En dépit des défis à relever pour le continent, le chef du gouvernement a affirmé que les échanges qui ont meublés les travaux au cours de ces trois jours ont montré que les pays africains disposent d’importantes richesses qui pourraient générer de la richesse et réduire significativement la pauvreté.
Transformation structurelle : Les dirigeants africains engagés à "asseoir des bases solides"
La Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique a pris fin ce vendredi 20 mars par le discours du Premier ministre, ministre d’Economie des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan, à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire de Cocody.
En dépit des défis à relever pour le continent, le chef du gouvernement a affirmé que les échanges qui ont meublé les différents panels, au cours de ces trois jours, ont montré que les pays africains disposent d’importantes richesses qui pourraient générer des revenus et réduire "significativement" la pauvreté.
«Selon la Banque Mondiale, l’Afrique est en passe de réussir son décollage économique, tout comme la Chine il y a 20 ans et l’Inde il y a 30 ans », a fait part le Premier ministre. Qui a soutenu que la croissance de l’Afrique a été supérieure à tous les continents à l’exception de l’Asie. Et, poursuit Daniel Kablan Duncan, le taux d’investissement en Afrique a été multiplié par 10, ces dernières années avec l’apport significatif des pays comme la Chine, l’Inde, etc.
Il a également indiqué que l’économie africaine se dynamise, vu les performances enregistrées. Ainsi, "les échanges entre l’Afrique et la plupart des pays du Brics ne représentaient que 1% il y a quelques années, aujourd’hui il est à 30%".
Lisant les recommandations de cette conférence, le directeur du Bureau régional du Pnud pour l’Afrique, Abdoulaye Mar Dieng, a relevé, pour les mesures de suivi de cette Conférence que trois défis doivent être relevés par les pays africains pour aller vers l’émergence: le facteur conceptuel, communicationnel et opérationnel.
Cependant, il note que ces critères imposent la mise en place d’un centre d’éveil stratégique sur l’émergence de l’Afrique. Surtout que "les participants, tirant les leçons des expériences des pays émergents et développés, et conscients des contraintes, des forces et des opportunités des pays africains sont déterminés à asseoir les bases de la transformation structurelle de leurs économies et de leurs sociétés afin de parvenir à une croissance plus inclusive pour un développement humain durable".
Pour l’administrateur du Pnud , les pays candidats à l’émergence doivent promouvoir une croissance accélérée de l’Afrique plus inclusive, améliorer les dispositifs de protection sociale et les transferts monétaires pour redistribuer plus efficacement les bénéfices de la croissance, rénover les systèmes éducatifs et les réorienter vers les changements de comportements et de mentalités, améliorer les systèmes de santé et de planification, renforcer la sécurité nutritionnelle et alimentaire, promouvoir des politiques de population appropriées.
Au cours de la clôture de cet évènement, des présents ont été remis au Chef de l’Etat Alassane Ouattara, au premier ministre Daniel Kablan Duncan, aux personnalités étrangères qui ont accordé une attention particulière à la conférence de par leur présence.
Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info
Transformation structurelle : Les dirigeants africains engagés à "asseoir des bases solides"
La Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique a pris fin ce vendredi 20 mars par le discours du Premier ministre, ministre d’Economie des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan, à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire de Cocody.
En dépit des défis à relever pour le continent, le chef du gouvernement a affirmé que les échanges qui ont meublé les différents panels, au cours de ces trois jours, ont montré que les pays africains disposent d’importantes richesses qui pourraient générer des revenus et réduire "significativement" la pauvreté.
«Selon la Banque Mondiale, l’Afrique est en passe de réussir son décollage économique, tout comme la Chine il y a 20 ans et l’Inde il y a 30 ans », a fait part le Premier ministre. Qui a soutenu que la croissance de l’Afrique a été supérieure à tous les continents à l’exception de l’Asie. Et, poursuit Daniel Kablan Duncan, le taux d’investissement en Afrique a été multiplié par 10, ces dernières années avec l’apport significatif des pays comme la Chine, l’Inde, etc.
Il a également indiqué que l’économie africaine se dynamise, vu les performances enregistrées. Ainsi, "les échanges entre l’Afrique et la plupart des pays du Brics ne représentaient que 1% il y a quelques années, aujourd’hui il est à 30%".
Lisant les recommandations de cette conférence, le directeur du Bureau régional du Pnud pour l’Afrique, Abdoulaye Mar Dieng, a relevé, pour les mesures de suivi de cette Conférence que trois défis doivent être relevés par les pays africains pour aller vers l’émergence: le facteur conceptuel, communicationnel et opérationnel.
Cependant, il note que ces critères imposent la mise en place d’un centre d’éveil stratégique sur l’émergence de l’Afrique. Surtout que "les participants, tirant les leçons des expériences des pays émergents et développés, et conscients des contraintes, des forces et des opportunités des pays africains sont déterminés à asseoir les bases de la transformation structurelle de leurs économies et de leurs sociétés afin de parvenir à une croissance plus inclusive pour un développement humain durable".
Pour l’administrateur du Pnud , les pays candidats à l’émergence doivent promouvoir une croissance accélérée de l’Afrique plus inclusive, améliorer les dispositifs de protection sociale et les transferts monétaires pour redistribuer plus efficacement les bénéfices de la croissance, rénover les systèmes éducatifs et les réorienter vers les changements de comportements et de mentalités, améliorer les systèmes de santé et de planification, renforcer la sécurité nutritionnelle et alimentaire, promouvoir des politiques de population appropriées.
Au cours de la clôture de cet évènement, des présents ont été remis au Chef de l’Etat Alassane Ouattara, au premier ministre Daniel Kablan Duncan, aux personnalités étrangères qui ont accordé une attention particulière à la conférence de par leur présence.
Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info