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Économie Publié le mercredi 18 mars 2015 | Le Sursaut

Emergence économique: condition des banques au Gouvernement

© Le Sursaut Par DR
Souleymane Diarrassouba, président de l`Association des professionnels des banques et établissements financiers de Côte d`Ivoire (APBEF-CI)
Le secteur bancaire et financier ivoirien entend jouer pleinement sa contribution dans le processus de relance de l’économie. Celui-ci, à travers sa structure faitière, APBEF-CI (l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements financiers de Côte d’Ivoire), croit en l’avenir du pays.

Quand bien même représentant plus de 80% du secteur productif, les Petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d’Ivoire souffrent d’un manque criard de financement. Celles-ci ont, certes, la volonté d’accompagner le développement, mais elles restent coincées par les questions de liquidité. Cette absence d’appuis nécessaires aux PME est due à des facteurs. C’est ce que la faitière tente maintenant de corriger afin de les rendre toutes opérationnelles et participer activement à la création de richesses. Ces difficultés non exhaustives ont pour nom : insuffisance organisationnelle et structurelle des PME, faiblesse de fonds propres pour les PME, absence de perspectives à moyen et long terme sur leur développement, porosité des frontières entre les actifs et le patrimoine personnel de l’entrepreneur et de la forte asymétrie d’information qui les caractérisent. A cela s’ajoutent l’insuffisance prise en compte par les banques de la spécificité des PME tant dans leur analyse du risque que dans les types de financement proposé, l’absence d’un cadre général de politiques visant à favoriser le développement des PME. Soucieux du rôle du secteur privé, notamment les PME dans le tissu économique, l’APBEF-CI, à travers ses membres, a décidé de jouer sa part, en accordant audit secteur des financements susceptibles de booster l’économie, dans la dynamique de l’émergence. «Je voudrais vous assurer, Excellence, Monsieur le Premier ministre que l’APBEF-CI est prête à s’engager résolument pour faire en sorte que le niveau de financement des PME dans l’ensemble des crédits accordés par les banque progresse, rapidement, de façon significative», a assuré Soulaymane Diarrassouba, président de l’Apbef-CI, lors de la remise des actes de la deuxième journée des banquiers de 2013. Depuis 2013, la structure faitière, selon son président a entrepris des actions en faveur du secteur privé. En 2014, les emplois ont connu une progression de 20,18%, atteignant ainsi 5.461 milliards de FCFA, ajoutant ainsi un peu de moins de 1000 milliards de FCFA à son niveau de décembre 2013.

NOUVEAU PARTENARIAT ETAT- BANQUE - SECTEUR PRIVE

En 2015 le secteur bancaire et financier entend faire plus. Il promet d’être beaucoup plus proche du secteur privé, créateur de richesses et d’emplois, à travers le financement de la commande publique. Ce nouveau partenariat n’a été possible qu’après de longues discussions, avec la caution du gouvernement. Ce nouveau partenariat de financement de la commande publique se veut un moyen efficace pour soutenir l’économie nationale afin d’atteindre l’émergence 2020.

CARACTERISTIQUES DU NOUVEAU PARTENARIAT

De ce nouveau partenariat banque, secteur privé et Etat, l’administration financière publique doit pouvoir adopter un modèle d’attestation de préfinancement avec l’APBEF-CI; publier sur le site internet de la Direction générale du Budget et des Finances l’ensemble des documents budgétaires de l’État, des Collectivités Territoriales et des EPN aux fins de leur consultation par les établissements de crédit; régler de façon irrévocable la dépense publique par virement bancaire et dans les délais requis. Les établissements de Crédit, pour leur part, doivent s’engager à promouvoir l’épargne longue et à optimiser leurs capacités de financement des investissements ; réduire le coût des crédits accordés aux entreprises bénéficiant de marchés publics ; communiquer à la demande du Trésor Public, la liste des bénéficiaires et les montants des crédits octroyés aux entreprises dans le cadre du financement des marchés publics. La pérennité du nouveau partenariat dépendant de l’engagement des parties.

Connaissant déjà la lenteur dans la procédure de paiement par l’Etat, les banquiers ont tenu à faire une mise en garde sévère. «Pour que les fruits de ce mécanisme novateur tiennent les promesses des fruits de leur fleurs, il importe que chacune des parties porte une attention particulière au respect des obligations qui découle pour elle, de cette convention cadre, notamment, la fluidité dans la transmission des informations et le respect des délais de paiement», prévient Soulaymane Diarrassouba, président de l’Apbef-CI.

Honoré Kouassi
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