Le pont de Jacqueville nʼest pas un pont à péage. Le présidentAlassane Ouattara démontre ainsi quʼil nʼest pas ingrat et quʼil a pleine conscience du sacrifice fait par les peuples de Jacqueville, qui, 65 ans durant, ont souffert. Ce pont, cʼest surtout la reconnaissance de lʼEtat pour le sacrifice que le peuple des 3A a consenti pour la construction de la Côte dʼIvoire moderne. La gratuité de ce pont, cʼest le cadeau offert aux populations qui ont pâti de la percée du canal de Vridi. En effet, cʼest suite à la construction du canal de Vridi que Jacqueville a été enclavée. Cette ville a accepté de payer le prix fort pour le développement du Port dʼAbidjan. Le chef de lʼEtat a salué la patience des populations qui ont accepté de souffrir le martyre au point dʼenclaver leur ville. Cʼest en 1950 que cette presquʼîle, avec la percée du canal de Vridi, est devenue une île. Mais cette ville sʼest vue couper du reste du pays. Un pont avait été promis depuis la période coloniale, mais rien. Les Alladjan, les Avikam et les Ahizi peuvent donc aujourdʼhui jubiler car le chef de lʼEtat nʼa pas fait les choses à moitié. Ainsi, non seulement ce pont a été construit mais aussi il nʼest pas à péage.
Lʼenclavement dont a souffert Jacqueville est synonyme de sacrifice. Ouattara ne pouvait donc pas demander encore à cette population de mettre la main à la poche pour traverser ce pont dont ʻʻlʼaccouchement sʼest fait dans la douleurʼʼ. « Avec ce pont, vous venez de rendre sa fierté et sa dignité à un peuple en proie au doute. Avec ce pont, vous venez de toucher lʼâme de ce peuple. Mais bien plus, avec ce pont, vous venez de changer à jamais le destin de toute une région », a indiqué le samedi dernier, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi. Le président Alassane Ouattara vient donc de libérer les peuples de Jacqueville de 65 ans de difficultés, dʼouvrir la voie du développement durable de Jacqueville et la libre circulation des personnes et des biens devient réalité. Surtout avec la gratuité de la traversée du pont.
JEA
Lʼenclavement dont a souffert Jacqueville est synonyme de sacrifice. Ouattara ne pouvait donc pas demander encore à cette population de mettre la main à la poche pour traverser ce pont dont ʻʻlʼaccouchement sʼest fait dans la douleurʼʼ. « Avec ce pont, vous venez de rendre sa fierté et sa dignité à un peuple en proie au doute. Avec ce pont, vous venez de toucher lʼâme de ce peuple. Mais bien plus, avec ce pont, vous venez de changer à jamais le destin de toute une région », a indiqué le samedi dernier, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi. Le président Alassane Ouattara vient donc de libérer les peuples de Jacqueville de 65 ans de difficultés, dʼouvrir la voie du développement durable de Jacqueville et la libre circulation des personnes et des biens devient réalité. Surtout avec la gratuité de la traversée du pont.
JEA