Bouaflé – La secrétaire générale 1 de la préfecture de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué), Aka Walémin Hortense, a procédé, mercredi, au lancement des activités initiées par la direction régionale de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (SFFE), en prélude à la journée internationale de la femme (JIF).
Le directeur régional de la SFFE, N’Goran Alexis, a expliqué le thème 2015 de la JIF "Beijing plus 20 ans, quels bilan, défis et perspectives pour une Côte d’Ivoire émergente" et invité toutes les femmes de Bouaflé à participer massivement à cette journée qui sera marquée, le 08 mars, par un match de football, un défilé et des sketchs.
Lors des échanges sur "l’impact des us et coutumes sur les droits de la femme" avec des associations féminines, chefs traditionnels et religieux ainsi que les autorités administratives, la secrétaire générale 1 de la préfecture a indiqué que les femmes, en milieu rural, ignorent encore leurs droits et sont confinées dans les traditions en restant sous la domination financière de leurs maris.
Mme Aka a reconnu néanmoins que de nombreuses femmes ont prouvé qu’elles sont un maillon essentiel et peuvent jouer un rôle important dans l’économie du pays.
"Pour cette raison, elles doivent connaitre leurs droits, notamment l’accès à la propriété foncière, car chez certaines communautés, la jeune fille n’hérite pas de son père et ne peut prétendre à la succession du domaine foncier rural qui est dévolu aux hommes", a-telle déploré, espérant que la femme sera un jour capable de se départir des impacts négatifs des us et coutumes pour mieux défendre leurs droits.
La célébration officielle de la Journée internationale de la femme est prévue à San Pedro en présence du président de la République, Alassane Ouattara, qui effectue depuis mercredi une visite d’Etat dans le Bas-Sassandra, rappelle-t-on.
Zaar/kp
Le directeur régional de la SFFE, N’Goran Alexis, a expliqué le thème 2015 de la JIF "Beijing plus 20 ans, quels bilan, défis et perspectives pour une Côte d’Ivoire émergente" et invité toutes les femmes de Bouaflé à participer massivement à cette journée qui sera marquée, le 08 mars, par un match de football, un défilé et des sketchs.
Lors des échanges sur "l’impact des us et coutumes sur les droits de la femme" avec des associations féminines, chefs traditionnels et religieux ainsi que les autorités administratives, la secrétaire générale 1 de la préfecture a indiqué que les femmes, en milieu rural, ignorent encore leurs droits et sont confinées dans les traditions en restant sous la domination financière de leurs maris.
Mme Aka a reconnu néanmoins que de nombreuses femmes ont prouvé qu’elles sont un maillon essentiel et peuvent jouer un rôle important dans l’économie du pays.
"Pour cette raison, elles doivent connaitre leurs droits, notamment l’accès à la propriété foncière, car chez certaines communautés, la jeune fille n’hérite pas de son père et ne peut prétendre à la succession du domaine foncier rural qui est dévolu aux hommes", a-telle déploré, espérant que la femme sera un jour capable de se départir des impacts négatifs des us et coutumes pour mieux défendre leurs droits.
La célébration officielle de la Journée internationale de la femme est prévue à San Pedro en présence du président de la République, Alassane Ouattara, qui effectue depuis mercredi une visite d’Etat dans le Bas-Sassandra, rappelle-t-on.
Zaar/kp
