Abidjan - Le film du franco-mauritanien Abderrahmane Sissako, "Timbuktu", sept fois récompensé aux Césars, a été retiré de la compétition officielle de la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), pour des motifs sécuritaires.
Selon Gervais Hien, chargé de communication de l'organisation du FESPACO, le retrait de "Timbuktu" du FESPACO était en discussion depuis plusieurs jours, notamment en raison du "contexte sécuritaire actuel en Afrique de l’Ouest".
"Timbuktu" ou "Le chagrin des oiseaux", évoque le drame vécu par la population de Tombouctou (Mali) et de ses environs sous l’occupation islamiste entre 2012 et 2013. Le film met en évidence les conditions difficiles de vie des populations dans une région soumise à la charia, la loi islamique, avec son lot d’interdictions.
Les organisateurs du FESPACO assurent que la décision a été prise en accord avec le réalisateur du film, une information démentie catégoriquement par Abderrahmane Sissako qui avait très envie de montrer son film en Afrique.
"Je ne suis évidemment pas solidaire de cette décision qui n'a pas été prise en concertation avec moi", explique le réalisateur, joint au téléphone par le magazine panafricain Jeune Afrique. Il déclare qu'il ne se rendra pas au FESPACO (du 28 février au 7 mars) si la position des organisateurs n'est pas revue.
(AIP)
cmas
Selon Gervais Hien, chargé de communication de l'organisation du FESPACO, le retrait de "Timbuktu" du FESPACO était en discussion depuis plusieurs jours, notamment en raison du "contexte sécuritaire actuel en Afrique de l’Ouest".
"Timbuktu" ou "Le chagrin des oiseaux", évoque le drame vécu par la population de Tombouctou (Mali) et de ses environs sous l’occupation islamiste entre 2012 et 2013. Le film met en évidence les conditions difficiles de vie des populations dans une région soumise à la charia, la loi islamique, avec son lot d’interdictions.
Les organisateurs du FESPACO assurent que la décision a été prise en accord avec le réalisateur du film, une information démentie catégoriquement par Abderrahmane Sissako qui avait très envie de montrer son film en Afrique.
"Je ne suis évidemment pas solidaire de cette décision qui n'a pas été prise en concertation avec moi", explique le réalisateur, joint au téléphone par le magazine panafricain Jeune Afrique. Il déclare qu'il ne se rendra pas au FESPACO (du 28 février au 7 mars) si la position des organisateurs n'est pas revue.
(AIP)
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