Koné Cheick Oumar est actuellement à Paris où il conduit une importante mission dans le but de créer un cadre de négociation avec la société Trafigura.
Depuis la capitale française, Koné Cheick Oumar indique lutter pour parvenir à une indemnisation effective des victimes de déchets toxiques. « J’ai intérêt à me battre pour récupérer mon pognon parce que j’ai beaucoup dépensé », a-t-il fait remarquer. Son combat, dit-il, concerne 60 milliards Fcfa bloqués par le cabinet d’avocats Land & Co. «Pour moi, il y a beaucoup d’espoir pour obtenir les 60 milliards Fcfa. D’ailleurs, cet argent est un acquis, mais il faut une ordonnance de taxation pour payer l’avocat. C’est bien à ce combat que nous nous attelons », note-t-il. Puis de dénoncer Anon Charles Koffi qui n’aurait rien à avoir avec les associations de déchets toxiques, mais l’empêcherait dans son élan. Il a précisé que Charles Koffi travaille pour Land & Co. « Je voudrais dire que Charles Koffi gesticule pour qu’on me mette en prison afin de voir tout ce processus arrêté. Si je suis donc en prison, cela lui permettra de faire aisément son deal avec Land & Co. Car, si ce cabinet arrive à conserver définitivement cet argent, Charles Koffi en bénéficiera dans l’ombre. Et, c’est ce combat qu’il est en train de faire », a-t-il dénoncé. Pour obtenir une indemnisation de Trafigura, notre interlocuteur invite les différents présidents d’associations à une fédération pour la création d’un forum des associations des victimes de déchets toxiques. Pipira, Marvin, Gohourou et Dosso doivent se mettre ensemble pour réviser les différentes listes des victimes. Un croisement des différentes listes pourra crédibiliser leur lutte devant Trafigura. Les mêmes victimes étant inscrites sur les listes des cinq présidents d’associations, il faudra absolument fédérer. Au cas contraire, c’est Trafigura qui profitera de ce désordre. A Paris, il dit avoir déjà rencontré les avocats de certaines associations. Il lui reste à ce jour, la rencontre avec les avocats de la structure de Pipira. Pipira n’a aucune plainte ni à Londres, ni à Amsterdam contre Trafigura. Pourtant, ce dernier a pris beaucoup d’argent aux victimes, révèle notre interlocuteur. Pipira n’a donc pas intérêt à s’isoler. « Mes frères doivent se mettre ensemble pour que je fasse une déclaration commune pour dire qu’ils sont désormais unis. Afin que nous discutions avec Trafigura sous les auspices de l’Etat ivoirien », a proposé Koné Cheick Oumar. « Il ne reste donc qu’au groupe de Pipira Dénis à venir fédérer avec les autres associations. S’il accepte cela, les victimes des déchets toxiques seront indemnisées sans difficulté », a-t-il indiqué. Avant de conclure : « Anon Charles Koffi qui n’est pas président d’association de victimes de déchets toxiques gagnerait à rester loin des débats ». Hier dans le souci d’avoir sa part de vérité, nous avons tenté de joindre en vain Dénis Pipira.
Romaric Sako
Depuis la capitale française, Koné Cheick Oumar indique lutter pour parvenir à une indemnisation effective des victimes de déchets toxiques. « J’ai intérêt à me battre pour récupérer mon pognon parce que j’ai beaucoup dépensé », a-t-il fait remarquer. Son combat, dit-il, concerne 60 milliards Fcfa bloqués par le cabinet d’avocats Land & Co. «Pour moi, il y a beaucoup d’espoir pour obtenir les 60 milliards Fcfa. D’ailleurs, cet argent est un acquis, mais il faut une ordonnance de taxation pour payer l’avocat. C’est bien à ce combat que nous nous attelons », note-t-il. Puis de dénoncer Anon Charles Koffi qui n’aurait rien à avoir avec les associations de déchets toxiques, mais l’empêcherait dans son élan. Il a précisé que Charles Koffi travaille pour Land & Co. « Je voudrais dire que Charles Koffi gesticule pour qu’on me mette en prison afin de voir tout ce processus arrêté. Si je suis donc en prison, cela lui permettra de faire aisément son deal avec Land & Co. Car, si ce cabinet arrive à conserver définitivement cet argent, Charles Koffi en bénéficiera dans l’ombre. Et, c’est ce combat qu’il est en train de faire », a-t-il dénoncé. Pour obtenir une indemnisation de Trafigura, notre interlocuteur invite les différents présidents d’associations à une fédération pour la création d’un forum des associations des victimes de déchets toxiques. Pipira, Marvin, Gohourou et Dosso doivent se mettre ensemble pour réviser les différentes listes des victimes. Un croisement des différentes listes pourra crédibiliser leur lutte devant Trafigura. Les mêmes victimes étant inscrites sur les listes des cinq présidents d’associations, il faudra absolument fédérer. Au cas contraire, c’est Trafigura qui profitera de ce désordre. A Paris, il dit avoir déjà rencontré les avocats de certaines associations. Il lui reste à ce jour, la rencontre avec les avocats de la structure de Pipira. Pipira n’a aucune plainte ni à Londres, ni à Amsterdam contre Trafigura. Pourtant, ce dernier a pris beaucoup d’argent aux victimes, révèle notre interlocuteur. Pipira n’a donc pas intérêt à s’isoler. « Mes frères doivent se mettre ensemble pour que je fasse une déclaration commune pour dire qu’ils sont désormais unis. Afin que nous discutions avec Trafigura sous les auspices de l’Etat ivoirien », a proposé Koné Cheick Oumar. « Il ne reste donc qu’au groupe de Pipira Dénis à venir fédérer avec les autres associations. S’il accepte cela, les victimes des déchets toxiques seront indemnisées sans difficulté », a-t-il indiqué. Avant de conclure : « Anon Charles Koffi qui n’est pas président d’association de victimes de déchets toxiques gagnerait à rester loin des débats ». Hier dans le souci d’avoir sa part de vérité, nous avons tenté de joindre en vain Dénis Pipira.
Romaric Sako