Bouaké - Les juges d’instruction, juges des enfants et magistrats des parquets du ressort de la cour d’appel de Bouaké, ont bénéficié, à Bouaké, d’une session de renforcement de capacités sur "les pratiques de l’instruction préparatoire et l’intervention du ministère public dans la procédure d’instruction", en vue d’harmoniser les pratiques dans les cabinets d’instruction.
Initiée par la cour d’appel de Bouaké et réalisée avec l’appui de Projustice (Programme de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire), cette formation qui s’est tenue jeudi et vendredi, avait pour objectif général de fixer les connaissances théoriques en matière d’instruction préparatoire et de mise en mouvement de l’action publique devant les juridictions d’instruction et amener les participants à s’imprégner des dispositions légales pertinentes en matière d’instruction et poursuite devant les juges d’instruction.
Le procureur général près la cour d’appel de Bouaké, M. Lébry Marie-Léonard, a indiqué que l’atelier a été initié conformément aux instructions du ministre de la justice pour donner des repères aux jeunes magistrats, pour une justice plus crédible.
"Ce serait un grand bénéfice pour les justiciables parce que toutes les fois qu’un magistrat renforce ses capacités, en matière de justice, il rend une bonne justice, une justice qui satisfait la population, une justice qui apaise", a-t-il souligné.
L’avocat général près la cour d’appel de Bouaké, M. Rouba Daleba, par ailleurs formateur, a relevé qu’il y avait "vraiment une nécessité" d’attirer l’attention des participants sur la meilleure façon de tenir un cabinet d’instruction, parce que dans les rapports d’activités des juges d’instruction relevant de ladite cour, il y a plusieurs procédures qui "dorment" qui ne "bougent pas et qui ne sortent pas".
"Nous avons vraiment été édifiés parce qu’un magistrat qui ne se forme pas est déformé. Nous avons bénéficié des enseignements véritablement pratiques", a laissé entendre le juge d’instruction de la section du tribunal de Katiola, Mme N’Guessan Marie-Michèle qui a souhaité la multiplication de ce genre de séminaire.
Deux thèmes généraux ont meublé cette session de formation, à savoir, "l’intervention du ministère public dans la procédure d’instruction" et "Le contrôle de l’instruction par la chambre d’accusation". Ils ont été animés par trois magistrats de la cour d’appel de Bouaké.
Le Programme de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (Projustice) est mis en œuvre par Tetra Tech DPK et financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le projet est exécuté au niveau de onze tribunaux pilotes du pays.
(AIP)
nbf/ask
Initiée par la cour d’appel de Bouaké et réalisée avec l’appui de Projustice (Programme de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire), cette formation qui s’est tenue jeudi et vendredi, avait pour objectif général de fixer les connaissances théoriques en matière d’instruction préparatoire et de mise en mouvement de l’action publique devant les juridictions d’instruction et amener les participants à s’imprégner des dispositions légales pertinentes en matière d’instruction et poursuite devant les juges d’instruction.
Le procureur général près la cour d’appel de Bouaké, M. Lébry Marie-Léonard, a indiqué que l’atelier a été initié conformément aux instructions du ministre de la justice pour donner des repères aux jeunes magistrats, pour une justice plus crédible.
"Ce serait un grand bénéfice pour les justiciables parce que toutes les fois qu’un magistrat renforce ses capacités, en matière de justice, il rend une bonne justice, une justice qui satisfait la population, une justice qui apaise", a-t-il souligné.
L’avocat général près la cour d’appel de Bouaké, M. Rouba Daleba, par ailleurs formateur, a relevé qu’il y avait "vraiment une nécessité" d’attirer l’attention des participants sur la meilleure façon de tenir un cabinet d’instruction, parce que dans les rapports d’activités des juges d’instruction relevant de ladite cour, il y a plusieurs procédures qui "dorment" qui ne "bougent pas et qui ne sortent pas".
"Nous avons vraiment été édifiés parce qu’un magistrat qui ne se forme pas est déformé. Nous avons bénéficié des enseignements véritablement pratiques", a laissé entendre le juge d’instruction de la section du tribunal de Katiola, Mme N’Guessan Marie-Michèle qui a souhaité la multiplication de ce genre de séminaire.
Deux thèmes généraux ont meublé cette session de formation, à savoir, "l’intervention du ministère public dans la procédure d’instruction" et "Le contrôle de l’instruction par la chambre d’accusation". Ils ont été animés par trois magistrats de la cour d’appel de Bouaké.
Le Programme de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (Projustice) est mis en œuvre par Tetra Tech DPK et financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le projet est exécuté au niveau de onze tribunaux pilotes du pays.
(AIP)
nbf/ask
