La Côte d’Ivoire entame le dernier virage de sa politique économique de développement devant conduire les Ivoiriens à l’émergence 2020. Une étude confiée à l’OCDE (Organisation pour la coopération et du développement économique), vient de rendre public son rapport.
L’émergence est possible en Côte d’Ivoire à la date indiquée. Des efforts ont été faits en termes de réformes. Mais beaucoup reste à parfaire. C’est en ces termes qu’on pourrait résumer le rapport de l’OCDE (Organisation pour la coopération et du développement économique) dont la première phase a été consacrée à l’élaboration du plan stratégique Côte d’Ivoire, pays émergent en 2020. Dans la dynamique de la mise en œuvre de la politique de développement du Président Alassane Ouattara, le rapport préconise d’accroitre les compétences au niveau national par l’éducation, d’accroitre la compétitivité des secteurs productifs, de renforcer les infrastructures de transport d’énergie, d’électricité, des TIC, de réviser les systèmes de financement et leurs sources, aussi bien public que du secteur bancaire, afin de faciliter l’accès des PME aux crédits. Aussi le rapport préconise-t-il la poursuite des réformes du système de sécurité.
En sa qualité de chef de Gouvernement, Daniel Kablan en a profité pour expliquer la vision du chef de l’Etat et des chantiers déjà réalisés, dans le domaine des réformes. «Le Gouvernement entreprend de profondes réformes structurelles et sectorielles pour améliorer de façon notable la compétitivité de notre économie. Ces réformes visent à réduire les délais et les coûts de tous les actes économiques, sécuriser et faciliter les formalités administratives relatives aux investissements privés », a relevé le Premier ministre ivoirien. Tout en indiquant que l’objectif est de créer un meilleur environnement pour accompagner le secteur privé et de créer en Côte d’Ivoire, l’un des climats des investissements privés, des plus attractifs en Afrique. Mieux, il se réjouit des performances réalisées au cours de ces trois dernières années. En effet, grâce à une politique économique soutenue, le pays a vu son PIB accroître, passant de - 4,7 en 2011 (année de fin de la crise postélectorale) à 9,8 % en 2012, 9,2% en 2013 avec une perspective de 10% en 2014 et en 2015. Dans la dynamique de cette croissance, la Côte d’Ivoire, selon Daniel Kablan Duncan, espère atteindre un taux de 65 % en 2015, et 70 % en 2020. Mais toujours est-il, souligne-t-il, l’investissement doit demeurer l’épine dorsale de la croissance en Côte d’Ivoire.
LES POINTS RASSURANTS
Le Premier ministre se veut un homme optimiste. C’est pourquoi prenant à son compte les insuffisances relevées par le rapport de l’OCDE, il a milité pour l’accélération et l’intensification de des réformes structurelles et sectorielles. Elles qui ont é permis à la Côte d’Ivoire d’être classée dans le TOP 10 des réformateurs dans le monde pour la seconde année consécutive, passant du 7ème rang au 4ème rang, de satisfaire aux conditions requises pour être éligible au programme du Millenium Challenge Corporation (MCC), de respecter les critères de bonne gouvernance dans le cadre de l’Open Government Partnership (OGP). Dans le cadre du MCC, il a assuré que les efforts du Gouvernement ont été récompensés avec l’éligibilité du pays au programme Threshold du Millenieum Challenge Corporation suite à la décision de son Conseil d’Administration intervenue le mercredi 10 décembre 2014. «L’éligibilité au Programme Threshold démontre la confiance que le gouvernement des États-Unis a dans les énormes progrès qui ont été réalisés en Côte d’Ivoire depuis 2011», indique le cheg du gouvernement. Au titre de réformes, Daniel Kablan Duncan a annoncé que son pays a obtenu le statut de Pays Conforme à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).
RELEVER TOUS LES OBSTACLES
Dans la démarche vers l’émergence, le chef du Gouvernement s’est engagé à relever tous les obstacles. A cet effet, il préconise que l’étude de l’OCDE mette en exergue les conditions du passage d’une économie agricole à une économie industrielle ; la compétitivité de l’ensemble des chaines de valeur de l’économie ivoirienne ; le développement du capital humain, l’éducation et la formation ; l’innovation technologique et la recherche et développement ; la gouvernance ; le financement du développement, surtout des infrastructures (routes, ports, aéroports, énergie, télécommunication et technologies de l’information), des petites et moyennes entreprises et de l’entreprenariat national ; le bien-être des populations ; l’environnement et le développement durable ; le développement du secteur minier ; le développement des technologies de l’information et de la communication afin de tirer largement profit de l’effet du rattrapage numérique. La finalité, pour Daniel Kabkan Duncan, C’est de restructurer les piliers de l’économie ivoirienne, dans un environnement régional et international de plus en plus concurrentiel.
