Abidjan - Des titulaires de doctorat de l’enseignement supérieur, se réclamant d’un collectif de 188 postulants recalés aux dernières sessions de recrutement d’enseignants à l’université, ont manifesté ,ce mardi, dans le calme, au Plateau, a constaté l’AIP.
Selon l’un des manifestant, Kouadio D. K. qui a déclaré être titulaire d’un doctorat Es lettres, il s’agit notamment d’"un mouvement spontané, conjoncturel" de ses camarades et lui pour attirer l’attention des autorités sur leur situation.
"Aujourd’hui l’Etat de Côte d’Ivoire, selon le discours officiel, accuse un déficit criant de 5000 enseignants nous ne sommes que 188 qui étions à la dernière session de recrutement qui avons été recalés; aujourd’hui, nous souhaitons qu’une mesure exceptionnelle soit prise pour qu’on nous insère", a-t-il plaidé.
Les uns drapés dans des toges, les autres tenant en main un exemplaire de leur thèse, ces hauts diplômés se sont amassés, plusieurs heures, durant dans les alentours du centre commercial Djè Konan (côté jardin public).
En évidence sur des morceaux de cartons qu’ils tenaient à la main, on pouvait entre autres lire : "le doctorat n’est pas un passeport pour le chômage" ou encore "vous avez besoin de 5000 enseignants, nous ne sommes que 188. Recrutez-nous !".
"Nous ne demandons qu’à être utile à notre pays", a lancé Dr Kouadio, faisant part de son incompréhension face au fait qu’après de longues années d’études, le titulaire d’un doctorat d’Etat doit encore être soumis à un concours, un entretien pour être recruté.
D’autant plus que selon lui "le mode de sélection des candidats à la base est biaisé". "Il nous revient beaucoup de choses. On parle de cooptation, de parrainage. On parle même de corruption même si nous n’avons pas de preuve", a-t-il relevé.
Les manifestants ont quitté les lieux autour de 13 heures après une rencontre entre leur porte-parole, Dr Boumy Koné, et le commissaire du 1er arrondissement du Plateau.
kg/akn/tm
Selon l’un des manifestant, Kouadio D. K. qui a déclaré être titulaire d’un doctorat Es lettres, il s’agit notamment d’"un mouvement spontané, conjoncturel" de ses camarades et lui pour attirer l’attention des autorités sur leur situation.
"Aujourd’hui l’Etat de Côte d’Ivoire, selon le discours officiel, accuse un déficit criant de 5000 enseignants nous ne sommes que 188 qui étions à la dernière session de recrutement qui avons été recalés; aujourd’hui, nous souhaitons qu’une mesure exceptionnelle soit prise pour qu’on nous insère", a-t-il plaidé.
Les uns drapés dans des toges, les autres tenant en main un exemplaire de leur thèse, ces hauts diplômés se sont amassés, plusieurs heures, durant dans les alentours du centre commercial Djè Konan (côté jardin public).
En évidence sur des morceaux de cartons qu’ils tenaient à la main, on pouvait entre autres lire : "le doctorat n’est pas un passeport pour le chômage" ou encore "vous avez besoin de 5000 enseignants, nous ne sommes que 188. Recrutez-nous !".
"Nous ne demandons qu’à être utile à notre pays", a lancé Dr Kouadio, faisant part de son incompréhension face au fait qu’après de longues années d’études, le titulaire d’un doctorat d’Etat doit encore être soumis à un concours, un entretien pour être recruté.
D’autant plus que selon lui "le mode de sélection des candidats à la base est biaisé". "Il nous revient beaucoup de choses. On parle de cooptation, de parrainage. On parle même de corruption même si nous n’avons pas de preuve", a-t-il relevé.
Les manifestants ont quitté les lieux autour de 13 heures après une rencontre entre leur porte-parole, Dr Boumy Koné, et le commissaire du 1er arrondissement du Plateau.
kg/akn/tm
