San Pedro – Des élèves des établissements secondaires publics de San Pedro ont, à nouveau, pris les rues mercredi pour passer dans les écoles privées de la ville et y déloger leurs camarades, afin d’attirer, selon eux, l’attention de tous et mettre tout le monde au même niveau d’enseignement.
Plusieurs syndicats et collectifs de syndicats du secteur de l’éducation-formation dans le public sont en grève depuis le 12 mars pour réclamer, entre autres, des arriérés de salaires, des primes, ainsi que le déblocage d’avancements.
Des élèves du public, qui depuis lundi ont laissé leurs camarades du privé aller au cours, ont décidé, mercredi, dès 10 heures, de passer d’école privée en école privée pour déloger leurs camarades à coups de sifflets, de chants et cris, parfois de jets de pierres.
La plupart des établissements secondaires de la ville à 10 heures ont libéré leurs élèves du fait de ces mouvements.
Le mouvement de mercredi est consécutif à une grève de 48 heures lancée par la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Cesci), après celle du 12 et 13 mars initiée par le Syndicat des enseignants du secondaire général de Côte d’Ivoire (Synesci) et celle de la Convention ivoirienne des syndicats de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (Cisenet) réunissant neuf syndicat et tenue lundi et mardi.
En plus de ces arrêts de cours, certains syndicats ont donné un mot d’ordre de rétention des notes des élèves du second trimestre, tandis que d’autres demandent à leurs militants et sympathisants la rétention des moyennes du second trimestre.
Selon le Secrétaire général de la fédération du SYNESCI de la région de San Pedro, Konaté Couléma, les différents mots d’autres depuis le 12 mars ont été suivis à 98% par les enseignants, car selon lui, en face d’eux le ministère de l’éducation refuse de discuter de certains acquis dont les arriérés.
Toutes ces grèves, note-t-on, ont les mêmes objets de revendication, à savoir le déblocage des avancements ; les négociations pour le règlement du stock des arriérés ; le reclassement aux grades A4, A5, A6 et A7 ; l’adoption du mécanisme permettant aux professeurs licenciés de grade A4 de satisfaire au CAPES ; les négociations pour l’octroi des accessoires de salaire dont le relèvement des indemnités de logements et les primes de documentation.
Jmk/akn/ask
Plusieurs syndicats et collectifs de syndicats du secteur de l’éducation-formation dans le public sont en grève depuis le 12 mars pour réclamer, entre autres, des arriérés de salaires, des primes, ainsi que le déblocage d’avancements.
Des élèves du public, qui depuis lundi ont laissé leurs camarades du privé aller au cours, ont décidé, mercredi, dès 10 heures, de passer d’école privée en école privée pour déloger leurs camarades à coups de sifflets, de chants et cris, parfois de jets de pierres.
La plupart des établissements secondaires de la ville à 10 heures ont libéré leurs élèves du fait de ces mouvements.
Le mouvement de mercredi est consécutif à une grève de 48 heures lancée par la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Cesci), après celle du 12 et 13 mars initiée par le Syndicat des enseignants du secondaire général de Côte d’Ivoire (Synesci) et celle de la Convention ivoirienne des syndicats de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (Cisenet) réunissant neuf syndicat et tenue lundi et mardi.
En plus de ces arrêts de cours, certains syndicats ont donné un mot d’ordre de rétention des notes des élèves du second trimestre, tandis que d’autres demandent à leurs militants et sympathisants la rétention des moyennes du second trimestre.
Selon le Secrétaire général de la fédération du SYNESCI de la région de San Pedro, Konaté Couléma, les différents mots d’autres depuis le 12 mars ont été suivis à 98% par les enseignants, car selon lui, en face d’eux le ministère de l’éducation refuse de discuter de certains acquis dont les arriérés.
Toutes ces grèves, note-t-on, ont les mêmes objets de revendication, à savoir le déblocage des avancements ; les négociations pour le règlement du stock des arriérés ; le reclassement aux grades A4, A5, A6 et A7 ; l’adoption du mécanisme permettant aux professeurs licenciés de grade A4 de satisfaire au CAPES ; les négociations pour l’octroi des accessoires de salaire dont le relèvement des indemnités de logements et les primes de documentation.
Jmk/akn/ask