Des autorités sécuritaires ivoiriennes ont sollicité l'appui des ex-chefs de milices armées et de groupes d'auto-défense en vue de booster le processus de désarmement des ex-combattants, a appris Xinhua vendredi de source sécuritaire.
Selon des responsables de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), "l'utilisation des chefs des ex-combattants permettra une sensibilisation plus efficace de leurs éléments qu'ils connaissent bien et qu'ils peuvent aisément convaincre à déposer les armes".
Le chef de la Division de l'ADDR Christian Kodia Ago a salué la disponibilité des ex-chefs de guerre qui ont accepté d'offrir leurs services pour accroître la sensibilisation des ex- combattants.
"Ils devront sillonner toutes les zones du pays pour permettre de mener une collecte maximum d'armes et permettre également permettre d'accroitre le nombre de bénéficiaires vers les bureaux de l'organisme chargé de la réinsertion", a noté M. Ago.
"Il s'agit pour eux d'apporter leur contribution au processus de désarmement et de réinsertion, mais aussi de s'inscrire dans le processus de reconstruction et de normalisation en cours dans le pays", a noté pour sa part un officier des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
"Comme nous voulons la paix, nous avons jugé de nous mettre à la disposition de l'ADDR pour faire ce travail de sensibilisation. Nous avons vu que c'est important. Si l'ex-combattant n'est pas réinséré, c'est dangereux pour la République. Nous connaissons les difficultés des jeunes, nous sommes parmi ceux qui sont bien placés pour leur dire ce qui est bien pour eux", a soutenu Maho Glofiéhi, ex-chef d'une milice pro-Gbagbo qui régnait dans l'ouest du pays durant la guerre.
"Nous sommes prêts pour cette mission de pacification que nous confie l'Etat. Après la guerre, l'heure est venue pour la paix", ont renchéri Tohoué Bi Bouikalo, Mathurin Yoro et Lazare Mahi, autres anciens chefs de groupes armés, impliqués dans la mission de sensibilisation pour le dépôt des armes.
Des milices et des groupes d'auto-défense constitués de jeunes se réclamant de l'ex-président Laurent Gbagbo et se réclamant du président Alassane Ouattara avaient pris les armes au plus fort de la crise post-électorale de 2010 – 2011 pour combattre aux côtés des forces pro- Gbagbo et des forces pro-Ouattara.
La guerre étant terminée, le gouvernement a mis en place un programme de démobilisation, de désarmement et de réinsertion sociale des ex-combattants et de leurs chefs.
Selon des responsables de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), "l'utilisation des chefs des ex-combattants permettra une sensibilisation plus efficace de leurs éléments qu'ils connaissent bien et qu'ils peuvent aisément convaincre à déposer les armes".
Le chef de la Division de l'ADDR Christian Kodia Ago a salué la disponibilité des ex-chefs de guerre qui ont accepté d'offrir leurs services pour accroître la sensibilisation des ex- combattants.
"Ils devront sillonner toutes les zones du pays pour permettre de mener une collecte maximum d'armes et permettre également permettre d'accroitre le nombre de bénéficiaires vers les bureaux de l'organisme chargé de la réinsertion", a noté M. Ago.
"Il s'agit pour eux d'apporter leur contribution au processus de désarmement et de réinsertion, mais aussi de s'inscrire dans le processus de reconstruction et de normalisation en cours dans le pays", a noté pour sa part un officier des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
"Comme nous voulons la paix, nous avons jugé de nous mettre à la disposition de l'ADDR pour faire ce travail de sensibilisation. Nous avons vu que c'est important. Si l'ex-combattant n'est pas réinséré, c'est dangereux pour la République. Nous connaissons les difficultés des jeunes, nous sommes parmi ceux qui sont bien placés pour leur dire ce qui est bien pour eux", a soutenu Maho Glofiéhi, ex-chef d'une milice pro-Gbagbo qui régnait dans l'ouest du pays durant la guerre.
"Nous sommes prêts pour cette mission de pacification que nous confie l'Etat. Après la guerre, l'heure est venue pour la paix", ont renchéri Tohoué Bi Bouikalo, Mathurin Yoro et Lazare Mahi, autres anciens chefs de groupes armés, impliqués dans la mission de sensibilisation pour le dépôt des armes.
Des milices et des groupes d'auto-défense constitués de jeunes se réclamant de l'ex-président Laurent Gbagbo et se réclamant du président Alassane Ouattara avaient pris les armes au plus fort de la crise post-électorale de 2010 – 2011 pour combattre aux côtés des forces pro- Gbagbo et des forces pro-Ouattara.
La guerre étant terminée, le gouvernement a mis en place un programme de démobilisation, de désarmement et de réinsertion sociale des ex-combattants et de leurs chefs.