HK
L’émergence est possible en Côte d’Ivoire à la date indiquée. Des efforts ont été faits en termes de réformes. Mais beaucoup reste à parfaire. C’est en ces termes qu’on pourrait résumer le rapport de l’OCDE (Organisation pour la coopération et du développement économique) dont la première phase a été consacrée à l’élaboration du plan stratégique Côte d’Ivoire, pays émergent en 2020. Dans la dynamique de la mise en œuvre de la politique de développement du Président Alassane Ouattara, le rapport préconise d’accroitre les compétences au niveau national par l’éducation, d’accroitre la compétitivité des secteurs productifs, de renforcer les infrastructures de transport d’énergie, d’électricité, des TIC, de réviser les systèmes de financement et leurs sources, aussi bien public que du secteur bancaire, afin de faciliter l’accès des PME aux crédits. Aussi le rapport préconise-t-il la poursuite des réformes du système de sécurité.
En sa qualité de chef de Gouvernement, Daniel Kablan en a profité pour expliquer la vision du chef de l’Etat et des chantiers déjà réalisés, dans le domaine des réformes. «Le Gouvernement entreprend de profondes réformes structurelles et sectorielles pour améliorer de façon notable la compétitivité de notre économie. Ces réformes visent à réduire les délais et les coûts de tous les actes économiques, sécuriser et faciliter les formalités administratives relatives aux investissements privés », a relevé le Premier ministre ivoirien. Tout en indiquant que l’objectif est de créer un meilleur environnement pour accompagner le secteur privé et de créer en Côte d’Ivoire, l’un des climats des investissements privés, des plus attractifs en Afrique. Mieux, il se réjouit des performances réalisées au cours de ces trois dernières années. En effet, grâce à une politique économique soutenue, le pays a vu son PIB accroître, passant de - 4,7 en 2011 (année de fin de la crise postélectorale) à 9,8 % en 2012, 9,2% en 2013 avec une perspective de 10% en 2014 et en 2015. Dans la dynamique de cette croissance, la Côte d’Ivoire, selon Daniel Kablan Duncan, espère atteindre un taux de 65 % en 2015, et 70 % en 2020. Mais toujours est-il, souligne-t-il, l’investissement doit demeurer l’épine dorsale de la croissance en Côte d’Ivoire.
LES POINTS RASSURANTS
Le Premier ministre se veut un homme optimiste. C’est pourquoi prenant à son compte les insuffisances relevées par le rapport de l’OCDE, il a milité pour l’accélération et l’intensification de des réformes structurelles et sectorielles. Elles qui ont é permis à la Côte d’Ivoire d’être classée dans le TOP 10 des réformateurs dans le monde pour la seconde année consécutive, passant du 7ème rang au 4ème rang, de satisfaire aux conditions requises pour être éligible au programme du Millenium Challenge Corporation (MCC), de respecter les critères de bonne gouvernance dans le cadre de l’Open Government Partnership (OGP). Dans le cadre du MCC, il a assuré que les efforts du Gouvernement ont été récompensés avec l’éligibilité du pays au programme Threshold du Millenieum Challenge Corporation suite à la décision de son Conseil d’Administration intervenue le mercredi 10 décembre 2014. «L’éligibilité au Programme Threshold démontre la confiance que le gouvernement des États-Unis a dans les énormes progrès qui ont été réalisés en Côte d’Ivoire depuis 2011», indique le cheg du gouvernement. Au titre de réformes, Daniel Kablan Duncan a annoncé que son pays a obtenu le statut de Pays Conforme à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).
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Dans la démarche vers l’émergence, le chef du Gouvernement s’est engagé à relever tous les obstacles. A cet effet, il préconise que l’étude de l’OCDE mette en exergue les conditions du passage d’une économie agricole à une économie industrielle ; la compétitivité de l’ensemble des chaines de valeur de l’économie ivoirienne ; le développement du capital humain, l’éducation et la formation ; l’innovation technologique et la recherche et développement ; la gouvernance ; le financement du développement, surtout des infrastructures (routes, ports, aéroports, énergie, télécommunication et technologies de l’information), des petites et moyennes entreprises et de l’entreprenariat national ; le bien-être des populations ; l’environnement et le développement durable ; le développement du secteur minier ; le développement des technologies de l’information et de la communication afin de tirer largement profit de l’effet du rattrapage numérique. La finalité, pour Daniel Kabkan Duncan, C’est de restructurer les piliers de l’économie ivoirienne, dans un environnement régional et international de plus en plus concurrentiel.
HK