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Société Publié le mercredi 25 février 2015 | Le Sursaut

Insécurité: un commando attaque un car et fait 2 morts

Après un moment d’accalmie, l’on assiste, depuis ce mois de février, à une résurgence des braquages sur les routes dans le Nord de la Côte d’Ivoire. La dernière en date remonte au 21 février 2015, à Niakaramadougou où des coupeurs de route ont attaqué un car de transport en commun à la kalachnikov, faisant deux morts et un blessé. Selon nos sources, les victimes sont des agriculteurs burkinabè qui ont quitté les zones de productions agricoles de l’Ouest (Soubré) pour regagner leur pays. Arrivés à quelque trois kilomètres de la ville de Niakara en pleine nuit, les passagers ont vu surgir de la pénombre des hommes embusqués (estimés à une dizaine) qui ont tiré, sans sommation, sur le chauffeur du car. Le malheureux est mort sur le champ quand la rafale a fait une autre blessée. Un passager qui a pris peur a cru bien de s’échapper. Il n’en aura pas le temps. Une autre détonation a vite déchiré le voile opaque de la nuit, faisant encore un second tué. Devenus maîtres de la situation, les bandits ont fouillé de fond en comble le car avant de délester les victimes, traumatisées, de tous leurs biens. Des numéraires, mais aussi, des objets de valeur comme des montres, bijoux, téléphones portables etc. La gendarmerie qui a été alertée par des bonnes volontés est arrivée quelques instants après sur les lieux. Malheureusement, les quidams ont eu le temps de s’évanouir dans la nature à la faveur de la nuit. Les attaques de car de transport, faut-il le souligner, ont repris sur les routes du Nord depuis quelques semaines. Deux jours plus tôt, les coupeurs de route se sont signalés dans le département de Ferkessédougou où ils ont attaqué à la kalachnikov un minicar. Ces derniers ont réussi à dépouiller les passagers après avoir blessé le chauffeur. Deux semaines avant, c’est un autre car de transport qui faisait les frais de ces divorcés sociaux dans la sous-préfecture de Bilmono. Les populations, et c’est peu de le dire, sont gagnées par la psychose de la peur une fois qu’elles s’aventurent sur les route la nuit tombées.

G. DE G.
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