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Société Publié le vendredi 27 février 2015 | APA

La forêt ivoirienne se meurt et est en voie de disparition, prévient le ministre Babaud Darret

© APA Par Atapointe
Les autorités ivoiriennes et françaises commémorent le 94ème anniversaire de la fin de la première guerre mondiale
Dimanche 11 novembre 2012. Abidjan Plateau. Le ministre des ex combattants et des victimes de guerre Babaud Darret a présidé la cérémonie d`hommage aux victimes ivoiriennes tombées durant la première guerre mondiale. Il etait accompagné par les auorités militaires ivoirennes et francaises et par l`ambassadeur Georges Serre.
Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Mathieu Babaud Darret, a prévenu, jeudi, que ‘’la forêt ivoirienne est en voie de disparition’’ par la faute ‘’des aspects économiques que nous privilégions’’.

Invité des ‘'Rendez-vous du gouvernement'', tribune où les membres du gouvernement ivoirien viennent échanger avec la presse sur les activités de leur département respectif, Mathieu Ba baud Darret a débattu avec les journalistes du ‘' nouveau code forestier : Enjeux et Perspectives pour une gestion durable du patrimoine forestier ivoirien''.

Faisant le point de la situation actuelle de la forêt ivoirienne, M. Babaud a indiqué que la couverture végétale se distingue en deux zones qui sont la ‘'forêt dense humide sempervirente'' et ‘'la forêt dense humide semi-décidue'', abritant une grande diversité floristique et faunique.

‘'Malheureusement, de 16 millions d'hectares au début du siècle dernier, la forêt dense humide est passée à 9 millions d'ha en 1965 et à 3 millions d'ha en 1991. Aujourd'hui, elle est estimée à peine, à 2 millions d'hectares de forêt naturelle'', a déploré le ministre des Eaux et forêts, déduisant que ‘'la forêt ivoirienne se meurt et est en voie de disparition''.

Cette situation, a-t-il expliqué, est imputable aux ‘'activités anthropiques'' notamment, l'agriculture extensive basée sur la technique des cultures itinérantes sur brûlis, la surexploitation de la forêt en bois d'œuvre et bois d'énergie et les feux de brousse.

Selon le ministre des Eaux et forêts, la structure de la production et du commerce des produits forestiers ivoiriens n'a pas été épargnée par cette conjoncture avec la ‘'chute de l'exportation des grumes qui est passée de 3 000 000 m3 au début des années 80 à 100 000 m3 en 1999'' avec une tendance toujours à la baisse.

Pour M. Babaud, le nouveau code forestier élaboré en 2O14 est le principal ‘'outil'' d'inversion des tendances au triple plan ‘'écologique, économique et éducatif''.

‘'La mise en œuvre du nouveau code permettra aux générations présentes et futures ainsi qu'aux amoureux de la nature de découvrir, d'apprendre et de mieux connaitre notre écosystème par la préservation de sa biodiversité'' a-t-il assuré.

Toutefois, a souligné Babaud Darret, le nouveau code ne signifie pas un abandon de la gestion des activités forestière par l'Etat qui se réserve ‘'les fonctions du choix et de l'encadrement des opérateurs, du suivi et du contrôle des activités, de la réglementation, de la formation et de la recherche''.

Le ministre des Eaux et forêts a bénéficié du soutien de ses collègues Me Affoussiata Bamba-Lamine (Communication), Dr Rémi Allah Kouadio (Environnement et développement durable) et Jean-Claude Brou (Mines et Industrie) durant ces échanges avec la presse nationale et internationale.

SB/ls
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