et cohésion.
Ils reçoivent également une formation en entrepreneuriat, comptabilité simplifié et en gestion commerciale, en vue de leur permettre de mieux gérer leurs activités économiques.
Le chargé de communication du Bureau régional de l’ADDR de Bondoukou, Yves Toalo, a pour sa part, affirmé la volonté de sa structure de tout mettre en œuvre pour tenir ses engagements notamment la réintégration de tous les ex-combattants au plus tard le 30 juin 2015.
Il a exhorté les stagiaires à être des ambassadeurs auprès des ex- combattants encore hésitant afin qu’ils adhérent au processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) pour leur prise en charge.
"Nous vous rassurons que nous seront au sortir d’ici, un model de citoyens, messagers de la paix, de la cohésion, du pardon, voir le miroir de l’ADDR au sein de nos familles, quartiers, villages et communes pour une Côte d’Ivoire réunifiée autour des valeurs qui nous sont chères à savoir l’union, la discipline et le travail", a indiqué le porte-parole des stagiaires, Oula Pacôme.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Bondoukou, Mme Kouamé Kalidja a plaidé auprès des responsables de l’ADDR pour que les kits d’installation soient rapidement mis à la disposition des stagiaires.
Elle a invité les stagiaires à s’investir totalement dans les activités qu’ils ont choisies, en les gérant avec rigueur, en évitant de confondre le capital et les bénéfices afin de réussir leur projet et contribuer au développement de la Côte d’Ivoire.
L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion dispose de six Centres de resocialisation en Côte d’Ivoire dont celui de Bondoukou, qui depuis son ouverture, le 4 mai 2014, a accueilli 4057 ex-combattants dont 314 femmes.
(AIP)
ns/tm