La 1ère édition des journées nationales de la santé oculaire s’est tenue du jeudi 26 au samedi 28 février 2015 au Palais de la Culture de Treichville. Une occasion pour les spécialistes venus de Côte d’Ivoire et de l’étranger, de France notamment, de sensibiliser et informer les populations sur les comportements à avoir en cas d’affection des yeux. Selon M. Privat Kouakou, opticien-optométriste, le constat en Côte d’Ivoire c’est que les populations sont désorientées lorsqu’elles sont confrontées à des maladies touchant les organes oculaires. « Entre ophtalmologues, optométristes, opticiens, ocularistes, orthoptistes et les frères Sidibé, les patients ne savent pas à qui s’adresser », assure Privat Kouakou. D’où l’organisation desdites journées qui se sont déroulées selon trois axes. Le premier axe a concerné le volet social où il était question de dépistage des maladies des yeux avec des ophtalmologues, des consultations et des dons de 400 verres correcteurs entièrement gratuits. Le deuxième axe a été dédié aux expositions où le public pouvait être en contact avec les différents spécialistes du secteur chargés de les sensibiliser. Le dernier axe a consisté en l’organisation d’une série de conférences sur les problèmes de santé oculaire. Débats au cours desquels, le public a pu cerner les pathologies et les remèdes qui en découlent. Un accent particulier a été mis sur l’action nocive d’ONG et de pseudo guérisseurs traditionnels. Selon Privat Kouakou, il y a des spécialistes dans le pays. Chacun dans son domaine pouvant s’occuper de la santé oculaire du patient. Il exhorte donc les populations à ne pas se laisser tromper par des personnes, ONG ou structure qui soit disant font du social, mais en réalité font du commerce de verres correcteurs de qualité douteuse. Des produits qui, au lieu de corriger leur vue, empirent la situation. Ce qui fait qu’aujourd’hui, le problème de santé oculaire en Côte d’Ivoire est devenu un problème de santé publique.
OG
OG