Odienné - La rareté de l'anacarde dans la région d’Odienné pourrait provoquer une flambée de son prix, a appris l'AIP auprès du Conseil du coton et de l'anacarde, qui relève en outre que cette situation pourrait avoir un effet négatif sur la qualité du produit, du fait que les producteurs ne disposent pas de temps nécessaire pour faire le séchage avant la vente.
Le chef d’antenne du Conseil du coton et de l’anacarde, Soro Nabala, a reconnu que des opérateurs économiques de la filière achètent le kilogramme de noix de cajou à plus de 275 FCFA.
Certains pisteurs, pour s’assurer de la disponibilité du produit, payeraient à l’ avance le produit. Le producteur qui a reçu l’argent n’a pas le temps de sécher son produit avant la livraison.
"Par le passé, c’était le producteur qui livrait son produit et attendait des jours, voire des semaines pour être payé", a soutenu M. Soro Nabala.
Ces pisteurs disent acheter le kilogramme bord-champ à 300 FCFA, quand d’autres proposent 310 FCFA/kg. Et d’ici une semaine, ce prix pourrait franchir la barre de 350 FCFA.
Du coup, le chargement d’un camion de 40 tonnes est passé de 12 millions à 14 millions FCFA, note-on auprès des acheteurs qui qualifient les noix de cajou pour cette campagne 2015 "d’or introuvable".
A ce rythme, le chef d’antenne du coton et de l’anacarde soutient que la campagne de la deuxième année de la réforme de la filière promet un avenir radieux et va susciter l’engouement pour la culture de l’anacardier.
(AIP)
ss/ask
Le chef d’antenne du Conseil du coton et de l’anacarde, Soro Nabala, a reconnu que des opérateurs économiques de la filière achètent le kilogramme de noix de cajou à plus de 275 FCFA.
Certains pisteurs, pour s’assurer de la disponibilité du produit, payeraient à l’ avance le produit. Le producteur qui a reçu l’argent n’a pas le temps de sécher son produit avant la livraison.
"Par le passé, c’était le producteur qui livrait son produit et attendait des jours, voire des semaines pour être payé", a soutenu M. Soro Nabala.
Ces pisteurs disent acheter le kilogramme bord-champ à 300 FCFA, quand d’autres proposent 310 FCFA/kg. Et d’ici une semaine, ce prix pourrait franchir la barre de 350 FCFA.
Du coup, le chargement d’un camion de 40 tonnes est passé de 12 millions à 14 millions FCFA, note-on auprès des acheteurs qui qualifient les noix de cajou pour cette campagne 2015 "d’or introuvable".
A ce rythme, le chef d’antenne du coton et de l’anacarde soutient que la campagne de la deuxième année de la réforme de la filière promet un avenir radieux et va susciter l’engouement pour la culture de l’anacardier.
(AIP)
ss/ask
