La paix et la sécurité ont été posées comme des conditions préalables pour l’atteinte de l’émergence des pays africains par des panélistes lors d’une session de groupe à la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique qui s’est ouverte ce mercredi 18 mars, à Abidjan. Les principaux panélistes étaient, Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ivoirien, Abdel Nassir Ethmane, représentant spécial de la Commission de l’Union africaine, Cheikna Seydi Ahamadi Diawara, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population du Mali et Seth Daah, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Ghana. Ils ont tous relevé la nécessité pour les Etats africains d’engager des politiques sécuritaires garantissant la stabilité et la paix.
Ces intervenants ont mis l’accent sur l’urgence de la prise en compte des défis sécuritaires dans la planification des politiques de développement.
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, la sécurité est un « préalable » au développement économique qui doit retenir l’attention des autorités des Etats africains.
Se basant sur l’expérience ivoirienne, il a signifié que le pays qui appréhende désormais la sécurité dans une vision globale, a dû intensifier ses actions de formation et d’équipement de ses forces en ne négligeant pas également la mise sur pied d’unités d’élite comme la Force de recherche et d’assaut de la police(FRAP) et le Centre de coordination des décisions opérationnelles(CCDO).
Mais pour lui, le renforcement de l’action des forces de sécurité ne doit avoir de but ultime que de garantir la liberté de circulation des biens et des personnes et surtout la confiance chez les populations et les investisseurs qui créent la richesse.
Dans un contexte régional et continental marqué par la résurgence des activités terroristes alliées au narcotrafic, le ministre ivoirien en charge de la sécurité a fait savoir que le salut des Etats africains résidait dans la coopération et la solidarité pour donner une réponse intégrée aux menaces qui planent sur le développement du continent, jetant ainsi un voile obscur sur un avenir promis à l’émergence.
Abondant dans le même sens, le ministre malien de l’Aménagement du territoire et de la Population, Cheikna Seydi Ahamadi Diawara, a indiqué que « l’arbre des opportunités ne doit pas cacher la forêt des défis » auxquels doivent faire face les Etats africains sur le chemin de l’émergence.
A cet effet, il a relevé que le triptyque sécurité-paix-stabilité devrait constituer la pierre angulaire de toute politique d’émergence. Aussi a-t-il affirmé que les Etats du continent qui visent tous le développement économique devraient en faire leur priorité.
Plus encore orienté vers la « tempérance des ardeurs émergentistes » du continent, Abdel Nassir Ethmane, représentant spécial de la Commission de l’Union africaine a jugé que la réflexion sur la sécurité devrait précéder celle sur l’émergence.
Pour lui, les défis sécuritaires constituent un facteur à prendre en compte dans les « plans Emergents » qui ne bénéficient pas encore de l’attention qu’ils méritent dans la mesure où assure-t-il, la majorité des Etats africains ne disposent pas de plans de prévention du terrorisme. Dans ces conditions, se désole-t-il, il est illusoire de parler d’émergence si le pilier sécuritaire qui constitue le socle du développement n’est pas consolidé.
Seul acteur du secteur privé à cette session de groupe, le président de la chambre de commerce du Ghana, Seth Daah a pour sa part pointé le manque d’infrastructures et souvent de sécurité entre les Etats limitant ainsi les échanges régionaux et surtout la libre circulation des biens et des personnes.
Fustigeant les difficultés de communication entre les Etats, le président de la chambre de commerce et d’industrie du Ghana a appelé les Etats africains à reconsidérer le rôle du secteur privé qui, a-t-il fait remarquer, doit être un partenaire sûr de la puissance publique dans la marche vers l’émergence.
Ces intervenants ont mis l’accent sur l’urgence de la prise en compte des défis sécuritaires dans la planification des politiques de développement.
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, la sécurité est un « préalable » au développement économique qui doit retenir l’attention des autorités des Etats africains.
Se basant sur l’expérience ivoirienne, il a signifié que le pays qui appréhende désormais la sécurité dans une vision globale, a dû intensifier ses actions de formation et d’équipement de ses forces en ne négligeant pas également la mise sur pied d’unités d’élite comme la Force de recherche et d’assaut de la police(FRAP) et le Centre de coordination des décisions opérationnelles(CCDO).
Mais pour lui, le renforcement de l’action des forces de sécurité ne doit avoir de but ultime que de garantir la liberté de circulation des biens et des personnes et surtout la confiance chez les populations et les investisseurs qui créent la richesse.
Dans un contexte régional et continental marqué par la résurgence des activités terroristes alliées au narcotrafic, le ministre ivoirien en charge de la sécurité a fait savoir que le salut des Etats africains résidait dans la coopération et la solidarité pour donner une réponse intégrée aux menaces qui planent sur le développement du continent, jetant ainsi un voile obscur sur un avenir promis à l’émergence.
Abondant dans le même sens, le ministre malien de l’Aménagement du territoire et de la Population, Cheikna Seydi Ahamadi Diawara, a indiqué que « l’arbre des opportunités ne doit pas cacher la forêt des défis » auxquels doivent faire face les Etats africains sur le chemin de l’émergence.
A cet effet, il a relevé que le triptyque sécurité-paix-stabilité devrait constituer la pierre angulaire de toute politique d’émergence. Aussi a-t-il affirmé que les Etats du continent qui visent tous le développement économique devraient en faire leur priorité.
Plus encore orienté vers la « tempérance des ardeurs émergentistes » du continent, Abdel Nassir Ethmane, représentant spécial de la Commission de l’Union africaine a jugé que la réflexion sur la sécurité devrait précéder celle sur l’émergence.
Pour lui, les défis sécuritaires constituent un facteur à prendre en compte dans les « plans Emergents » qui ne bénéficient pas encore de l’attention qu’ils méritent dans la mesure où assure-t-il, la majorité des Etats africains ne disposent pas de plans de prévention du terrorisme. Dans ces conditions, se désole-t-il, il est illusoire de parler d’émergence si le pilier sécuritaire qui constitue le socle du développement n’est pas consolidé.
Seul acteur du secteur privé à cette session de groupe, le président de la chambre de commerce du Ghana, Seth Daah a pour sa part pointé le manque d’infrastructures et souvent de sécurité entre les Etats limitant ainsi les échanges régionaux et surtout la libre circulation des biens et des personnes.
Fustigeant les difficultés de communication entre les Etats, le président de la chambre de commerce et d’industrie du Ghana a appelé les Etats africains à reconsidérer le rôle du secteur privé qui, a-t-il fait remarquer, doit être un partenaire sûr de la puissance publique dans la marche vers l’émergence.