Abidjan - Pour la première fois après qu’elle ait ratifié en mars 1992, le pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), le rapport de la Côte d’Ivoire en matière de droits de l’Homme, sera examiné mercredi par le comité des droits de l’homme (CDH) à Genève.
Dans une conférence publique vendredi à Abidjan, une coalition d’ONG, notamment l’ACAT-CI, la CSCI, la CI-CPI, l’OIDH et Franciscans International, a expliqué les enjeux du passage de la Côte d’Ivoire devant le CDH.
Selon le président de la coalition ivoirienne pour la CPI (CI-CPI), Ali Ouattara, ces organisations qui pour la plupart seront présentes à Genève, vont défendre leur rapport et faire du plaidoyer pour la prise en compte de leurs recommandations.
"Le rapport de la société civile vise la mise en œuvre du Pacte par la Côte d’Ivoire", a expliqué M. Ouattara, soulignant que les rapports ont été faits sur la base de 27 questions relatives entre autres, à la non discrimination, l’égalité entre hommes et femmes, droit de circuler librement, la liberté et sécurité de la personne et droit à un accès équitable (…).
La coordonnatrice de la convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Gnonsahé Hélène, s’est pour sa part félicité de l’engagement de l’Etat ivoirien à tenir ses engagements internationaux, plaidant par ailleurs pour un suivi des recommandations qui émaneront de cet "exercice".
"C’est la première fois que le pays se soumet à cet exercice depuis la ratification du pacte, nous félicitons le gouvernement pour cette volonté affichée de tenir ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale", a-t-elle indiqué.
Le pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1966 et entré en vigueur le 23 mars 1976. En vertu de l’article 28 du pacte, un comité des droits de l’homme a été établi, souligne-t-on.
C’est un organe de surveillance et de contrôle de la mise en œuvre des obligations contractées par les Etats parties au PIDCP. Il examine également les plaintes individuelles en vertu du protocole se rapportant au pacte et émanant des Etats.
(AIP)
gak/ask
Dans une conférence publique vendredi à Abidjan, une coalition d’ONG, notamment l’ACAT-CI, la CSCI, la CI-CPI, l’OIDH et Franciscans International, a expliqué les enjeux du passage de la Côte d’Ivoire devant le CDH.
Selon le président de la coalition ivoirienne pour la CPI (CI-CPI), Ali Ouattara, ces organisations qui pour la plupart seront présentes à Genève, vont défendre leur rapport et faire du plaidoyer pour la prise en compte de leurs recommandations.
"Le rapport de la société civile vise la mise en œuvre du Pacte par la Côte d’Ivoire", a expliqué M. Ouattara, soulignant que les rapports ont été faits sur la base de 27 questions relatives entre autres, à la non discrimination, l’égalité entre hommes et femmes, droit de circuler librement, la liberté et sécurité de la personne et droit à un accès équitable (…).
La coordonnatrice de la convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Gnonsahé Hélène, s’est pour sa part félicité de l’engagement de l’Etat ivoirien à tenir ses engagements internationaux, plaidant par ailleurs pour un suivi des recommandations qui émaneront de cet "exercice".
"C’est la première fois que le pays se soumet à cet exercice depuis la ratification du pacte, nous félicitons le gouvernement pour cette volonté affichée de tenir ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale", a-t-elle indiqué.
Le pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1966 et entré en vigueur le 23 mars 1976. En vertu de l’article 28 du pacte, un comité des droits de l’homme a été établi, souligne-t-on.
C’est un organe de surveillance et de contrôle de la mise en œuvre des obligations contractées par les Etats parties au PIDCP. Il examine également les plaintes individuelles en vertu du protocole se rapportant au pacte et émanant des Etats.
(AIP)
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