Le couvert forestier de la Côte d’Ivoire est fortement menacé de disparition, passant de 16 millions d’hectares en 1900 à moins de deux millions d’hectares actuellement, a averti jeudi à Abidjan le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Matthieu Babaud Darret, lors d’une conférence de presse.
Le ministre a expliqué cette situation par les "activités anthropiques", notamment l’exploitation forestière et l’ agriculture extensive.
"Au vu des désastres, le gouvernement a décidé de prendre des mesures en vue de protéger la forêt et la faune", a indiqué M. Babaud Darret, soulignant que la préservation de la forêt est " vitale" pour le "maintien de l’équilibre climatique" et la promotion de "l’éco-tourisme".
Pour lutter contre la déforestation, le gouvernement a opté pour la préservation de l’environnement à travers des stratégies portant sur le reboisement et la lutte contre les feux de brousse, a ajouté M. Babaud Darret.
"De 1929 à 2014, près de 380.000 d’hectares ont été reboisés avec l’implication de la société civile aux côtés de l’Etat", a-t- il précisé.
Mais, "les reboisements en cours ne représentent qu’à peine 4%" des pertes de forêt estimées à 200.000 d’hectares par an", a souligné le ministre, affirmant qu’à ce rythme "il n’y aura plus de forêt en 2040 en Côte d’Ivoire".
Le ministre des Eaux et forêts a particulièrement insisté sur le nouveau code forestier voté en 2014 qui est censé inverser la tendance actuelle.
Selon M. Babaud Darret, la nouvelle loi crée un cadre de " gestion durable de la forêt" et introduit des innovations en matière de conservation et de reconstruction du couvert végétal avec "une plus grande implication des populations".
Le ministre a expliqué cette situation par les "activités anthropiques", notamment l’exploitation forestière et l’ agriculture extensive.
"Au vu des désastres, le gouvernement a décidé de prendre des mesures en vue de protéger la forêt et la faune", a indiqué M. Babaud Darret, soulignant que la préservation de la forêt est " vitale" pour le "maintien de l’équilibre climatique" et la promotion de "l’éco-tourisme".
Pour lutter contre la déforestation, le gouvernement a opté pour la préservation de l’environnement à travers des stratégies portant sur le reboisement et la lutte contre les feux de brousse, a ajouté M. Babaud Darret.
"De 1929 à 2014, près de 380.000 d’hectares ont été reboisés avec l’implication de la société civile aux côtés de l’Etat", a-t- il précisé.
Mais, "les reboisements en cours ne représentent qu’à peine 4%" des pertes de forêt estimées à 200.000 d’hectares par an", a souligné le ministre, affirmant qu’à ce rythme "il n’y aura plus de forêt en 2040 en Côte d’Ivoire".
Le ministre des Eaux et forêts a particulièrement insisté sur le nouveau code forestier voté en 2014 qui est censé inverser la tendance actuelle.
Selon M. Babaud Darret, la nouvelle loi crée un cadre de " gestion durable de la forêt" et introduit des innovations en matière de conservation et de reconstruction du couvert végétal avec "une plus grande implication des populations".
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