Odienné - Des pisteurs et acheteurs de noix de cajou d’Odienné ont dénoncé, mercredi, lors du lancement de la campagne du cajou, des barrages non officiels et le racket des forces de l’ordre.
"Nous ne comprenons pas pourquoi d’Odienné à Tiémé, soit une trentaine de kilomètre, l’on dénombre 12 barrages. Et à chaque barrage nos chauffeurs doivent payer 1000 FCFA à l’aller et 2000f au retour. Nous trouvons ces charges imprévues trop élevées", ont dénoncé des pisteurs et acheteurs de cajou dont Koné Noufo.
A leurs préoccupations le préfet de région, préfet du département d’Odienné, M. Amani Yao Michel s’est voulu rassurant, affirmant, "Nous connaissons tous les barrages autorisés sur l’ensemble du territoire ivoirien. Je pense que pour des besoins de sécurité, les forces de l’ordre érigent souvent des barrages non autorisés, mais toutefois qu’ils vous demanderont de l’argent, saisissez nous".
"Vous dénoncez toujours les tracasseries routières, mais nous avons jamais été saisis d’un quelconque cas", a-t-il relevé. Le préfet a invité les transporteurs à se mettre en règle, afin de ne plus faire d’arrangement avec les agents de sécurité sur la route, parce que les pièces afférentes aux véhicules ne sont pas complètes ou ne sont pas
à jour.
ss/ask
"Nous ne comprenons pas pourquoi d’Odienné à Tiémé, soit une trentaine de kilomètre, l’on dénombre 12 barrages. Et à chaque barrage nos chauffeurs doivent payer 1000 FCFA à l’aller et 2000f au retour. Nous trouvons ces charges imprévues trop élevées", ont dénoncé des pisteurs et acheteurs de cajou dont Koné Noufo.
A leurs préoccupations le préfet de région, préfet du département d’Odienné, M. Amani Yao Michel s’est voulu rassurant, affirmant, "Nous connaissons tous les barrages autorisés sur l’ensemble du territoire ivoirien. Je pense que pour des besoins de sécurité, les forces de l’ordre érigent souvent des barrages non autorisés, mais toutefois qu’ils vous demanderont de l’argent, saisissez nous".
"Vous dénoncez toujours les tracasseries routières, mais nous avons jamais été saisis d’un quelconque cas", a-t-il relevé. Le préfet a invité les transporteurs à se mettre en règle, afin de ne plus faire d’arrangement avec les agents de sécurité sur la route, parce que les pièces afférentes aux véhicules ne sont pas complètes ou ne sont pas
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ss/ask