La nouvelle est tombée mercredi dernier. Le film Timbuktu qui a fait une razzia aux Césars, en France ne sera plus dans la course à l’étalon d’or au 24ème Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou.
Timbuktu», production du franco-mauritanien Abderrahmane Sissako, sept (7) fois récompensé à la récente cérémonie des Césars, vient d’être retirée de la compétition officielle de la 24ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Selon les organisateurs, la décision a été prise après concertation avec le réalisateur, pour des raisons sécuritaires, dans un contexte africain et mondial marqué par l’islamisme. Timbuktu, ou «Le chagrin des oiseaux», est l’histoire quotidienne de la vie dans le nord du Mali sous l’occupation de la ville de Tombouctou en 2012 par des groupes armés. Il met en exergue le drame vécu par la population au moment de l’occupation islamiste entre 2012 et 2013.
Ce sont les conditions précaires de vie des populations de cette zone désertique du Mali soumise à la loi islamique que le film traite. Selon Gervais Hien, chargé de communication du Fespaco joint par le confrère de Jeune Afrique, le retrait de Timbuktu du Fespaco était en discussion depuis plusieurs jours.
Patrick Méka
Timbuktu», production du franco-mauritanien Abderrahmane Sissako, sept (7) fois récompensé à la récente cérémonie des Césars, vient d’être retirée de la compétition officielle de la 24ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Selon les organisateurs, la décision a été prise après concertation avec le réalisateur, pour des raisons sécuritaires, dans un contexte africain et mondial marqué par l’islamisme. Timbuktu, ou «Le chagrin des oiseaux», est l’histoire quotidienne de la vie dans le nord du Mali sous l’occupation de la ville de Tombouctou en 2012 par des groupes armés. Il met en exergue le drame vécu par la population au moment de l’occupation islamiste entre 2012 et 2013.
Ce sont les conditions précaires de vie des populations de cette zone désertique du Mali soumise à la loi islamique que le film traite. Selon Gervais Hien, chargé de communication du Fespaco joint par le confrère de Jeune Afrique, le retrait de Timbuktu du Fespaco était en discussion depuis plusieurs jours.
Patrick Méka