Abidjan – Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a lancé lundi à Abidjan, la phase II de "l’Etude pour l’élaboration du plan stratégique Côte d’Ivoire pays émergent en 2020", qui marque "une avancée notable" pour la mise en œuvre de la vision du président de la République pour le développement de la Côte d’Ivoire.
"Le lancement de cette 2ème phase est une avancée notable pour l’élaboration d’une stratégie robuste en vue du développement économique de la Côte d’Ivoire", a déclaré Kablan Duncan, en présence de représentants et experts d’institutions de développement, organisations professionnelles et membres du gouvernement.
"Il s’agira de changer la physionomie d’une Côte d’Ivoire qui en a les moyens", a-t-il expliqué, illustrant son propos par le sacre des Eléphants à la dernière Coupe d’Afrique des nations.
L’objectif général de cette étude est le développement de la Côte d’Ivoire par la transformation structurelle de son économie, la croissance de la part de la production industrielle, la réduction des coûts dans tous les actes, la facilitation des investissements du secteur privé, la création d’un climat attractif.
Sont également visés, le passage d’une économie agricole à une économie industrielle, le développement du capital humain, l’innovation technologique, la bonne gouvernance, le bien-être des populations.
Il s'agit pour l’OCDE de réfléchir, en "étroite collaboration" avec les autorités ivoiriennes, sur la vision stratégique de l’ensemble de l’économie de la Côte d’Ivoire dans la perspective du plan stratégique dont s’est doté le pays, appelé "plan stratégique Côte d’Ivoire émergent 2020."
Lancée en septembre 2014, la première phase a consisté à établir un diagnostic des obstacles au développement et des moteurs de croissance susceptibles de favoriser l’atteinte et le maintien d’un taux de croissance soutenu, durable et inclusif pour accélérer la progression du pays vers l’émergence.
La seconde phase, en cours jusqu’à la mi-novembre, consistera à mesurer la compétitivité de l’économie ivoirienne, évaluer les infrastructures et identifier les compétences à même de la mener.
"Il s’agira de capitaliser le rebond de la croissance retrouvée et de jouer sur marges de manœuvre qu’elle offre", a indiqué le responsable des Examens multidimensionnels du Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Jan Rielaender, dont l’organisation conduit l’étude, une première en Afrique.
La Côte d’Ivoire est le premier pays africain qui, à sa demande, a souhaité que l’OCDE procède aux examens multidimensionnels de son économie, à l’instar du programme "Treshold" dans le cadre du Millenium challenge corporation (MCC).
Ces examens consistent à évaluer les performances économiques d’un pays au regard de sa croissance, de sa durabilité et de son équité, en examinant non seulement les niveaux absolus atteints mais aussi la manière dont la dynamique du processus de développement national affecte ses objectifs.
"La méthode tranche avec les approches suivies par le passé car elle considère que les obstacles liés au contexte sont d’importance majeure et que tous les pays ne sont pas confrontés à des problèmes comparables", avait relevé le directeur du centre de développement de l’OCDE, Mario Pezzini, lors de la cérémonie de lancement de la 1ère phase.
Des examens similaires sont en cours en Birmanie, aux Philippines et en Uruguay, depuis que l’OCDE s’intéresse aux pays en voie de développement, en dehors de la trentaine de pays membres européens.
(AIP)
aaa/cmas
"Le lancement de cette 2ème phase est une avancée notable pour l’élaboration d’une stratégie robuste en vue du développement économique de la Côte d’Ivoire", a déclaré Kablan Duncan, en présence de représentants et experts d’institutions de développement, organisations professionnelles et membres du gouvernement.
"Il s’agira de changer la physionomie d’une Côte d’Ivoire qui en a les moyens", a-t-il expliqué, illustrant son propos par le sacre des Eléphants à la dernière Coupe d’Afrique des nations.
L’objectif général de cette étude est le développement de la Côte d’Ivoire par la transformation structurelle de son économie, la croissance de la part de la production industrielle, la réduction des coûts dans tous les actes, la facilitation des investissements du secteur privé, la création d’un climat attractif.
Sont également visés, le passage d’une économie agricole à une économie industrielle, le développement du capital humain, l’innovation technologique, la bonne gouvernance, le bien-être des populations.
Il s'agit pour l’OCDE de réfléchir, en "étroite collaboration" avec les autorités ivoiriennes, sur la vision stratégique de l’ensemble de l’économie de la Côte d’Ivoire dans la perspective du plan stratégique dont s’est doté le pays, appelé "plan stratégique Côte d’Ivoire émergent 2020."
Lancée en septembre 2014, la première phase a consisté à établir un diagnostic des obstacles au développement et des moteurs de croissance susceptibles de favoriser l’atteinte et le maintien d’un taux de croissance soutenu, durable et inclusif pour accélérer la progression du pays vers l’émergence.
La seconde phase, en cours jusqu’à la mi-novembre, consistera à mesurer la compétitivité de l’économie ivoirienne, évaluer les infrastructures et identifier les compétences à même de la mener.
"Il s’agira de capitaliser le rebond de la croissance retrouvée et de jouer sur marges de manœuvre qu’elle offre", a indiqué le responsable des Examens multidimensionnels du Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Jan Rielaender, dont l’organisation conduit l’étude, une première en Afrique.
La Côte d’Ivoire est le premier pays africain qui, à sa demande, a souhaité que l’OCDE procède aux examens multidimensionnels de son économie, à l’instar du programme "Treshold" dans le cadre du Millenium challenge corporation (MCC).
Ces examens consistent à évaluer les performances économiques d’un pays au regard de sa croissance, de sa durabilité et de son équité, en examinant non seulement les niveaux absolus atteints mais aussi la manière dont la dynamique du processus de développement national affecte ses objectifs.
"La méthode tranche avec les approches suivies par le passé car elle considère que les obstacles liés au contexte sont d’importance majeure et que tous les pays ne sont pas confrontés à des problèmes comparables", avait relevé le directeur du centre de développement de l’OCDE, Mario Pezzini, lors de la cérémonie de lancement de la 1ère phase.
Des examens similaires sont en cours en Birmanie, aux Philippines et en Uruguay, depuis que l’OCDE s’intéresse aux pays en voie de développement, en dehors de la trentaine de pays membres européens.
(AIP)
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