Diane Monhessia, une jeune dame âgée de 27 ans, souffre d’un abdomino plastie ou encore d’un tablier abdominal. C’est-à-dire, elle a un ventre qui descend jusqu’aux genoux. Une anomalie, selon son médecin traitant, Dr. Ahué Kouassi du CHU de Treichville, qui pourrait s’expliquer, soit par le fait des complications à l’issue d’un accouchement, soit par le fait d’un surpoids de la patiente. Depuis 2005, elle en souffre énormément. «Je suis née normalement et j’ai enfanté très tôt. C’était en 2005. Mon enfant a 10 ans aujourd’hui. C’est mon seul et unique enfant. C’est à la suite de cet accouchement qu’il y a eu des complications. J’ai été gardée à l’hôpital durant 3 mois. Pendant cette période, les médecins m’ont mis sous perfusion. Mais au fur et à mesure que je prenais des médicaments, je grossissais. Ma mère m’a rassuré que cela était dû à mon accouchement et que j’allais retrouver ma forme. Mais rien. Des médecins m’ont conseillé de faire beaucoup le sport. Mais, plus je fais le sport, plus mon ventre tombait. Cela m’empêche de respirer. Pour mes toilettes, j’ai dois faire recours à ma sœur. Je n’arrive pas à dormir correctement la nuit. A l’hôpital, on m’a dit que c’était un excès de graisse. Et que cela nécessite une opération urgente. J’ai honte de mon corps. Je souffre de la maladie mais aussi de la solitude. Tout le monde m’a abandonné», explique Diane Monhessia, pratiquement en larmes. A l’écouter, elle ne peut plus sortir. Selon toujours son médecin, seule une intervention chirurgicale pourra sauver la vie à la jeune dame qui en souffre depuis son premier et unique accouchement en 2005. Pour l’intervention chirurgicale, elle doit mobiliser 2,5 millions de FCFA. Aujourd’hui, à bout de souffle, car, sans grands grand moyen, Diane sollicite l’aide des personnes de bonne volonté. «Aidez-moi, aidez-moi», lance-t-elle.
O.S
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