Le gouvernement ivoirien a demandé mardi "des droits de poursuites sur le territoire du Liberia" pour assurer la sécurité de la zone sud-ouest du pays, en proie à des attaques d'individus armés opérant à la frontière entre les deux pays.
"Si nous obtenons ces droits de poursuite, à travers des patrouilles mixtes, nos forces auront le droit d'aller au-delà de la frontière pour traquer les personnes armées qui viennent perturber notre quiétude", a expliqué le ministre ivoirien de l' Intérieur Hamed Bakayoko à l'occasion d'une réunion quadripartite entre autorités de Côte d'Ivoire, du Libéria et responsables des missions onusiennes des deux pays.
A en croire le ministre, le Conseil national de sécurité a pris les dispositions nécessaires, et des moyens ont été donnés aux forces de défense et de sécurité ivoiriennes pour nettoyer toute la zone frontalière avec le Libéria.
Lors d'une tournée vendredi dans le sud-ouest du pays, le président ivoirien Alassane Ouattara avait lui-même abordé la question, émettant à son tour se voeux de voir son pays obtenir ce droit de poursuites.
M. Ouattara avait comparé la situation actuelle à celle du Niger et du Tchad qui ont eu ces droits de poursuite au Nigeria, dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.
"Nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires pour assainir la zone et on a besoin d'être de l'autre côté de la frontière pour le faire", avait noté le président Ouattara, précisant que des battues sont prévues dans les forêts mitoyennes pour rattraper quiconque ferait une incursion pour mener des attaques en Côte d'Ivoire.
Plusieurs localités du Sud-ouest ivoirien dont notamment Tabou et Grabo ont fait l'objet d'attaques répétées d'individus armés.
Les attaques de ces individus qui viennent selon des habitants de la région, du Libéria voisin ont fait plusieurs victimes tant parmi les populations que parmi les soldats.
"Si nous obtenons ces droits de poursuite, à travers des patrouilles mixtes, nos forces auront le droit d'aller au-delà de la frontière pour traquer les personnes armées qui viennent perturber notre quiétude", a expliqué le ministre ivoirien de l' Intérieur Hamed Bakayoko à l'occasion d'une réunion quadripartite entre autorités de Côte d'Ivoire, du Libéria et responsables des missions onusiennes des deux pays.
A en croire le ministre, le Conseil national de sécurité a pris les dispositions nécessaires, et des moyens ont été donnés aux forces de défense et de sécurité ivoiriennes pour nettoyer toute la zone frontalière avec le Libéria.
Lors d'une tournée vendredi dans le sud-ouest du pays, le président ivoirien Alassane Ouattara avait lui-même abordé la question, émettant à son tour se voeux de voir son pays obtenir ce droit de poursuites.
M. Ouattara avait comparé la situation actuelle à celle du Niger et du Tchad qui ont eu ces droits de poursuite au Nigeria, dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.
"Nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires pour assainir la zone et on a besoin d'être de l'autre côté de la frontière pour le faire", avait noté le président Ouattara, précisant que des battues sont prévues dans les forêts mitoyennes pour rattraper quiconque ferait une incursion pour mener des attaques en Côte d'Ivoire.
Plusieurs localités du Sud-ouest ivoirien dont notamment Tabou et Grabo ont fait l'objet d'attaques répétées d'individus armés.
Les attaques de ces individus qui viennent selon des habitants de la région, du Libéria voisin ont fait plusieurs victimes tant parmi les populations que parmi les soldats.