Les enseignants des lycées et collèges publics de Bouaké sont en grève depuis le jeudi 12 mars 2015. La quasi-totalité des établissements publics secondaires de la ville est fermée.
Diabaté Lancina, secrétaire régional du Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI) a déclaré : « suite au déblocage des avancements des fonctionnaires décidé par le Chef de l’Etat en 2013, le personnel du secteur éducation-formation ne bénéficie pas encore de cette mesure. Un an après l’application du décret.
C'est-à-dire depuis le 1er janvier 2014, le SYNESCI constate qu’il a été floué ». Il a poursuivi pour dire que c’est surtout inacceptable, c’est le black-out total sur la question du déblocage des avancements. Et il s’est insurgé pour dire: « le gouvernement s’est muré dans un silence qui laisse penser à une remise en cause de cet acquis ». Puis, il a ajouté : « le SYNESCI, affilié à la Convention Ivoirienne des Syndicats de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Technique (CISENET) a déserté les salles de classe partout à Bouaké et observe un arrêt de travail de 48 heures à compter du mercredi 12 mars ». Aussi, a-t-il déclaré que, le SYNESCI décide de retenir les moyennes de toutes les disciplines du deuxième trimestre de cette année scolaire 2014-2015, jusqu’à nouvel ordre. Pour exiger l’amélioration de leur condition de travail, le paiement du stock des arriérés cumulés de 2009 à 2013. Les résultats des travaux de la commission interministérielle pour les passages aux grades A5, A6 et A7, la mise en place du mécanisme permettant aux professeurs Licenciés de satisfaire au CAPES. Aussi, c’est pour le paiement des indemnités de correction des examens de l’année scolaire 2013-2014, les accessoires de salaire, notamment la revalorisation de l’indemnité contributive au logement et les primes de document et de recherche que les enseignants ont entamé cet arrêt de travail de deux jours. Et d'affirmer : « si les revendications ne sont pas satisfaites, ce sera une autre grève illimitée ».
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Diabaté Lancina, secrétaire régional du Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI) a déclaré : « suite au déblocage des avancements des fonctionnaires décidé par le Chef de l’Etat en 2013, le personnel du secteur éducation-formation ne bénéficie pas encore de cette mesure. Un an après l’application du décret.
C'est-à-dire depuis le 1er janvier 2014, le SYNESCI constate qu’il a été floué ». Il a poursuivi pour dire que c’est surtout inacceptable, c’est le black-out total sur la question du déblocage des avancements. Et il s’est insurgé pour dire: « le gouvernement s’est muré dans un silence qui laisse penser à une remise en cause de cet acquis ». Puis, il a ajouté : « le SYNESCI, affilié à la Convention Ivoirienne des Syndicats de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Technique (CISENET) a déserté les salles de classe partout à Bouaké et observe un arrêt de travail de 48 heures à compter du mercredi 12 mars ». Aussi, a-t-il déclaré que, le SYNESCI décide de retenir les moyennes de toutes les disciplines du deuxième trimestre de cette année scolaire 2014-2015, jusqu’à nouvel ordre. Pour exiger l’amélioration de leur condition de travail, le paiement du stock des arriérés cumulés de 2009 à 2013. Les résultats des travaux de la commission interministérielle pour les passages aux grades A5, A6 et A7, la mise en place du mécanisme permettant aux professeurs Licenciés de satisfaire au CAPES. Aussi, c’est pour le paiement des indemnités de correction des examens de l’année scolaire 2013-2014, les accessoires de salaire, notamment la revalorisation de l’indemnité contributive au logement et les primes de document et de recherche que les enseignants ont entamé cet arrêt de travail de deux jours. Et d'affirmer : « si les revendications ne sont pas satisfaites, ce sera une autre grève illimitée ».
Aboubacar Al Syddick à Bouaké