La Côte d’Ivoire et le Fonds international de développement agricole (Fida) ont procédé à une signature d’accord de siège le mercredi 18 mars dernier à Abidjan. Cet accord vise à consolider les relations et la collaboration entre l’Etat de Côte d’Ivoire et cette institution des Nations-Unies. Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa s’est félicité de la signature de cet accord et de trois décennies de relations qui existent entre cette institution et la Côte d’Ivoire. L’autorité ministérielle a révélé que depuis 1984, le Fida a été l’un des partenaires privilégiés de la Côte d’Ivoire. Dans la mesure où elle a investi environ 140,68 millions de dollars US soit 70,340 milliards Fcfa dans dix projets concernant le secteur du développement rural en Côte d’Ivoire. En plus, plus de 600 000 ménages ont bénéficié de ses interventions. La majorité des projets à en croire le premier responsable du département de l’Agriculture, ont été financés par l’institution internationale. Est en cours de clôture, le projet de réhabilitation agricole et réduction de la pauvreté (Prared). Ce projet mis en œuvre sur la période 2009-2014, a permis selon Coulibaly Sangafowa de soutenir la fourniture de kits de production agricole à 187 774 ménages vulnérables. Sur cette période, la contribution totale du projet à la sécurité alimentaire est à ce jour, estimée à 33 098 tonnes de riz, 3 865, 14 tonnes d’ignames et 3 929,4 tonnes de manioc. Cette institution qui intervient donc dans le financement des opérations de la sécurité alimentaire dans les zones rurales et améliorer le revenu des petits agriculteurs a mis en œuvre le projet d’appui à la production agricole et à la consommation (propacom) en 2012. Vu l’importance du Fida en Côte d’Ivoire, la signature de cet accord de siège est pour le ministre, une opportunité pour la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il a témoigné sa reconnaissance au représentant du Fida, Mwanzé Félix Kanayo. Pour le président du Fida, l’ouverture d’un bureau du Fida en Côte d’Ivoire traduit le souci du Fonds de mieux accompagner l’Etat ivoirien. « Le choix de la Côte d’Ivoire tient compte de l’importance de l’agriculture dans l’économie de ce pays », a noté Mwanzé Félix. L’ouverture du siège du Fida en Côte d’Ivoire permettra à n’en point douter aux populations ivoiriennes de bénéficier davantage d’assistance technique de l’institution. La signature de cet accord, il faut le dire contribuera à donner une nouvelle impulsion à la coopération qui existe depuis longtemps entre l’Etat ivoirien et ce Fonds. Qui concentre ses interventions notamment dans les régions Centre (Gbèkè, Hambol), Est (Gontougo, Bounkani), Nord (Bagoué, Poro, Tchologo), centre-Ouest (Béré, Worodougou), Nord-Ouest (Bafing, Folon, Kabadoukou) et dans celle du Tonkpi, l’Ouest montagneux de la Côte d’Ivoire.
Romaric Sako
Romaric Sako
